Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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MÉDITATION

LA FOI QUI SAUVE

(Josué, chapitre II.)


Quand j’éprouve le besoin de fortifier ma foi, je médite sur le chapitre XI de l’épître aux Hébreux. Je vous engage à faire de même si votre foi commence à chanceler, vous verrez ce que des hommes ont accompli par la foi.

Dans cette longue liste, il y a le nom d’une femme de laquelle je désire vous entretenir. Elle n’avait rien de remarquable au point de vue moral, mais PAR SA FOI, elle s'est sauvée elle-même et a été le moyen de salut de toute sa famille.

Voilà ce que nous lisons au sujet de Rahab dans Hébreux XI, 31: «C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance.»

Les enfants d’Israël étaient justement arrivés à la veille de leur entrée dans le Pays de la Promesse. Josué eut probablement un petit moment de doute (?), car il envoya deux hommes se rendre compte auparavant de l’état du pays; et ces hommes, étant entrés dans la ville de Jéricho, furent reçus par cette femme nommée Rahab (Josué II, 2-5).

Ce n’est pas le mensonge qui honore cette femme, mais elle désira obtenir l’assurance d’avoir la vie sauve de la part des envoyés de Josué.

Elle ne réclama rien de moins que son propre salut et celui des membres de sa famille.

Cette femme fait preuve de sagesse en demandant quelque chose de tangible; une parole, une promesse sur laquelle elle pourrait baser sa foi pour sa propre délivrance et celle de sa famille. Ces deux hommes lui donnèrent leur parole.

Les âmes qui veulent arriver à l’assurance de leur salut, avoir la certitude de la délivrance ou de la guérison, ont LA PROMESSE DIVINE CONTENUE DANS LES ÉVANGILES.

Lorsque la Parole de Dieu est prêchée selon Sa volonté, Jésus guérit afin de donner au monde une preuve du salut éternel en réserve. Une personne guérie dans son corps peut ainsi saisir la preuve certaine pour le salut de son âme. Faites comme Rahab qui demanda une preuve de son salut et celui de sa famille.

Remettez-vous à la promesse de Dieu: «Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille» (Actes XVI, 31).

Restez en repos, et dans le calme de la prière et de la foi, croyez pour le salut de votre famille. Et vous, mères qui avaient des enfants rebelles, priez. Ils trouveront la vie amère et viendront au Seigneur.

Le signe de la preuve du salut de Rahab fut un petit cordon cramoisi qu’elle devait tenir attaché à sa fenêtre; c’était là le signe que la maison entière serait épargnée. Mais le salut n’était plus assuré si le cordon écarlate disparaissait.

Cette femme joint donc la foi à l’obéissance, elle attacha le cordon à sa fenêtre, ainsi que cela lui était ordonné, puis elle réunit toute sa famille sous son toit. Elle a triomphé et sa foi l’a sauvée.

Ce n’est pas sa bonté qui l’a sauvée.

Ce n’est pas non plus son honnêteté ni sa moralité qui la sauvèrent.

Dieu passa par-dessus tous ses défauts et la sauva à cause de sa foi.

Dieu lui permit d’entrer, avec sa famille, dans Son peuple.

Ensuite, elle n’appartint plus aux peuples païens, mais elle prit place avec toute sa famille dans les rangs des rachetés, grâce à sa foi et à son obéissance. Sa foi dans la Parole de Dieu qui devait s’accomplir, selon ce qu’elle avait reçu par le moyen des deux espions de Josué; elle fut sauvée uniquement à cause de sa foi.

Aujourd’hui, le salut est aussi près de vous qu’au temps de Rahab; mettez le signe rouge à votre cœur, c’est-à-dire le Sang rédempteur de Jésus, et vous serez sauvés.

Quand Dieu nous donna Jésus, nous fut donnée par là même une certitude de notre propre salut:


IL NOUS DEMANDE SIMPLEMENT L’OBÉISSANCE À SA PAROLE

ET LA FOI EN LUI.


«Le Sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché.»

Dieu voit cette goutte du Sang de Jésus sur notre cœur et il nous sauve à cause de cela. Le Sang de Jésus efface le péché et crée une vie nouvelle en nous.

Certainement, Rahab changea de vie et, sans doute, de profession; elle fut probablement guérie de son habitude de mentir (?). À Jéricho il y avait, certes, une quantité de gens plus honnêtes et plus honorables que Rahab, et aussi d’un rang social beaucoup plus élevé, supérieurs à tous égards, mais seule cette pauvre femme fut sauvée avec les siens, à cause de sa foi dans la Parole de Dieu.

Non seulement Dieu la sauva, la préserva, mais II lui fait maintenant l’honneur d’avoir son nom écrit dans le Livre de Vie et du Ciel Sans le Sang de Jésus point de salut, mais dans le Sang de Jésus, sécurité parfaite. Alléluia!

R. D. Scott

Cannes, le 10 juillet 1939

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1942 - 08


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