Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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MÉDITATION

La vraie nature de la Foi


Bien des gens croient avoir la foi lorsqu’ils n’ont seulement que l’espérance.

Dieu désire faire savoir ce qu’est la véritable foi et, en lisant les passages de l’Écriture sur ce sujet, Dieu nous révélera par Son Saint-Esprit la vraie nature de la foi. Elle nous sera donnée par une révélation de Dieu plutôt que par nos efforts pour la comprendre.

Lorsque, dans ma jeunesse, le Seigneur me guérit merveilleusement. Il me révéla «LA FOI DU FILS DE DIEU».

Examinons premièrement le passage de Marc XI, 22-26; le Seigneur Jésus dit à ses disciples «d’avoir foi en Dieu», mais la traduction littérale est «AYEZ LA FOI DE DIEU». Quelle bénédiction de savoir que le Seigneur veut nous donner:


Sa propre foi! la foi de Dieu!

Au verset 23, nous lisons: «Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne: Ôte-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute point en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir.»

En examinant le contexte, on remarque que le Seigneur Jésus avait maudit le figuier stérile, mais les disciples ne virent d’abord aucun changement dans l’arbre; ils ne virent pas les feuilles se dessécher et ils auraient pu penser: «Le Seigneur l’a maudit, mais on ne s’en aperçoit pas!»

Pourtant, immédiatement, à la parole de Jésus, la racine de cet arbre fut frappée de mort, mais... cela ne fut pas visible.


LORSQUE NOUS AVONS LA FOI EN DIEU,

IL MAUDIT LA RACINE MÊME DE LA MALADIE QUI SAPE NOTRE VIE.


Il transporte la montagne qui obstrue notre chemin. Quand II parle, Sa puissante Parole produit toujours quelque chose, car tout obéit à la merveilleuse Parole de Christ. Nous lisons dans Hébreux I, 3 qu’il «soutient toutes choses par Sa Parole puissante».

Tout est fait par Sa Parole.

Par Elle Il crée et par Elle II guérit: «IL ENVOYA SA PAROLE et II les guérit» (Psaume CVII, 20). Les disciples avaient pu être tentés de douter au sujet du figuier maudit, mais le matin, lorsqu’ils le revirent, ils s’aperçurent que l’arbre avait séché DEPUIS les racines

L’arbre avait commencé à sécher PAR LES RACINES.

Nous ne pouvons pas toujours voir immédiatement les feuilles se dessécher, mais nous pouvons croire que la Parole de puissance a frappé la racine du mal. Si nous voyions toujours les feuilles sécher, nous n’aurions pas l’occasion d’exercer la foi. Ce ne serait pas de la foi, ce serait de la vue. Lorsque nous ne pouvons pas voir immédiatement le résultat demandé se produire, c’est que Dieu nous donne:


Une occasion d'exercer notre foi

Ne nous plaignons pas de l’épreuve, elle fortifiera notre foi et lui donnera la force pour glorifier Dieu. Job dit: «S’il m’éprouvait; je sortirais pur comme l’or» (Job XXIII, 10).

Dieu éprouve notre foi comme par le feu afin de nous enrichir EN LUI. Il nous dit: «Je te conseille d’acheter de Moi, de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche.» (Apocalypse III, 18).

Parfois il semble difficile de remercier Dieu pour les dures épreuves qu’il permet de nous arriver. Si elles n’étaient pas dures, elles n’éprouveraient pas notre foi; mais en nous courbant sous Sa Main puissante, nous apprendrons à Le louer au milieu de l’épreuve et II nous rendra plus que vainqueurs.

Lorsque je racontai à ma petite fille l’histoire des trois jeunes hommes dans la fournaise ardente au temps de Daniel, je lui dis qu’un quatrième se joignit à eux; c’était le Seigneur Jésus. L’enfant s’écria alors: «Ne crois-tu pas qu’ils regrettèrent d’en sortir?»

Dieu enseigne, ainsi, de profondes vérités aux petits enfants et II nous enseigne, nous-mêmes lorsque notre cœur devient comme celui d’un petit enfant. Nous trouverons souvent dans l’épreuve une si douce communion que nous regretterons presque d’en sortir.

Vous remarquerez dans Marc XI 23-24 le mot «quelqu’un» (quiconque) et «tout». Quiconque ou quelqu’un signifie «MOI-MÊME».

Les promesses de Dieu sont merveilleuses, prions afin de ne pas être immobilisés par l’hésitation à cause de leur grandeur. «Quiconque» signifie «VOUS» et le Seigneur «VOUS» dit que si «VOUS» ne doutez pas dans votre cœur, «VOUS» pourrez obtenir «tout» ce que «VOUS» demanderez. 

Au verset 24, nous lisons: «Tout ce que vous demanderez...», autrement dit: «Tout ce que vous désirerez.» Peut-être répondrez-vous: Je ne puis pas me fier à mes propres désirs, car je pourrais demander une chose que Dieu ne veut pas m’accorder.


On ne doit pas se fier
 à ses propres désirs naturels

Mais quand on est vraiment consacré, rempli de l’Esprit, on peut se fier à Lui en toute sécurité et désirer voir s’accomplir ce qui Le glorifiera.

Laissons le Saint-Esprit agir en nous et II NOUS DONNERA DES DÉSIRS SELON LE CŒUR DE DIEU qui seront bienfaisants et à Sa gloire.

Ses désirs dépassent tout ce que nous pourrions désirer nous-mêmes. Ils sont si merveilleux, si précieux, si réconfortants, si encourageants qu’ils deviennent Ses propres soupirs en nous.

