Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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MÉDITATION

Une maladie très répandue


«Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous.» (II Pierre 5: 7.)

... Le souci est un fruit de l’imagination. Les afflictions sont des épreuves ou des châtiments divins, mais le souci ne vient point de Dieu; il vient de nous et nous pouvons le secouer par la confiance en Dieu et par la foi.

L’Évangile nous défend de nous mettre en souci.

«Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus...» (Matt. 6: 31.)

«Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la Parole, mais en qui les soucis... étouffent cette Parole...» (Matt. 13: 22.)

Le souci et l’inquiétude du lendemain, c’est une appréhension à l’égard d’événements qui ne sont pas arrivés, qui peut-être n’arriveront jamais. Nous sommes abattus par l’ombre d’une croix que peut-être nous ne devons pas porter, et nous mourons de faim en proie à une disette imaginaire.


Ces soucis nous empêchent de jouir des bienfaits actuels.

Quelle est la cause de la tristesse de ce père de famille au milieu de ses enfants joyeux?

Il prévoit que peut-être la santé leur manquera, qu’ils peuvent lui être enlevés, etc. Voilà le souci.

Pourquoi ce négociant est-il inquiet?

Il redoute quelque complication politique, une perturbation, financière qui ruinera ses projets d’avenir alors que rien ne les fait supposer... voilà le souci.

Il existe aussi des soucis spirituels.

Quelques chrétiens sont pleins de doutes et de tristes pressentiments; tantôt ils croient que l’Église est en péril, oubliant qu’elle est fondée sur le roc; tantôt ils doutent de leur salut personnel, oubliant que Jésus-Christ a dit que nul ne les ravira de Sa main...

Rien ne nous autorise à nous livrer au souci.

Ce n’est pas Dieu qui l’envoie comme il envoie les afflictions; nous devons donc le chasser.

N’y aurait-il pas là témérité ou indifférence?

Non, parce que l’Écriture dit que quelqu’un «prend soin de nous». Il y a dans ces paroles une sainte résolution de ne pas nous préoccuper de ce qui ne nous regarde pas, soit dans les résultats du devoir, soit dans les exigences de l’avenir.


OCCUPÉS DES AFFAIRES DE CHRIST,

NOUS LAISSONS NOS AFFAIRES À CHRIST

ET NOUS NOUS DÉBARRASSONS DES SOUCIS DU MONDE.


Heureux échange lorsque le chrétien peut dire: Je me suis déchargé entre les mains de Jésus-Christ!

Si Dieu n’avait pas soin de nous, nos inquiétudes seraient légitimes; mais puisqu’il a soin de nous, nous ne devons pas être en souci. Sa providence ne s’étend pas seulement sur la nature en général, mais elle embrasse les détails même de la création et de notre vie (oiseaux, cheveux, etc.).

«Lui-même prend soin de vous»: ce n’est pas un soin passé, mais incessant. Il sait que notre esprit est chargé comme autrefois celui des apôtres. Nous saisissons le même bras que saisissait Pierre sur les eaux; nous reposons notre tête sur le même sein que Jean. Pour le Seigneur il n’y a pas de temps ni de distance.

Songeons à la manière dont il a eu soin de nous: il a donné sa vie pour nous..., ne voudrions-nous pas lui confier nos préoccupations matérielles? Celui qui n’a pas épargné son Fils ne nous donnera-t-il pas toutes choses avec lui? (Rom. 8: 32.)

D. Bonnefon.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1943 - 09


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