Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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LES SIGNES DES TEMPS

Troubles partout


Un coup d’œil général sur le monde entier montre clairement que l’humanité est parvenue à un état tel qu’on ne l’eut jamais présumé à la fin de la guerre. Il y eut toujours des révolutions et des états de guerre entre les peuples, mais jamais encore l’esprit de révolte ne se déchaîna simultanément sur tous les continents avec autant d’opiniâtreté qu’actuellement.

Les discours d’optimistes nous annonçant que nous nous trouvons en des temps de transition ne nous sont d’aucun secours. Il n’y a aucune amélioration en perspective. Non la paix est et reste enlevée de la terre, comme la Bible, en son langage prophétique, l’a prédit pour ce temps-ci.

Ce sont ici les signes des temps, par lesquels nous pouvons reconnaître à quel moment de l'histoire du monde nous nous trouvons, afin de nous préparer à ce qui doit encore survenir.

À la veille de la famine, de la peste, de la révolution.

Le champ de travail du missionnaire W. Simpson, dans le Nord-Ouest chinois, s’étendit en peu d’années sur 120.000 km2 par suite de merveilleux réveils parmi une population d’environ 5 millions d'âmes répartie en 50 communes environ, et dans laquelle se trouvaient 3.000 croyants.

Au temps des troubles bolchevistes, pendant une conférence, il lut, avec ses collaborateurs, saisi par la nécessité de parcourir encore une fois tout le pays avec son représentant chinois et de tenir des assemblées dans tous les lieux.

Quoique le consul américain l'ait déjà mis en demeure de quitter l'intérieur du pays et de venir s’installer vers la côte où il pourrait trouver protection avec sa famille, il ne suivit cependant pas cet appel, mais obéit à la voix intérieure en se mettant en route.


Il écrit:

«La révélation de Dieu fut puissante au milieu de nous de telle sorte que non seulement les croyants, mais aussi les incrédules entendirent le message divin. Cela fut une visitation de la grâce, un cri d’alarme en vue de ce qui allait arriver.

Lorsque je regarde en arrière, mon cœur est rempli d’une joie indicible de ce que nous fûmes obéissants alors à la voix divine; car à peine étions-nous de retour de notre voyage que la grande famine commençait.

Deux mois plus tard la grande révolution mahométane éclata, qui dure encore maintenant. À la faim succéda l’horrible peste par laquelle des dizaines de milliers de personnes furent enlevées, de telle sorte qu’il était impossible d'enterrer simultanément tous les morts. Des jours et des semaines entières, les cadavres restèrent couchés dans les rues.

Depuis lors nous eûmes constamment à supporter la guerre, la famine, la peste, la persécution et les pillages à main armée. De sorte que pendant les trois dernières années, plus de la moitié de la population de ce district missionnaire périt par ces plaies.

Le Seigneur savait ce qui allait advenir, c’est pourquoi II nous envoya dans la puissance de l'Esprit Saint afin que les gens reçussent encore une occasion de repentance et se tournent vers Lui. Pour plus de la moitié d’entre eux, ceci était en effet la dernière occasion d’entendre l’Évangile et de croire en Christ».

J’ai la ferme conviction que ce qui s’est passé en Chine s’accomplira également dans les autres parties du monde, avant que la colère divine ne se déverse sur cette terre chargée de péchés.»


Catastrophes partout.


De terribles tremblements de terre ont visité ces temps derniers l’Asie centrale. Le nombre des grands séismes s’est accru de siècle en siècle.

Au 17e siècle on enregistra 4 grands tremblements de terre,

au 18e 7,

au 19e 9, et au 20e les sismographes enregistrent des séismes toujours plus fréquents.

En l’an 1927 il y eut 38 cyclones et tornades, 9 ouragans de neige, 37 inondations, 25 cataclysmes par orage, 9 trombes et 22 tremblements de terre. Comme conséquence il y eut 6.000 morts, 10.000 blessés, 67.000 maisons détruites, et 4 villes complètement anéanties. Il en va ainsi d’année en année.

