VIENS ET VOIS

----------

TÉMOIGNAGES

Je fus amenée à la connaissance de l'évangile le 2 juin 1932. J’étais alors très neurasthénique, et le Seigneur m'a délivrée de ce terrible fléau le deuxième jour.

Je me sentais alors toute transformée, et combien libérée. Toutefois, je résistais encore à la voix de Dieu. Je craignais de transgresser les commandements de l'église catholique romaine que je croyais être l'Église de Christ, à l’exclusion de toutes les autres églises.

Je remarquais qu'aux réunions d'évangélisation que je fréquentais on ne priait pas la vierge Marie, et je décidais d'en causer à l’évangéliste qui me donna quelques explications par la Parole de Dieu.

Je me convertis le 7 Juin après avoir été vivement touchée par la prédication. Toutefois j'hésitais encore à me joindre à l'assemblée pensant qu’il s'agissait là d'une nouvelle secte. J’avais soif de la vérité, et je me disais: DIEU M'ÉCLAIRERA.

Aussi je bénis le Seigneur qui se révéla à moi d'une façon merveilleuse le surlendemain de ma conversion, c'est-à-dire le 9 Juin.

À la suite d'un accident qui m'était survenu au travail le 18 Novembre 1931, un de mes pieds était resté bien mal arrangé. Mon infirmité était jugée incurable par les docteurs, et une pension m'avait même était allouée.

Pendant que M. Maret commençait la réunion par la prière, je ressentis une chaleur très douce me parcourir le pied à plusieurs reprises. Dieu accomplissait un grand miracle pour me convaincre que j'étais dans la bonne voie. Je repartis chez moi sans boiter et guérie, sans même avoir passé par l'imposition des mains.

Je remercie le Seigneur de m'avoir sauvée, ainsi que mes trois enfants. Je le loue et le bénis pour tous ses bienfaits, ainsi que pour l'exaucement de mes prières. Gloire à Son Saint Nom.

Madame V. Calais

Quand je jette un regard en arrière et que je compare ma vie passée et ma vie présente, je rends gloire à Dieu et à Jésus-Christ, mon Sauveur pour les transformations opérées en moi.

* * *

Je fus amené à la connaissance de l'Évangile par ma femme le 24 Novembre 1932. C’est de ce jour que date le commencement de ma délivrance. Car autrefois j'étais esclave.

Esclave du tabac: je fumais et chiquais quatre paquets de tabac par semaine. Je fus délivré de cette passion le 1er janvier 1932, jour de l'inauguration de la salle, avenue Rouget de l'Isle e à Frileuse.

Depuis ce temps je n’ai plus touché de tabac.

Esclave aussi de l'alcool: je ne passais pas une journée sans prendre au moins un apéritif, et du vin pendant le travail, même plus que de raison. Dieu m'a délivré de la boisson un mois après m'avoir délivré du tabac.

Je souffrais beaucoup de l'estomac et des reins; à la deuxième imposition des mains au nom du Seigneur j’ai été guéri.

Autrefois j’étais incrédule et perdu, maintenant je crois et JE SAIS QUE JE SUIS SAUVÉ.

Le vieil homme est parti avec son cortège de maux, et c'est un homme nouveau qui vit en moi, né d'en haut, j'ai été baptisé dans l'eau le 5 juin 1932, et le Seigneur m'a baptisé dans le Saint-Esprit le 25 Novembre 1932.

Maintenant le bonheur et la paix règnent dans mon foyer au lieu du désaccord et de la misère.

Quel bonheur d’avoir trouvé en Jésus un Sauveur et un Rédempteur!

9 Février 1933

Eugène P. Le Havre

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1933 - 06