Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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MÉDITATION


La Croix dans le cœur de Dieu


«L’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde» (Apocalypse XIII, 8).

Il est réconfortant et merveilleux de diriger sa pensée vers l’Agneau immolé au Calvaire; au Seigneur Jésus qui a versé Son sang pour nous. Le cœur se trouve à la fois, rempli de tristesse et de joie quand nous pensons au sacrifice expiatoire de notre Seigneur et Sauveur. Or, nous ne voyons pas dans la croix de Christ, une simple croix de bois, mais bien L’ŒUVRE ENTIÈRE DE LA RÉDEMPTION.

Non seulement cette œuvre elle-même, mais tout ce qui a été accompli par elle. Entretenons-nous brièvement de ce grand sujet ayant simplement en vue de faire pénétrer dans notre cœur une idée bien claire à cet égard.


La prescience éternelle de Dieu

La prescience de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ se trouve impliquée dans cette déclaration; «L’Agneau immolé DÈS LA FONDATION DU MONDE.»

Réfléchissons bien: de toute éternité.

Dieu savait toutes choses; tout ce qui serait dit et fait dans le monde. Il avait élaboré Son propre plan de toute éternité.

On est rempli d’admiration à la pensée de l’éternelle préconnaissance de Dieu, telle qu’elle se trouve exposée dans ce verset. Dieu avait prévu le péché; Il savait que l’homme tomberait dans la désobéissance; mais II avait tout préparé dans Sa prescience dès la fondation du monde!

Cette déclaration est appuyée, dans la Parole de Dieu, par une autre qui lui est semblable: I Pierre 1: 19-20 où nous lisons:

«... le précieux sang de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps...», et nous avons là une nouvelle preuve de la prescience éternelle de Dieu.


Le plan éternel de Dieu.

Ce texte révèle aussi le plan éternel de Dieu; selon ce plan divin et éternel, Christ devait mourir.

Le passage de l’épître de Pierre l’enseigne aussi: «... PRÉDESTINÉ avant la fondation du monde». Le passage de l’Apocalypse porte le mot «dès» ou «depuis la fondation du monde» et celui de Pierre emploie le mot «avant» la fondation du monde. Nous avons donc là, le plan éternel de Dieu.

Nous avons lieu de nous réjouir de ce que Dieu a un plan qui ne peut être altéré par les fautes et le péché de l’homme. La pensée fondamentale que nous désirons faire ressortir n’est pas seulement celle qui concerne la prescience éternelle de Dieu ou son plan éternel, mais cette merveilleuse et profonde pensée:


L'expiation éternelle de Dieu.

L’Agneau de Dieu fut immolé dès la fondation du monde! Avons-nous bien réfléchi à cela?

Ce texte révèle l’expiation éternelle, par la croix, dans le cœur de Dieu.

Quand le Seigneur Jésus mourut sur la croix, l’amour de Dieu nous fut révélé ainsi que le moyen par lequel IL pouvait nous pardonner.

L’œuvre de Jésus-Christ fut révélée; cette œuvre qui pouvait seule satisfaire à l’amour et à la justice de Dieu ainsi qu’à notre propre conscience. Nous savons maintenant que notre péché est ôté, car un sacrifice suffisant a été offert.

Le Seigneur Jésus savait parfaitement tout; nous croyons que, même dès ses jeunes années, il savait déjà quelque chose, au sujet de sa mort sur la croix, car, dans une certaine occasion il dît: «Il faut que je m’occupe des affaires de mon Père». Il était alors à Jérusalem, lieu du sacrifice. Nous ne pouvons pas savoir à quel point la connaissance de Jésus était avancée, quand il était enfant, dans son humanité. Mais dans sa divinité, il savait tout. Cependant, étant enfant, nous ne savons s’il vint à la conscience et à la réalisation des vérités spirituelles; il est probable que dès ses jeunes années, l’ombre de la croix assombrissait son horizon.

Ce fut donc pendant une période bien supérieure à quelques jours seulement qu’il sut quel serait le mode de son exécution. L’ombre de la croix s’étendit sur sa vie entière.

Pourrions-nous imaginer ce que notre vie serait si nous avions dès notre enfance la certitude qu’à l’âge d’une trentaine d’années nous serions méprisés, cruellement maltraités et finalement crucifiés?

Cela équivaudrait à des centaines d’agonies et de morts. Combien fut grand son amour pour nous en acceptant cette mort lente de chaque jour! Cela nous semble merveilleux, mais le Seigneur Jésus, le Père et le Saint-Esprit le savaient déjà avant que Jésus quittât la gloire.

Ils le savaient avant la fondation du monde; ils le savaient de toute éternité! II n’exista jamais un temps où la chose leur fût inconnue et ce texte nous montre que la croix était dans le cœur de Dieu de toute éternité.

Combien la création de l’homme qui devait tomber dans le péché devait-elle coûter à Dieu qui le prévoyait de toute éternité. Aussitôt qu’IL le vit (je parle à la manière des hommes), aussitôt, son cœur fut brisé, au temps bien éloigné de nous dans l’éternité. Il dit: «Nous devons agir pour sauver!» Le Seigneur Jésus dit: «J’irai». Le Saint-Esprit ajouta: «J’irai aussi faire mon œuvre dans le cœur de l’homme

On pense que le Seigneur mourut d’un «cœur brisé». Ce ne fut pas seulement de ses blessures, mais aussi de l’angoisse de son esprit et sous le poids écrasant du péché du monde, qu’IL mourut, LUI le substitut de l’homme pécheur.

Toute l’ingratitude et la vilénie qui avaient été commises, étaient sur LUI et brisaient son cœur. Les docteurs médecins qui ont étudié de près le fait de la crucifixion déclarent que l’eau et le sang qui coulèrent de son côté sont la preuve de ce qu’on appelle «un cœur brisé». Ce phénomène est produit par «un cœur brisé». Or, ce qui fut manifesté sur la croix par le «cœur brisé» de Christ était dans le cœur de Dieu de toute éternité à cause du péché de l’homme.

Lorsque David fut chassé de son royaume, il traversa le Jourdain et monta en pleurant la pente opposée, à cause de son fils rebelle Absalom. Absalom brisa le cœur de David son père.

Bien-aimés, nous avons brisé le cœur du Seigneur; nous avons brisé le cœur de Dieu. Mais du cœur de Dieu, brisé, a découlé l’amour expiatoire que nous n’aurions jamais connu si nous n’avions été des fils prodigues.


«L’AGNEAU A ÉTÉ IMMOLÉ DÈS LA FONDATION DU MONDE.»


Nous ne trouvons pas de paroles pour exprimer notre admiration. Cette simple phrase exprime ce qui était dans le cœur de Dieu!

Quel amour! quelle humilité! Quelle douceur! Dieu, Lui-même, décida, des millions d’années à l’avance, la rédemption par le Seigneur Jésus-Christ.

Notre amour ne peut s’empêcher de grandir à l’égard de Dieu en pensant à Son amour!

Nous avons là la révélation de l’amour divin que nous n’aurions pu imaginer.

Bien-aimés; l’expiation est éternelle dans le cœur de Dieu. Il y a en LUI une garantie en vue de toute éventualité.

Chaque pécheur peut recevoir la vie éternelle, et cette vie en nous, répandue en sacrifice d’amour reflétera pour toujours la croix dans le cœur de Dieu.

Auteur inconnu.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1942 - 04


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