Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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LES ORDONNANCES CÉLESTES
 DU GRAND MÉDECIN


H. Proctor

Il y a toujours analogie entre les choses de la terre et les choses du Ciel, parce que les choses terrestres sont «les images de celles qui sont dans les cieux» (Héb. 9: 23) et comme le médecin terrestre prescrit à ses malades des remèdes d’une part et de l’autre des règles d'hygiène pour le maintien de la santé, ainsi fait également le Médecin Céleste.

On prescrit souvent le repos absolu: on appelle cela la «cure de repos». Il faut en effet, pour maintenir la bonne santé une certaine quantité de repos.

Et c’est ainsi que Dieu, le grand Médecin fait du repos un premier et essentiel élément de la vie de ses disciples.

Écoutez-le disant: «Venez à moi vous tous qui êtes travaillés et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug et VOUS TROUVEREZ DU REPOS pour vos âmes, car mon joug est aisé et mon fardeau léger» (Mat. 11: 28-29).

Cela signifie que nous sommes libérés de toute anxiété, parce qu’il nous dit, quand nous nous appuyons sur son sein «Mon enfant ne sois inquiet de rien, dis-moi tout, abandonne-moi tous tes soucis.»

Alors notre tourment d’esprit, — cause de tant de maladies diverses — trouve un apaisement immédiat.

Tant que notre esprit reste appuyé sur Jéhova, le Grand Médecin, nous sommes gardés dans une paix parfaite. Il nous invite à ENTRER PAR LA FOI dans un sabbat permanent, un vrai repos dans lequel, aussitôt, nous cessons nos propres oeuvres, portons des fruits par Dieu, car ce n'est qu'alors qu'Il peut commencer à agir en nous et à y «produire et la volonté et l'exécution, selon son bon plaisir» en nous rendant parfait en toute bonne œuvre, pour accomplir sa volonté» (Héb. 13: 21).

«Il vous fera reposer dans de verts pâturages, et vous conduira près des eaux paisibles.» (Psaumes 23: 2).

Et ainsi, tandis que vous vous attendrez à Lui en silence, vous ferez l’expérience qu’ll donne de la force à celui qui est fatigué et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance (Ésaïe 40: 29-31).


Une autre prescription fréquemment en usage est le changement de régime «L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.»

«Les paroles qu’il vous dit sont Esprit et vie».

«J’ai recueilli tes paroles et je les ai dévorées»

Moïse vécut 40 jours sans manger ni boire, se nourrissant des paroles sorties de la bouche de l’Éternel; et il n'y a aucun indice qu’il fut affamé ou altéré: il eut la force de briser en pièces les deux tables de pierre, et son visage resplendissait de la gloire de Dieu.


Le régime prescrit par la Parole de Dieu,

c’est l'eau vive et le pain de vie.


La chair et le sang de Jésus notre Sauveur est notre nourriture quotidienne; et ils ne sont pas seulement nourriture, mais médicaments.

Nous nous en nourrissons en nous recueillant devant Dieu dans la prière secrète et dans la lecture et la méditation de sa Parole.

Et pour ceux que «l’Esprit conduit dans toute la vérité,» la Sainte Cène n’est pas seulement un repas de souvenir, mais un dispensaire céleste, car ils sont nombreux ceux qui ont été guéris en participant à la Table Sainte.

Elle a certainement été instituée pour être un élément de vie pour nous: «La coupe que nous bénissons n’est-elle pas la communion avec le sang de Christ? Le pain que nous rompons n’est-il pas la participation au corps de Christ?» (1 Cor. 10: 16).

Boire son sang c’est participer à sa vie; manger son corps c’est participer à sa substance divine. Manger le pain, boire le vin c'est LE SYMBOLE EXTÉRIEUR D’UN FAIT INTÉRIEUR INVISIBLE.

L’homme nouveau, l'homme intérieur, participe continuellement de Sa chair, de Son sang et il s’en nourrit. Car «Christ soigne et nourrit l’église, comme un homme soigne et nourrit son propre corps».

Tel est le régime de l’homme nouveau, car Jésus a dit: «Celui qui me mange vivra par moi». C’est-à-dire que nous devenons PARTICIPANT de sa vie de résurection, dès maintenant, dans son corps actuel; or dans cette vie-là, il ne peut y avoir de maladie: elle constitue en vous un fleuve de vie qui balaie, toute maladie (Rom. 6: 5 et 8: 11).

De même l’eau que nous donne notre Grand Médecin devient en nous un fleuve d’eau vive jaillissant et débordant vers les autres en torrents vivifiants (Jean 4: 14 et 7: 37-39). VOILÀ NOTRE MÉDECIN!

Une bonne part des médicaments ordonnés par nos médecins terrestres sont une eau vivifiante au sens naturel du terme. C’est en effet la meilleure des médecines, puisque c’est la vie elle-même! et tout ce qui augmente la circulation ou la stimule constitue un immense bienfait. Mais l'eau que Jésus donne est un bienfait pour l’esprit, l’âme et le corps.


Le médecin terrestre prescrit aussi souvent un changement d’air et de milieu. Le baptême du Saint-Esprit procure ces deux avantages! Car, quand nous sommes baptisés, immergés dans l'Esprit; il demeure sur nous comme une atmosphère céleste, de telle sorte que, quand nous respirons, «nous le respirons Lui, et nous nous expirons nous-même».

Le souffle du Saint-Esprit est décrit dans Jean 3: 8. «L’esprit souffle où il veut et tu en entends le bruit, mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va; il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit.»

Un Esprit de Sagesse et de Révélation nous est donné, de telle sorte que nous réalisons que NOUS SOMMES ASSIS AVEC CHRIST DANS LES LIEUX CÉLESTES, avec Lui sur le trône: notre vie devient la vie du ciel sur la terre dans la glorieuse plénitude d’un jour d’été!

Comme le dit Ésaïe «La lumière de la lune sera comme la lumière du soleil, et la lumière du soleil sera sept fois plus forte, connue la lumière de sent jours, lorsque l'Éternel bandera la blessure de son peuple et qu’il guérira la plaie de ses coups». (Ésaïe 30: 26)

Traduit de Elim Evangel

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1933 - 01


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