En Chine par suite de pluies persistantes durant des mois, une surface de 60.000km2 se trouve sous une nappe d’eau de 16 m. d’épaisseur par laquelle 38 millions d’hommes sont atteints. Suivant des déclarations officielles un tiers de la population de la province de Wuhan a péri. Le nombre des morts approche du million, les sans-abri et les affamés se chiffrent par 10 millions. Avec des épidémies de toute nature, la mortalité en masse s’est instaurée.

Des communications de catastrophes terrifiantes sont parvenues également d’autres continents. Un malheur succède à un autre malheur; une panique succède à une autre. Comment s’exprimait Jésus en parlant de la fin de cette économie?

«... Et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera que le commencement des douleurs» (Mat. 24.7)


Misère criant jusqu’au ciel.


«L’alliance pour la protection de la culture allemande» communique:

La Russie officielle ne conteste plus qu’elle liquide les restes de la bourgeoisie russe, comme classe, dans les régions polaires, c'est-à-dire les assassine et les laisse mourir. Comment cela se passe dans de tels camps, le maître d’hôtel d’un vapeur de commerce anglais l’a exprimé sous le sceau du serment devant une commission officielle de Londres par la déclaration suivante:

«J’entrepris mon voyage au début de l’année 1931. Partout où l’on arrive on rencontre des camps de travaux forcés. En dernier lieu, je visitais Kégo et Kipnar où se trouvent 50 000 prisonniers, hommes, femmes et enfants. Tous travaillent dans les forêts à la préparation du bois de construction.

Dans ce camp se trouvaient réunis à l’infirmerie 300 malades, atteints de graves maladies de la peau et de syphilis. J’eus l’occasion de visiter cette infirmerie, c’était la chose la plus épouvantable que je n’ai jamais vue de toute ma vie.

De petits enfants, des hommes, des femmes dont les membres étaient rongés par la maladie. Ils étaient tous ensemble, dormant sur deux planches, vêtus de vêtements pourris, dégoûtants. Ils mouraient de faim et avaient un regard terrifiant.

Je demandais au médecin qui parlait très bien l’anglais pourquoi on ne soignait pas ces malades convenablement. Il dit:

«C’est impossible, car ils ne sont pas communistes... la Russie n’a pas besoin de représentants du régime capitaliste».

Il me dit ensuite que l’on en enterrait journellement une trentaine. Un petit jeune homme avait sur le dos de grandes plaies qui se trouvaient dans un état épouvantable. Je demandais au médecin ce qu’il avait. Il me dit que le jeune garçon avait reçu vingt coups de bâton et était condamné à 10 ans de travaux forcés parce qu’il n’avait pas obéi aux ordres de l’officier rouge qui est à la tête du camp.

La nourriture des prisonniers consistait en un kilo de pain noir et un litre d’eau par jour. C’était affreux d’observer ces prisonniers. Ils étaient couverts seulement de haillons par ce froid. Tout l'équipage de notre vaisseau, du capitaine au domestique, donna ses vêtements en secret, à ces pauvres malheureux. Nous ne pouvions malheureusement pas secourir les femmes, n’ayant pas de vêtements de femme à notre disposition.

C'était également épouvantable de considérer ces jeunes filles dans une situation intéressante, dont les pères des futurs enfants étaient les surveillants eux-mêmes!!! Je demandais au médecin ce qu’il pouvait bien advenir de ces pauvres jeunes filles. Il répondit: On les tuera sitôt qu’elles seront devenues incapables de travailler parce qu’alors elles deviendront un obstacle au progrès de la nation. «Une pauvre fille portait un lourd tronc d’arbre le long du quai, elle tomba d’épuisement. Deux surveillants s’approchèrent d’elle, la battirent de coups de fouet et la contraignirent de se relever».

