VIENS ET VOIS

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LA COGNÉE EST MISE À LA RACINE DE L’ARBRE

Prédication de M. D. B Scott sur 2 Rois 6: 1-7

La demeure des Fils des prophètes devenue trop petite, il fallut bâtir une maison plus grande. Les prophètes demandèrent à Élisée la permission d’aller couper des arbres pour faire les poutres de cette nouvelle demeure. Élisée la leur donna et lui même les accompagna pour bénir leur travail.

Les voici maintenant à l'oeuvre. La hache de l'un d'eux, pendant le travail, tombe à l'eau. Elle trouve son tombeau au fond du Jourdain. Notre homme est bien ennuyé, car c’était une hache empruntée. Il appelle Élisée.

Le serviteur de l'Éternel coupe un morceau de bois et le jette dans l'eau à la place ou la hache était disparue. Miracle! le morceau de bois, qui aurait dû flotter, s'enfonce dans l'eau, touche le fer qui, immédiatement, quitte la boue du Jourdain et monte à la surface.

Voilà une histoire intéressante, mais quelle importance a-t-elle pour nous?

La cognée spirituelle, c'est Jean-Baptiste, qui avait un ministère à remplir par le Saint-Esprit. Il parut comme avant-coureur de Jésus, avec un vêtement de poil de chameau et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.

Il mit sa cognée à la racine de l'arbre Juif qui était corrompu. «Déjà la cognée est mise à la racine des arbres» (Matt. 3: 10).

On connaît l’arbre à ses fruits.

Les fruits du judaïsme étaient la corruption et l'hypocrisie. Jean-Baptiste dit aux pharisiens: «Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir»? (Matt. 3: 7)

Il ne coupait pas quelques feuilles seulement, il taillait au vif beaucoup de pharisiens engagés dans la forêt du péché et de la corruption, en mettant la cognée à la racine même. Un jour il essaya de couper le roi de la forêt, le roi Hérode, qui était enfoncé dans le péché, dans l'adultère. Sans trembler, Jean-Baptiste vint en présence du roi disant «Il ne t'es pas permis d'avoir la femme de ton frère!»(Matt. 14: 4)

Mais cette fois il frappa trop dur, comme l'homme de notre récit, et il perdit sa tête. Le fer de la cognée spirituelle descendit au tombeau.

Le ministère de Jean-Baptiste, comme la cognée, était emprunté. Avant sa naissance, l'ange avait dit à Zacharie, son père, «Il marchera avec l’esprit et la puissance d'Élie» (Luc 1: 17).

C'est Élie qui avait troublé les enfants d'Israël parce qu'ils adoraient Baal; c'est lui qui par la puissance de Dieu, sur la montagne du Carmel, les convainquit de leur péché. (1 Rois 18: 16-40). Plus tard il parut en présence du roi Achab et le condamna parce qu'il avait conduit la maison d'Israël dans l'idolâtrie (1 Rois 21: 17-26).

Les deux prophètes sont comparables l'un à l’autre dans leur vie et dans leur ministère.

Avec la mort de Jean-Baptiste, la cognée spirituelle, se termine son ministère. Mais Élisée avait trouvé un rejeton pour faire surnager le fer. Dieu a fait de même pour ressusciter le ministère de Jean-Baptiste.

Qui était ce rejeton?

Au chapitre 11, verset 1, d’Ésaïe, nous lisons: «Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï, un rejeton naîtra de ses racines». C'est le Seigneur Jésus, le Sceptre d’Israël, qui descendit dans les eaux de la mort, pour susciter un peuple spirituel chargé de continuer le ministère de Jean-Baptiste, celui du Saint-Esprit.

De par sa nature le bois ne doit pas aller au fond de l'eau, de même par sa nature divine, le Seigneur était le seul homme qui n'eut pas du mourir, parce qu’il fut le seul homme sans péché.

MAIS IL FUT FAIT PÉCHÉ POUR NOUS et II descendit dans les eaux amères de la mort pour nous délivrer de la boue du péché et de ses conséquences.

Par la foi nous sommes ressuscités avec Jésus, et comme lui nous devons vivre au-dessus du monde.

Comme l’arche de Noé et comme le fer surnagèrent nous devons être triomphants sur le monde. Le morceau de bois donne la vie au fer de la cognée, ainsi le Seigneur Jésus nous donne la vie abondante.

Avec le baptême dans le Saint-Esprit II nous donne un ministère semblable à celui de Jean-Baptiste. Aujourd’hui aussi le monde et la chrétienté reçoivent les coups de la cognée spirituelle: le Saint-Esprit. «Quand l’Esprit sera venu. Il convaincra le monde de péché.» (Jean 16: 8-11)

LA FORÊT DU PÉCHÉ EST GRANDE AUJOURD’HUI.

QUE LA COGNÉE SOIT À L’ŒUVRE POUR VAINCRE.

Le fer de la cognée est inutile sans le manche de bois.

Le bois est le type du corps et de la chair.

Dieu cherche des hommes et des femmes qui offrent leurs corps pour son service, afin qu'il puisse les remplir de son Esprit.

Le fer qui est le Saint-Esprit et le manche qui est l’homme peuvent travailler ensemble pour sauver et convertir les perdus.

Comme Jean-Baptiste, avant coureur de Jésus, préparait les sentiers du Sauveur, nous devons préparer un peuple pour le retour glorieux de Notre Seigneur Jésus Christ. Amen.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1932- 10