Lorsque de tels désirs sont produits dans le cœur humain par le Saint-Esprit, j’ose croire que leur réalisation est déjà accordée dès que la prière est formulée. Le mot «PRENDRE» est synonyme de «RECEVOIR».

Arrivons, maintenant, au verset 25: «Et, lorsque vous êtes debout, faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses.»

... Le ressentiment contre quelqu’un est un obstacle à la foi. Il est nécessaire, non seulement de discerner le corps mystique du Seigneur dans la Sainte Cène, mais aussi de discerner Son Corps dans chacun des membres de ce Corps. L’un ne peut pas dire à l’autre: «Je n’ai pas besoin de toi...» (I Corinthiens XII, 21). Ainsi, si nous avons encore quelque ressentiment contre quelqu’un:


Il faut se confesser à Dieu et Lui demander de nous purifier de ce péché

La personne que nous n’aimons pas pourrait être précisément celle qui offrira pour nous «la prière de la foi» (!). Il faut bien remarquer que la communion divine se développe beaucoup lorsqu’on prie les uns pour les autres. Cependant, nous pourrions objecter: «J’ai bien essayé de me réconcilier avec tel frère, ou telle sœur, mais il est impossible de l’approcher, il s’y refuse

C’est parfois très vrai, mais il nous est toujours possible de prier pour lui en demandant à Dieu de mettre entre nous deux son esprit de réconciliation. Dieu peut attendrir le cœur; nous pensons parfois que certains chrétiens n’ont pas une vie aussi spirituelle que la nôtre et nous hésitons à leur demander de prier pour nous; or, la Parole de Dieu nous dit: «Les membres du Corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires» (I Corinthiens XII, 22).

Puis Paul ajoute: «Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d’honneur à ce qui en manquait, afin qu’il n’y ait point de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres» (versets 24 et 25).

D’autre part, dans le chapitre IV des Romains, verset 16, nous relevons ces paroles: «... c’est... par la foi, pour que ce soit par grâce.» Dieu, désirant nous donner Son salut parfait, en a trouvé le moyen.

Ce salut ne pouvait être ni acheté, ni gagné, mais il devait y avoir une condition et cette dernière ne pouvait être autre que la foi.

Quelle est la réponse à la question du Psalmiste: «Comment rendrai-je à l’Éternel tous Ses bienfaits envers moi?» (Psaume CXVI, 12) (?). Elle est donnée au verset suivant: «J’élèverai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Éternel.»

Que lui rendrai-je? Je lui offrirai ce qu’il m’a déjà donné Lui-même; «sans la foi, il est impossible de Lui être agréable» (Hébreux XI, 6).


LA FOI, C’EST: PRENDRE, CROIRE ET RECEVOIR;

CE N’EST NI ESPÉRER, NI ATTENDRE.


Si l’on nous offre un cadeau, nous n’offrirons pas, à notre tour, de le payer, ce ne serait pas un cadeau. Pourquoi ne pas essayer de Lui plaire en acceptant tout ce qu’il nous donne en Christ?

Remarquons encore ce qui est dit au sujet de la foi d’Abraham, dans Romains IV, 17: «Je t’ai établi père d’un grand nombre de nations». Il est notre père devant celui auquel il a cru, «Dieu, qui appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient».

La foi appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient, Or, nous pouvons avoir eu:


Une foi intellectuelle

Ce n’est pas la foi vivante qui appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient réellement. Cependant, QUAND NOUS PRENONS DIEU AU MOT, comme le fit le père de ce pauvre épileptique, en disant: «Je crois, viens au secours de mon incrédulité» (Marc IX, 24), DIEU NOUS AIDERA À CROIRE DU CŒUR et non seulement de la tête.

Si nous nous soumettons à la volonté de Dieu, refusant de douter, Dieu mettra dans cette volonté soumise Sa propre foi.

Quand nous découvrons l’incrédulité dans notre cœur, confessons-la comme un véritable péché et demandons à Dieu de nous en purifier par Son Sang précieux.

Emparons-nous des promesses de Dieu et croyons-les, car La Parole de Dieu est vraie et Lui demeure fidèle.

L’Éternel dit aux malades: «Je suis l’Éternel qui te guérit» (Exode XV, 26).

Le verbe est au temps présent; répondons-Lui:

«Tu es le Seigneur qui ME guérit.»

Quand nous n’avons personne pour nous aider, louons Dieu et demandons-Lui que tout ce qui est en nous soit soumis à Sa volonté.

Parfois, les enfants de Dieu prient un certain temps, puis n’attendent pas la réponse. C’est comme si l’on appelait quelqu’un au téléphone et qu’on quitte l’appareil sans se soucier de la réponse.

Que le Seigneur nous révèle la vraie nature de la foi, la foi qui appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient.

Si nous avons cette foi en priant, nous remercierons Dieu pour la réponse.

L’assurance sera dans notre cœur et même s’il y a un délai, nous pourrons rester dans la louange jusqu’à ce que la chose soit accomplie.

Enfin, souvenons-nous de la déclaration de Romains X, 17: «La foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Christ.»

Nous aurons cette foi vivante surtout par la méditation sur les promesses de Dieu EN LES PRENANT POUR NOUS-MÊME. Le Saint-Esprit répand l’amour de Dieu dans nos cœurs et produit la foi puissante dans la vie.

Carrie Judd Montgomery

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1942 - 07


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