Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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ÉTUDE SUR LA MALADIE

Une des causes de la maladie: le Péché


par Nelson Parr

Il y a plusieurs passages des écritures qui prouvent que la maladie peut être le résultat direct d'un péché. C’est le cas de Marie, sœur de Moïse.

Ce cas illustre d'une manière frappante le principe rappelé par l'apôtre (I Pierre 3: 10):

«Si quelqu’un veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses.»


Au premier abord, le jugement de la sœur de Moïse paraît sévère, mais en lisant soigneusement les paroles de Jéovah (Nombres 12: 6-9) on voit clairement la gravité de son péché. De l’abondance du cœur la bouche parle et l'état du cœur est révélé par les paroles (Matth 12: 37).

Sans entrer dans le détail, notons les points suivants:

1. Le Seigneur donne deux fois à Moïse ce titre «mon serviteur».

2. Il était le serviteur fidèle de Jéovah (v. 7).

3. Jéovah l'honore en lui parlant bouche à bouche (v. 8).

C’est un péché très grave que de parler contre de tels hommes.

Notez la question du Seigneur:

«Pourquoi donc n'avez-vous pas craint de parler contre mon serviteur?»

Notez aussi au verset 2 les mots «par nous». Ils en disent plus long qu’un grand développement. Quelle révélation d'orgueil, de vanité, d’envie et de jalousie derrière cette accusation!


L'étude de ce passage montre que:

1. La conséquence du péché de la sœur de Moïse fut qu’elle devint lépreuse, blanche comme la neige (v. 10). Quelle tragédie! Imaginez ses sentiments de remords et de honte.

2. Elle fut guérie en réponse à la prière (v. 13), après la confession du péché et la repentance.


Étudions le cas d’Asa (II Chron Chap.14 – 1516).

Voici un roi qui avait été un homme de prière, intègre et fidèle; mais QUAND VINT LE TEMPS DE L’ÉPREUVE SA FOI DÉFAILLIT.

Baescha, roi d’Israël, monta contre lui, et au lieu de se fier en Dieu pour remporter la victoire, Asa envoya de l’argent et de l’or des trésors de la maison de l'Éternel à Ben-Hadad, roi de Syrie, pour l’inciter à rompre son alliance avec Baescha, et à s’allier à lui. Asa remporta la victoire, mais celui qui atteint ses fins par de mauvais moyens est le vrai vaincu, quelque grande que puisse être pour un temps son apparente victoire.

Dieu envoya Hanani, le voyant auprès d’Asa et il prononça ces paroles:

«Parce que tu t’es appuyé sur le roi de Syrie et que tu ne t’es pas appuyé sur l'Éternel, ton Dieu... dès à présent tu auras des guerres».

Asa aurait pu se repentir, mais il ne le voulut pas. Il fut irrité contre le voyant et il le fit mettre en prison. Il opprima aussi quelques-uns du peuple. Ainsi il ne se repentit pas de sa première chute (d’avoir mis sa confiance en Ben-Hadad au lieu de Dieu) et, par conséquent, IL TOMBA DANS DE NOUVELLES FAUTES: la colère et la cruauté envers le messager de Dieu et quelques-uns du peuple.

Trois ans après (combien Dieu est patient!) il eut les pieds malades (chap. 16: 12).

Même alors il ne donna pas signe de repentance, mais il tomba de nouveau:

«Même pendant sa maladie, IL NE CHERCHA PAS L'ÉTERNEL, mais il consulta les médecins.»

Quelle folie de vouloir échapper au châtiment de Dieu en recherchant l'aide des médecins! Alors, conclusion tragique, Asa se coucha avec ses pères (16: 13).

Il est évident que la maladie d’Asa fut le résultat direct de son péché. Le verset 2 prouve que, s'il s’était repenti, s’il avait sincèrement cherché le Seigneur, il eût été guéri.

Ses médecins et ses amis se demandèrent sans doute pourquoi il n'y avait pas d’amélioration: mais Asa devait le savoir: Hanani ne lui avait-il pas parlé de Celui qui étend ses regards sur toute la terre, ne jugeant pas d’après les apparences, mais regardant au fond du cœur.

Les péchés d’Asa furent:

(1) L’alliance profane avec Ben-Hadad.

(2) L’emploi de l'argent et de l'or consacrés à l’Éternel, pour obtenir cette alliance.

(3) L’incrédulité: «Tu ne t’es pas appuyé sur l’Éternel, ton Dieu».

(4) La colère: «Il fut irrité contre le voyant».

(5) Persécution du messager de Dieu.

(6) La cruauté: «Il opprima quelques-uns du peuple».

(7) L’obstination, Il refusa de se repentir après que Dieu eut touché son corps.

Si la maladie est un châtiment de Dieu il est bien évident que la guérison doit venir, non par des moyens humains, mais par des moyens spirituels.

Quel gaspillage de temps et d’argent, et quelle présomption de la part de l'homme, cette minuscule créature de vouloir détourner ces châtiments du Père par sa force physique ou son habileté.

