Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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DANS LA TEMPÊTE


Là-bas sur le lac de Génésareth, une frêle embarcation est surprise par l'orage: les hommes de bord, tous pêcheurs de leur métier, rament à force de bras contre les vagues en furie pour aborder au rivage, mais en vain.

Exténués, à bout de souffle et de courage, il pousse ce cri de détresse: «Nous périssons» oubliant sans doute celui qui pourrait les délivrer «l'Homme» dormant à la poupe et qui semble insouciant du danger, des tourments de ses compagnons de misère qui, eux, luttent désespérément coutre les éléments déchaînés.

Il dort et nous périssons! quel homme étrange, original...., réveillons-le; aussitôt animés d'une même pensée, d'un même cœur, d'une seule voix, ils s'écrient «Rabbonni, sauve-nous nous t'en prions».

Mais, oh surprise! le Maître se lève d'un bond et commande aux vents et à la mer qui lui obéissent. Quel triste spectacle que celui d'être aux prises avec les forces de la nature sur une mer démontée par la tempête.


Ce récit me remet en mémoire un drame de la mer dont je fus témoin il y a un peu plus de 25 ans pendant une traversée de la Méditerranée: c’était en 1908 au mois de novembre, j'étais encore jeune recrue et fus embarqué sur le quai de la «Joliette» avec quelques centaines de camarades à bord du Paquebot-poste «Ville d'Alger» faisant alors le service Marseille-Alger et vice-versa

Au beau milieu de la nuit alors que le bateau franchissait les «fameux courants» du golfe du Lion, un orage se leva et devint de plus en plus violent menaçant la sécurité du navire et des passagers à tel point que le Capitaine dû faire évacuer le pont et descendre tout te monde dans les cales infectes ou on s'entassa pêle-mêle comme des moutons en cages,

Pendant les deux ou trois heures que dura l'orage, tout le monde était en proie à la plus vive inquiétude, l'équipage même avait rarement vu pareille tempête.

Se voyant en réel danger un jeune homme, une recrue fut pris soudain d'un nostalgique désespoir à la pensée qu'il ne reverrait plus ici-bas sa famille; devenu tout à coup fou de douleur et d’angoisse, d'un bon il enjambe le parapet du pont et s'élance dans les flots tumultueux écumant de rage où il fut je suppose, bientôt la proie des requins affamés. On ne s’aperçut de sa disparition qu'au débarquement.

Le Camarade auquel il avait confié son funeste projet l'avait bien dissuadé, mais en vain; son témoignage servit de preuve de la fatale volontaire détermination d'en finir avec la vie.


* * *


Ce fait divers, entre beaucoup d'autres, a quelques rapports avec notre texte. C’est une image frappante de la vie de chaque individu et de l'humanité en général. Lequel d'entre nous en effet ne s'est pas trouvé dans le cours de son existence en proie à une détresse quelconque?

Dans la souffrance morale ou physique, dans le dénuement, peut-être l’adversité, le découragement; notre frêle embarcation lancée sur l'océan de la vie a été souventes fois à la merci des intempéries et a failli sombrer, peut-être même avons-nous fait naufrage quant à la foi, victimes des récifs de ce monde de corruption.


Engagés dans une lutte individuelle contre toutes les vagues démoniaques en furie, balayant et détruisant toutes nos espérances, nos dernières ressources morales et spirituelles étant épuisées, aurons-nous encore la suprême volonté de braver jusqu'à la fin le destin maudit, ou serons-nous engloutis â jamais dans l’océan de boue sans aucun espoir de salut?

Ayons bien conscience du danger qui nous menace, il s’agit de vaincre ou mourir!


Si nous ne voulons pas être perdus pour l'éternité,

ayons la foi qui sauve!


Cette même foi que possédaient les trois cents guerriers de Gédéon qui, fatigués, poursuivaient toujours I'ennemi (Juges 8, 4) jusqu’au triomphe final.

Si nous sommes désemparés par les puissances corruptrices, dans un dernier sursaut d’énergie AYONS LE COURAGE DE CRIER À DIEU en fixant nos regards sur Jésus le Fils de Son Amour, le maître de nos destinées.

Mais me direz-vous, Il dort et n’écoute plus nos requêtes?

NON! IL VEILLE ET IL NOUS CONDUIRA AU PORT!

Répétons après les disciples du lac de Génésareth celle phrase sublime: «Seigneur sauve-nous, nous t'en prions.»

Dès cet instant cessons de vouloir triompher par nos propres forces, alors seulement Il interviendra, Sa Parole sera la bienvenue, elle sera salutaire. Il nous répondra avec amour, avec fermeté.

Cinglante aussi sera Sa réponse: «Gens de peu de foi pourquoi avez-vous peur?»

Ah! comme l’homme est lent à croire!

Que fait le Maître dans le récit de notre texte? Matth. 8, 25:

1) II se lève,

2) Il impose le silence aux vents et à la mer,

3) Il se fit un grand calme.

Ô, miracle de la puissance divine! Qui est celui-ci à qui les vents et la mer obéissent? C’est Jésus, suivez-le.

Avec Jésus pour Capitaine, plus rien à redouter: ni orages, ni récifs, ni naufrages.

Avec Jésus pour pilote contre vents et marées nous aborderons sans heurts au port éternel. Alléluia!

Cœurs découragés, abattus:

regardez à Christ élevé en gloire,

Implorez Son pardon,

Acceptez Sa grâce

et vous retrouverez le repos perdu, la paix parfaite, l'espérance et la vie éternelle.


Comment échapperez-vous si vous négligez un si grand salut? Héb. 2.

Vous n’échapperez pas: car le salaire du péché c'est la mort, Rom. 6. 23.

Pour échapper au terrible châtiment qui attend tout rebelle, acceptez simplement le Don de la grâce de Dieu, Jésus: criez à Lui, car il est le seul médiateur entre Dieu et les hommes 1 Tim, 2, 5.

IL N'Y A DE SALUT EN AUCUN AUTRE parce qu’il n'y a sous le ciel AUCUN AUTRE NOM donné aux hommes par lequel nous devons être sauvés.

Regarde, âme angoissée, au mourant du calvaire

Regarde à Christ sur la croix élevé.

C'est là qu'est ton sauveur, comtemple-le mon frère.

Un seul regard et sois sauvé

Regarde et crois. Oh regarde à la croix.

G. F.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1934- 04


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