Tel est le récit.


Et contre ces violences criant jusqu’au ciel, le monde contemporain n’a tout au plus que des protestations sur le papier. La Société des Nations n’a même pas en songe la vision de son devoir d’intervenir en faveur des millions d’hommes martyrisés jusqu’à la mort. Au contraire, on entretient des relations commerciales avec les oppresseurs.

MAIS L’ŒIL DE DIEU VOIT TOUT ET L'OREILLE DE DIEU ENTEND les premiers et les derniers soupirs des angoissés et II manifestera une fois ce qui au monde est encore caché. «Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes...» (Rom. 1: 18).


Mouvements religieux partout


De tous les pays nous parviennent des nouvelles de merveilleux réveils religieux dans lesquels des centaines et des milliers de personnes sont convaincues de la puissance spirituelle de l’Évangile et sont transformées en nouvelles créatures.

Nous fîmes paraître dans notre feuille déjà des rapports détaillés et illustrés sur les réunions religieuses régulièrement fréquentées par 5.000 personnes en Californie, sur le réveil à Nias, le mouvement aux Indes, les guérisons et les baptêmes du St-Esprit à Madagascar, les évènements en Suède, les réunions immenses dans le pays de Galles, Angleterre et Écosse par le pasteur Jeffreys, auxquelles journellement 18.000 personnes prennent part.

Le hall Bingley à Birmingham, le hall Albert et le Palais de Cristal à Londres sont utilisés comme locaux de réunions dans lesquels la joyeuse nouvelle du salut en Christ est annoncée.

Partout l’on trouve les mêmes manifestations:

Les péchés sont confessés,

le passé est réglé,

de merveilleuses conversions ont lieu de même que des guérisons corporelles qui font l’étonnement de tous.


On entend les mêmes nouvelles de Pologne, Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Russie, des États baltiques et de temps en temps aussi de l’Allemagne. Visiblement la prophétie de Matth. 24. 14 s’accomplit:

«Cet évangile de Christ sera prêché par toute la terre pour servir de témoignage à toutes les nations et alors la fin arrivera».

Ce sont les derniers signes d’avertissement de Dieu à l’adresse d’un monde qui marche à sa perte, qui est mûr pour le jugement.

Traduit de «Mehr licht» Hambourg par J. S. à K. (Suisse).


* * *


Que pourrions-nous ajouter, sinon que ces signes vont s’accentuant de plus en plus. Presque chaque jour les journaux nous apportent l’annonce de nouveaux cataclysmes:

éruptions de volcans en divers lieux,

tremblements de terre en d’autres,

tempêtes destructrices ailleurs,

famine et peste ici,

inondations là,

guerre d’autre part.

Nous pourrions aussi parler du chômage, presque général, et qui crée de la misère, des fortunes qui s’écroulent.


AUTANT DE SIGNES D’AVERTISSEMENT QUE DIEU NOUS ENVOIE,

MAIS LE MONDE NE LES VOIT PAS!


Ils sont tous trop occupés à savoir si les cours de la rente ou des marchandises augmenteront ou diminueront, si l’Allemagne, la France et l’Angleterre paieront.

Les hommes n’ont qu’un désir: AMASSER DE L’ARGENT, et qu’un but: JOUIR.

Aussi tous ces signes précurseurs passent-ils inaperçus de la plupart. Les journaux les mentionnent en quelques lignes seulement, car la misère et le malheur des uns ne touchent plus les autres.

Le cœur des méchants s’endurcit suivant la parole; les cœurs de chair se changent en cœurs de pierre. Ceux qui ne sont pas encore cristallisés sentent déjà les angoisses de la grande tribulation, et c’est pourquoi, cherchant à y échapper, ils viennent à Jésus. Pour les autres une ruine soudaine les surprendra.


Veillons donc et prions

afin que Jésus nous trouve prêts quand Il reviendra.


Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1932- 12


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