Le seul moyen de les détourner est de se soumettre avec humilité, repentance et foi pour obtenir la réconciliation, le pardon et la guérison.


5. Faut-il obéir aux Écritures?

L’épître de Jacques n’est pas destinée à une partie seulement du corps du Christ, mais à tous les membres de ce glorieux corps.

Les instructions concernant les malades nous montrent à qui nous devons aller, et elles pourraient suffire sans le secours d’autres textes.

Les instructions sont simples, claires et concises.

Quelqu'un parmi nous est-il malade?

Il ne s’agit pas naturellement de celui qui a le mal de tête ou une petite indisposition, mais d’un vrai malade. Le même mot est employé dans Jean 11: 3, quand les messagers viennent à Jésus et lui disent: «Celui que tu aimes est malade». On le trouve aussi dans Actes 9: 37.

Qu'il appelle les anciens de l'Église.

Ceci est clair. Cet appel est un acte de foi, il n’est pas dit: «Qu’il appelle quelque mouche du coche qui s’amuse â courir de l’un à l’autre pour oindre d’huile». Il n'est pas dit non plus: «qu’il appelle un apôtre ou une personne ayant une personnalité extraordinaire ou une puissance magnétique». IL DOIT APPELER «LES ANCIENS DE L’ÉGLISE».

Ce texte montre que si la maladie n’est pas toujours la conséquence d’un péché (s'il a commis des péchés...), elle peut être le résultat du péché; et c'est aux anciens de l’Église, non au premier venu de s’occuper de ces choses.

Il faut que le malade confesse tout péché connu et demande le pardon.

S'il refuse cette confession, il ne remplit pas les conditions voulues, il ne peut donc compter sur la guérison. IL DOIT DEMANDER À DIEU DE LUI RÉVÉLER TOUT PÉCHÉ CACHÉ.


Si les péchés sont confessés et abandonnés,

ils seront pardonnés et Dieu donnera la guérison.


Les anciens doivent prier pour le malade en l’oignant d’huile au nom du Seigneur.

Quelques-uns pensent que cette onction est un remède, une friction avec une huile curative... C’est là une interprétation très contestable. La traduction exacte du passage est:

«Qu’ils prient pour lui après l’avoir oint d’huile».

L’huile est le symbole du St-Esprit; l’onction d’huile est toujours l’acte de verser de l’huile sur des personnes, un autel ou un vase vide (Genèse 28: 18. Genèse 31: 13. Lev. 8: 10-12, 1 Sam. 16: 13).

On voit d’après ces passages que l'onction était un acte de consécration qui suppose, de la part de celui qui est oint, le don complet à Dieu de son esprit, de son âme et de son corps; elle représente la puissance du Saint-Esprit pour vivifier nos corps mortels. (Rom 8: 11). Certains pensent que ce dernier texte a trait à la résurrection, mais je ferai remarquer que le mot «mortels» désigne un corps qui est susceptible de mourir; le texte signifie que le Saint-Esprit vivifie actuellement notre corps dans la mesure de notre foi.

La prière de la foi sauvera le malade.

Qu'est-ce que la prière de la foi?

Les textes suivants le montreront: Marc 11: 22-24. I Jean 3: 21-22. I Jean 5: 14-15.

Le Seigneur ne guérit pas toujours immédiatement, c'est ce que montre le cas de Trophime, (Il Tim 4: 20) ainsi que celui d’Epaphrodite (Phil 2: 27).

Si la guérison tarde, cela peut venir d’un manque de foi de la part des anciens ou du malade ou bien d'un péché qui n’a pas été confessé.

D’un autre côté, ce peut être une épreuve de notre foi. La volonté de Dieu pour notre corps c’est la santé (III Jean, 2).

Le point capital du texte de Jacques c’est la prière de la foi, qui sauvera le malade.

Le malade a déjà exprimé sa foi en appelant les anciens; et lorsque tout péché est abandonné et que Dieu a clairement fait connaître sa volonté dans chaque cas précis, — car dans certains cas il se peut qu’il s’agisse, comme pour Élisée d'une maladie dont on doit mourir (II Rois 13: 14), — la prière de la foi remportera la victoire et le Seigneur le relèvera.

... Faut-il obéir? Si certains textes qui ont trait à la guérison divine sont susceptibles de plusieurs interprétations, en tous cas les instructions que nous venons d’étudier sont explicites.

Les vérités qui se dégagent de ce passage de l’Écriture sainte sont:

(1) La maladie peut frapper les croyants les plus sanctifiés, sans qu’ils aient commis aucun péché.

(2) La maladie peut être permise par Dieu à cause du péché.

(3) Si on confesse le péché et qu’on l'abandonne, il sera pardonné.

(4) Le malade doit appeler les anciens de l'Église.

(5) Les anciens doivent l’oindre d'huile au nom du Seigneur et prier pour lui.

(6) La prière de la foi (et non autre chose; non pas davantage la prière de la foi plus quelque chose) sauvera le malade et le Seigneur le relèvera.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1932- 09


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