Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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MÉDITATION


LA SOLITUDE DE JÉSUS


En relation avec l’homme, la vie de Jésus fut une vie de solitude complète. Et cependant, uni étroitement à son Père, Il n’était jamais seul. Il vivait dans une perpétuelle communion avec Lui.

Aux Juifs qui le critiquaient, Il disait: «Moi et le Père, nous sommes un» (Jean 10: 30). Et dans Jean 8: 16, nous L’entendons encore dire: «... je ne suis pas seul, mais le Père qui m’a envoyé est avec moi», et au verset 29 du même chapitre, II déclare: «Celui qui m’a envoyé est avec moi; Il ne m’a pas laissé seul.»

Puis, dans Jean 16: 32, Il fait cette autre déclaration: «Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi.»

Pourtant, lorsque Christ fut cloué au bois, sa solitude fut si absolue, qu’il ne put retenir ces mystérieuses paroles: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné» (Matt. 27: 46).


Remarquez que, même alors, Il put dire: MON DIEU, MON DIEU!

Jésus éprouvait cependant, à cette heure, un sentiment de solitude angoissante et terrible, qui dépasse tout entendement humain.

Toutefois, au cours de toute sa vie et de son ministère, LE PÈRE NE L’ABANDONNA JAMAIS.


Au Calvaire, Jésus parut être complètement délaissé, mais en réalité, c’est bien librement que notre Sauveur but la coupe, qui devait nous affranchir. Ce merveilleux amour nous confond et son immensité nous reste incompréhensible. Au milieu des hommes, Christ suivit un chemin solitaire.

«II est venu chez les siens, et les siens ne l’ont point reçu» (Jean 1: 11).

Dans Ésaïe 53: 3, nous lisons ces tristes et solennelles paroles:

«Méprisé, abandonné des hommes.

Homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas


Au sein des multitudes. Il demeurait seul.

Entouré de ses disciples. Il était encore seul.

Le peuple ne le comprenait pas.


Il avait un petit cerclé d’intimes — Pierre, Jacques et Jean —, mais ceux-là même ne Le comprenaient pas.

Ils Lui posaient sans cesse des questions charnelles, mais Jésus ne leur répondait pas. Il se vit même obligé de leur dire un jour: «J’ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant» (Jean 16: 12). Voyez la conduite et l’attitude des disciples dans Marc 14: 50: «Alors tous l’abandonnèrent, et prirent la fuite.»

Au jardin de Gethsémané, ils s’endormirent tous. Et après la crucifixion, lorsque le corps de Jésus fut déposé dans le tombeau, aucun d’eux ne crut qu’il ressusciterait d’entre les morts.


Méditez sérieusement les versets 11-14 du chapitre 16 de Marc: «

Quand ils entendirent qu’il vivait et qu’elle l’avait vu (Marie de Magdala), ils ne le crurent point...

Après cela, Il apparut sous une autre forme à deux d’entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Ils revinrent l’annoncer aux autres qui ne les crurent pas non plus.

Enfin, Il apparut aux onze, pendant qu’ils étaient à table, et II leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité.»

Oh! la solitude de Jésus!

Dans l’un des psaumes messianiques, nous entendons notre Seigneur dire:

«Je ressemble au pélican du désert, je suis comme le chat-huant des ruines... je suis comme l’oiseau solitaire sur un toit....» (Ps. 102: 7).


Jésus aimait la solitude et se trouver seul avec son Père faisait ses délices.

Dans Matthieu 14: 23, nous lisons: «Quand II l’eut renvoyée. Il monta sur la montagne pour prier à l’écart, et comme le soir était venu, Il était là SEUL

En ce qui concerne l’événement survenu sur la Montagne de la Transfiguration, il nous est dit:

«Et de la nuée sortit une voix qui dit: Celui-ci est mon Fils élu, écoutez-le.» Quand la voix se fit entendre, Jésus se trouva SEUL (Luc 9: 35-38).


Jean nous relate, au verset 15 du chapitre 6 de son évangile: «Et Jésus, sachant qu’ils allaient venir l’enlever pour le faire roi, se retira de nouveau sur la montagne, lui SEUL

Paul pria: «Afin de connaître... la communion de ses souffrances» (Philippiens 3: 10)

Cette prière fut en partie exaucée: «Dans ma première défense, personne ne m’a assisté, mais tous m’ont abandonné; que cela ne leur soit point imputé: C’est le Seigneur qui m’a assisté et qui m’a fortifié.» (2 Tim. 4: 16-17)

Celui qui marche le plus près de Jésus est celui qui marche le PLUS SEUL dans le monde. Il est incompris de la multitude, de ses amis, et de l’église, mais ceci l’incite d’autant plus à s’approcher plus près du cœur de Dieu.

Sommes-nous résolus à payer le prix que représente une profonde spiritualité, et à marcher du même pas que Christ? En ce cas, sortons pour aller à Lui, hors du camp, en portant son opprobre. (Hébr. 13: 13)


Si vous désirez contempler le modèle du véritable vainqueur, vous le trouverez au chapitre 53 d’Ésaïe:

«Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n’a point ouvert la bouche


L’Agneau immolé attend une épouse immolée.

La voit-Il en VOUS et en MOI?


Vous sentez-vous SEUL et aspirez-vous à une réelle communion?

Souvenez-vous que Jésus vécut dans une entière SOLITUDE, et que, considéré en relation avec l’homme son sentier fut un SENTIER SOLITAIRE.

Sommes-nous décidés à suivre ses traces?

Dieu s’attend à ce que nous soyons à la gloire de notre Seigneur.

Nos cœurs clament-ils comme celui du psalmiste au Psaume 73: 25: «Quel autre aurai-je au ciel que Toi? Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en Toi?»

Écoutez et méditez aussi les paroles qui se trouvent au verset 5 du chapitre 13 des Hébreux, paroles que certains docteurs versés dans les Écritures considèrent comme ayant une valeur bien plus grande que celle que nous leur attribuons généralement et qui est exprimée par la répétition du mot jamais: «Je ne te délaisserai jamais, jamais, et je ne t’abandonnerai point.»

Avec Christ, c’est la joie perpétuelle, car nous avons trouvé en Lui la clef qui ouvre la porte des richesses célestes et nous n’avons qu’à nous emparer de tout ce qu’il possède et de tout ce qu’il est.


«Car en Lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.

Vous avez tout pleinement en Lui»

(Coloss. 2: 9-10).


Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1943 - 02


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