Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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ANALOGIES BIBLIQUES


Je suis Je Dieu d’Abraham, d'Isaac et de Jacob, ainsi s’exprime l'Éternel qui veut se révéler à Moïse. Exode III: 6; Matt. XXII: 31-32.

Baptisant dans le nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, lisons-nous l'ordre d'évangéliser donné par Christ à ses envoyés.

N’y a-t-il pas quelque relation d'analogie entre ces deux paroles? Il nous semble que oui, et c'est là ce que nous allons essayer de démontrer dans cette étude.

Et voici le principe d'abord posé: à l'origine du peuple d'Israël nous avons une figure de la Trinité:

Abraham: le Père;

Isaac: le Fils;

Jacob. Israël: l'Esprit.

Abraham est par la chair, autrement dit HUMAINEMENT, selon les lois ordinaires, le père du peuple d'Israël, lequel peuple, dans l'Ancienne Alliance, est considéré comme le peuple de Dieu.

SPIRITUELLEMENT c'est-à-dire dans le domaine de la foi, ce même Abraham est le père de tous les croyants authentiques sans distinction d'origine. Voir Romains IV: 13-18 ou Paul affirme que Abraham est le père de tous ceux, Juifs et païens, qui possèdent une foi semblable à celle du patriarche, et Galates III: 6-8 où il déclare:

Reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d'Abraham. Aussi l'Écriture prévoyait que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham; Toutes les nations seront bénies en toi.

D'ores et déjà nous pourrions dire Abraham est une figure du Père céleste, ce qui suit le prouve encore davantage

Les Israélites, descendants d'Abraham par la chair, ne sont cependant pas ses enfants s’ils n’ont pas la foi.

Et par «foi» il faut entendre, non la croyance plus ou moins vague, mais LA FOI POSITIVE QUI RÉALISE LE SALUT ET SE MANIFESTE PAR LES ŒUVRES, «Abraham crut à Dieu et cela lui fut imputé à justiceRom III: 6.

Jésus dit à des Juifs: Si vous étiez enfant d'Abraham vous feriez les œuvres d‘Abraham..... vous avez pour père le diable. Jean VIII: 37-44.

De son côté le grand apôtre dit aux Rom. IX: 6-8:

Tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël et pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants, mais il est dit; En Isaac sera nommée pour toi une postérité, c’est-à-dire que ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité.


La foi, digne de ce nom, suppose l'action divine dans le cœur et à laquelle on n'a pas résisté:

La foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la Parole de Dieu. Rom. X: 17. C’est pourquoi Jean-Baptiste osait dire aux pharisiens:

Ne prétendez pas dire en vous-mêmes: nous avons Abraham pour père, car je vous le dis, de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham Matt. III: 9.

Et Jésus dit de Zachée, un juif qui se convertit, cette parole qui dût être étonnante, voire énigmatique, à ses auditeurs:

Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, car celui-ci est aussi un fils d'Abraham. Affirmation en apparence bien inutile, et pourtant très significative, car dans la pensée du Maître elle était synonyme de celle-ci: fils de Dieu.


Deux passages des Écritures sont merveilleux de clarté et de profondeur, ils contiennent de sublimes révélations du Saint-Esprit à l'apôtre Paul.

C'est d'abord Rom. IX: 24-26.

«Ainsi nous a-t-il appelés non seulement d'entre les Juifs, mais encore d'entre les païens, selon qu'il le dit dans Osée; J'appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n'était pas la bien-aimée; et là où on leur disait: Vous n’êtes pas mon peuple! ILS SERONT APPELÉS FILS DU DIEU VIVANT

Quel coup à l'orgueil de race des Juifs plus ou moins pharisiens! En lisant Osée ils croyaient voir uniquement un relèvement politico-religieux des Israélites, faveur divine pour leur seule nation, et le Saint-Esprit parlant par le prophète prévoyait, au contraire, le fait grandiose de l'admission au salut, à la vie éternelle, et donc comme membres du peuple de Dieu de millions d'hommes de toutes origines: toutes les nations seront bénies eu: toi. Alléluia! Lire Éphésiens II: 11-22.

Ensuite nous avons Gal. III: 36-29:

Vous êtes tous fils de Dieu PAR LA FOI EN JÉSUS-CHRIST; vous tous qui avez été baptisés en Jésus-Christ, vous avez revêtu Christ.

Il n'y a plus ni Juifs, ni Grecs.... Si vous êtes à Christ vous êtes la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse.

Les Juifs couraient parfois la terre et la mer pour faire des prosélytes, mais le plus souvent ils n'en faisaient que des formalistes dignes de la géhenne. Matt XXIII: 15. Ces prosélytes n'étaient en aucune façon enfants d'Abraham, mais Christ en expiant le péché au Calvaire fait mieux que des prosélytes, il crée des hommes nouveaux en appelant les pécheurs à la repentance et à la foi.

Il les fait:

enfants d'Abraham PAR LA FOI,

fils de Dieu PAR LA FOI.

Ils sont héritiers d'Abraham,

ils sont héritiers de Dieu. Rom. IV: 13-16; VIII: 17.

Nous ne croirons pas forcer l'interprétation en disant: Abraham, le premier des trois ancêtres du peuple d'Israël, notre père à tous par la foi, est une figure du Dieu créateur, première personne de la Trinité, notre Père céleste.

Et après Ésaïe, nous nous écrierons:

Tu es notre Père, car Abraham ne nous connaît pas, et Israël ignore qui nous sommes: c'est toi, Éternel, qui es notre Père.

J'ajouterai: mon cher lecteur, garde-toi de sentiments pareils à ceux des pharisiens.

Ne te glorifie pas d'appartenir à telle ou telle religion, à telle ou telle église, comme les pharisiens s'enorgueillissaient d'être de la race d'Abraham, membres du peuple élu.

En paraphrasant Gal. VI: 15, il peut être tenu ce langage:

Car ce n'est rien que d'être ou n'être pas inscrit sur le registre d'une église, d'être ou ne pas être affilié à un groupement religieux; ce qui est quelque chose, c'est d'être une nouvelle créature.

Car dans tous les temps le vrai peuple de Dieu a été seulement composé de ceux qui ont consenti à subir soit en pleine connaissance de cause, soit sans pouvoir en analyser les raisons, l'influence vivifiante ou sanctifiante de l'Esprit de Dieu. Rom. Il: 13-16.

Pour toi qui as la connaissance, tu dois obéir de cœur à la règle de doctrine qui t'a été donnée par l'Évangile, Rom. VI: 17: examinant ce qui est agréable au Seigneur.

Or, il y a de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, c'est-à-dire pour un homme qui est résolu à marcher coûte que coûte dans le chemin de la fidélité envers le Christ de Dieu qui l'a sauvé.

(À suivre)

O. Guillaume

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1934- 03


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