Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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L’ÂNON

Luc XIX, 29-44.


1) C’était un ânon qui avait été racheté par un agneau (Exode XIII, 13).

2) Un ânon sur lequel personne n’était encore monté, qui fut dompté de suite par Jésus.

3) Un ânon attaché à un mur.

4) Un ânon qu’on ne voyait plus quand: Jésus le montait, il disparaissait sous les vêtements du Seigneur.

5) Dites: «Le Seigneur en a besoin.»


Le Seigneur cherche encore de nos jours des disciples qui veulent bien se laisser diriger par LUI; il faut qu’ils remplissent les mêmes conditions que le petit ânon en question.

Nous sommes: appelés à porter Jésus dans le monde, porter Son Nom et Son Message et pour cela, il faut, premièrement, avoir été racheté, c’est-à-dire «être sauvé».


Quelqu'un qui n’est pas «sauvé», «racheté»

ne peut être utilisé par le Seigneur pour Son Œuvre.


a) Voulez-vous servir Jésus? Il faut d'abord être «racheté».

b) Ensuite il faut vous laisser conduire par le Seigneur. Il ne peut rien faire de quelqu’un qui ne lui a pas entièrement livré sa volonté.

c) Êtes-vous encore attaché à la muraille des «traditions religieuses»? Dieu ne peut se servir que de ceux qui sont «détachés» de ces choses et réellement libres.

d) Il nous faut être prêts à disparaître en la présence de Jésus comme l’ânon disparaissait sous le Seigneur; on ne voyait que Jésus. Sommes-nous prêts à être oubliés, effacés devant le Seigneur, pour qu’on ne voie que LUI?

Jésus s’est présenté pour soulager et enlever les fardeaux et non pour s’imposer. C’est pour cette raison que Jésus ne fut pas accepté comme roi. Si les Juifs l’avaient accepté comme Roi, il serait mort quand même, car l’Empereur romain se serait chargé de l’exécuter. Il aurait été seul responsable de la mort de Jésus, dans ce cas, tandis que maintenant il en partage la responsabilité avec les sacrificateurs et les Juifs.

Hosanna signifie: «Sauve, nous te prions.» Les pharisiens n’aimaient pas tellement le bruit, ils voulaient faire taire les disciples. Leur religion était quelque chose d’austère, il ne fallait pas s’extérioriser. Mais quand Jésus est là il y a du mouvement. On ne peut pas rester muet; il y a là des âmes vivantes et non des pierres tumulaires.

Que sommes-nous, des pierres tumulaires ou des enfants de Dieu?

Jésus pleura sur Jérusalem et non sur Lui-même, alors qu’il aurait eu de nombreuses raisons de le faire puisqu’il savait ce qui devait Lui arriver.

Le cri de la foule en délire: «Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants» (Matthieu XXVII, 25), S’EST RÉALISÉ ET SE RÉALISE ENCORE DE NOS JOURS.

La parole de Jésus rapportée en Luc XIX, 43-44, se réalisa en l’an 33 et en l’an 70; Jérusalem subit alors un siège affreux et fut entourée de tranchées. Un million de Juifs périrent et la malédiction s’accomplit.

Les chrétiens alors avaient fui selon l’avertissement de Jésus.

R. D. Scott

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1941 - 04


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