Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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MÉDITATION

Quand le sang coula pour la première fois

(Genèse III, 21.)


C’est au jardin d’Éden que le sang coula pour la première fois. Une pauvre brebis dut être égorgée pour fournir la peau destinée à couvrir les conséquences du péché de l’homme.

En passant à côté du témoin inerte de leur transgression, Adam et Ève, remués dans leur conscience durent penser:

«Pauvre victime innocente! c’est par notre faute que tu as perdu la vie! Tu as été frappée pour nous, tu n’aurais pas subi la mort pour couvrir notre honte, si nous n’avions pas transgressé l’ordre de notre Créateur. Toi l’innocente tu as péri pour nous les coupables».

Ce devait être un spectacle poignant que cette pauvre bête ensanglantée, gisant sur le gazon, dans cette contrée bénie où la souffrance et la mort étaient inconnues et où n’avaient régné jusqu’alors que la paix, la joie et la félicité.

Une scène bien plus douloureuse que celle-ci s’est pourtant déroulée, il y aura bientôt deux mille ans sur le Mont Golgotha.

Ce n’était plus une brebis qui était immolée, mais une créature humaine, plus encore: le Fils de Dieu dans un corps humain.

Cloué sur une croix entre deux malfaiteurs, qui expient leurs crimes, Jésus agonise; le sang coule de ses blessures, et finalement il rend le dernier soupir. Son corps inerte est là suspendu sur le bois maudit aux yeux d'une foule qui se moque et qui l’insulte.

Homme, femme, qui que tu sois, quelle est ton attitude à l’égard du supplicié du Calvaire?


Pareil à la brebis du jardin d’Éden, il est innocent,

il souffre et meurt à la place d’un autre et cet autre c’est toi.


Souviens-toi donc de ce sacrifice sublime et à genoux dis humblement:


«Pauvre victime! Toi l’innocent tu fus frappé pour moi le coupable.

Tu mourus pour me revêtir d’un vêtement de justice, pour cacher la honte de mes transgressions, bien plus, pour effacer tous mes péchés à jamais, ce que mes meilleurs efforts, mes meilleures œuvres de piété n’auraient jamais pu faire.

Veuille Seigneur prendre ma vie et en disposer.

Par ta mort, tu m’as épargné le châtiment éternel et tu me donnes à la place la félicité éternelle.»


L'agneau égorgé dans l’Éden n’avait servi qu'à couvrir la honte des transgresseurs.

L’Agneau de Dieu immolé à Golgotha procure au pécheur sa réhabilitation devant l’Éternel en effaçant à jamais toute sa culpabilité.

Voici ce que le prophète Ésaïe nous dit de cette sainte victime expiatoire:


... Ce sont nos souffrances qu’il (Christ) a portées.

C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé;

Frappé de Dieu, et humilié.

Mais il était blessé pour nos péchés.

Brisé pour nos iniquités;

Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui

Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

G. Domoutchief, Pasteur à Toulouse.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1943 - 06


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