Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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TA SERVANTE N’A RIEN QU'UNE FIOLE D'HUILE


Un serviteur du Seigneur venait de mourir. Sa veuve restait avec deux enfants et il y avait une dette à régler. Or, dans le pays où demeurait cette famille, il existait une coutume particulière au sujet du paiement d’une dette: le créancier pouvait se payer en prenant comme esclaves les enfants du débiteur. C’est ce que le créancier de la veuve s'apprêtait à faire, car elle n’avait pas de quoi payer. La détresse de cette pauvre femme était profonde: bientôt ses enfants lui seraient ravis et elle resterait seule avec sa grande douleur.

Elle eut la sagesse de se rendre auprès de l’homme de Dieu: Élisée, afin de le consulter. Elle lui exposa sa situation qui semblait désespérée. Élisée lui demanda:

«Qu'as-tu dans la maison?

Ta servante n'a rien dans toute la maison qu’une fiole d’huile.

Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur loi et sur les enfants; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté ceux qui seront pleins.»

La femme se mit en devoir d'obéir à Élisée en envoyant ses deux enfants dans le village pour chercher le plus grand nombre possible de vases. Au bout d’un moment, les enfants revinrent avec une collection de vases de toute espèce, de toute forme et de toute grandeur et les rangèrent sur le sol auprès de leur mère.

J'aime à croire qu’ils commencèrent par les plus petits.

Puis ayant fermé la porte, la veuve prit la fiole d’huile et commença à en verser dans un vase.

Les deux enfants se demandaient ce que leur mère voulait faire et regardaient avec curiosité. Et voici que le premier vase fut rempli et il restait de l’huile dans la fiole; le second vase fut rempli et il restait encore de l'huile; et cela continua jusqu’à ce que le dernier vase fut plein d’huile. À ce moment, l'huile cessa de couler.

Que faire de toute cette huile?

La veuve alla poser la question à Élisée qui lui répondit simplement: «Va vendre l’huile, et paie ta dette; et tu vivras, toi et tes fils, de ce qui te restera.»


La dette de cette femme fut payée et son avenir assuré grâce à son obéissance et à sa foi:

À SON OBÉISSANCE, car si elle n’avait pas obéi à la parole du prophète de Dieu, elle n'aurait pas eu un grand nombre de vases à sa disposition;

À SA FOI, car si elle n’avait pas commencé à verser l’huile dans les vases, le miracle n'aurait pu se produire.

DIEU RÉPOND TOUJOURS À L'OBÉISSANCE ET À LA FOI, car il faut toujours ces deux choses ensemble, L’UNE SANS L’AUTRE N’AYANT AUCUNE VALEUR.

Certains n’obtiennent pas la guérison parce qu’ils n'obéissent pas à la Parole de Dieu, d'autres parce qu’ils n’ont pas la foi.


Le Dieu qui subvint aux besoins de cette femme est mon Dieu et mon Père, votre Dieu et votre Père; sa loi est encore la multiplication et pas seulement l'addition. Aussi petit que puisse être le commencement, tout ira bien, si Dieu est dans l'affaire; une conversion conduit à d’autres; une guérison, à d’autres; un baptême, à d’autres. Gloire à Dieu!

Moïse était un homme timide et éprouvait des difficultés pour s’exprimer. Lorsque Dieu lui donna l’ordre de faire sortir d’Égypte les enfants d’Israël, il hésita et essaya de se soustraire à cet ordre à cause de sa faiblesse. Mais Dieu, ayant montré Sa puissance en changeant en serpent la verge de Moïse, il accepta enfin sa mission.

Avec cette verge et la puissance de Dieu, il fit sortir les Israélites du pays d’Égypte; avec cette verge, il ouvrit un chemin à sec au travers des eaux de la Mer Rouge; avec cette verge, il fit refermer ces mêmes eaux qui engloutirent les Égyptiens, lesquels y furent noyés. Finalement, cette verge fut déposée dans l’arche de l’alliance, lorsque le tabernacle fut construit.


Dieu se sert des choses faibles pour accomplir ses desseins immenses.

Vous voyez qu’elle est votre vocation. Il n’y a pas parmi vous beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles, mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes.

Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que personne ne se glorifie devant lui.

Voyez le petit garçon avec ses cinq pains d’orge et ses deux poissons dans le chapitre six de St Jean; après que Jésus eut béni ces pains et ces poissons, il y en eut assez pour nourrir cinq mille personnes.


Un peu dans les mains de Dieu

peut servir à faire de grandes choses.


Mettez votre peu entre les mains de Dieu et laissez-le avec cela, faire ce qu’il veut. Vous serez étonnés du résultat. Dieu peut et veut agir pour nous, même dans nos besoins matériels, comme l’argent et la nourriture.


On peut toujours, avec les récits de l’Ancien Testament trouver une application spirituelle dans le Nouveau Testament. Notre mari, le mari de l’Église, le Seigneur Jésus est parti ne nous laissant ni or, ni argent, ni richesse terrestre.

Comme le mari de cette femme, il a laissé une dette: regardez autour de vous; voyez les hommes, les femmes et les enfants prêts à être pris dans un esclavage éternel par Satan le créancier.

Qu’est-ce que le Seigneur Jésus nous a laissé pour liquider cette dette?

Jésus a laissé seulement une chose à Son Église: une fiole d’huile.

Dans les Saintes Écritures, L’HUILE EST TOUJOURS UN TYPE DU SAINT-ESPRIT et c’est le seul héritage que Jésus a laissé à ses disciples pour racheter ses enfants.

Il y a mille neuf cents ans, en réponse aux prières de Ses disciples, Dieu commença à verser l'huile céleste sur l’Église de Jésus Christ. Des vaisseaux humains de toute espèce, de toute forme et de toute grandeur furent remplis de Saint-Esprit et avec cette puissance, ils commencèrent leur ministère de salut et de guérison. Ils s’en servirent aussi pour remplir les autres vaisseaux de l’huile d’allégresse.

Pour vous donner un exemple, dans le chapitre trois des Actes nous trouvons le cas d’un homme impotent de naissance, qu’on mettait tous les jours près de la porte du temple. Le Seigneur Jésus était sans doute passé plusieurs fois devant cet homme mais II ne l’avait pas guéri; il avait laissé cette dette.

Pierre et Jean étant passés par là, l’homme leur demanda une aumône. Pierre lui dit: «Regarde-nous. Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne. Au nom de Jésus de Nazareth, lève-toi et marche

Par le Saint-Esprit, Pierre liquida cette dette. L’homme se mit debout d'un bond. II entra avec eux dans le temple, marchant, sautant et louant Dieu.


Aujourd’hui je crois que Dieu veut donner encore de cette huile qui ne peut sécher et si vous êtes un vase vide, vide de toute mondanité, prêt à le recevoir, Dieu vous remplira du Saint-Esprit, de l’huile d’allégresse céleste II a besoin de vaisseaux de toute espèce pour atteindre son but et si vous dites comme Ésaïe «ME VOICI SEIGNEUR», Il vous prendra et par la puissance de son Saint-Esprit, vous pourrez l'aider à liquider la grande dette: le salut des perdus et la guérison des malades et des infirmes.

Dieu qui a dit: «La lumière brillera du sein des ténèbres» a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ.

Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu et non pas à nous.

Douglas R.Scott.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1933 - 01


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