Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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TÉMOIGNAGES


«Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.» (Marc X, 27.)

En 1932 ma mère se fit une égratignure à la cheville, droite. Elle ne prit pas garde à si peu de chose, mais, le lendemain, elle en souffrit et quelques jours plus tard, il se forma une petite plaie à cet endroit. Le docteur déclara que la guérison serait longue et les soins fort coûteux, car il s’agissait d’un «mal perforant».

Catholiques pratiquants, nous fîmes, selon l’habitude, plusieurs neuvaines et nous allâmes dans beaucoup d’églises sans aucun résultat. C’est alors qu’une Religieuse donna des soins à ma mère jusqu’en 1936. Puis, ayant entendu parler d’un guérisseur, nous allâmes le consulter.

Après avoir fait des «signes de croix» sur la plaie, il déclara la guérison certaine dans trois jours; hélas! le lendemain, la jambe était affreusement enflée et les chairs durcies.

Appelé de nouveau, le docteur essaya plusieurs remèdes, tantôt à chaud, tantôt à froid, mais... comme auparavant, sans aucun résultat! Lassé, lui-même, il en vint à nous déclarer: «Si vous connaissez un remède de cuisine, essayez-le; si vous avez la foi, priez, car ce mal est incurable.»

Comprenant que la science était impuissante, je me rendis chez un autre guérisseur qui se disait «prophète» et nous suivîmes ses conseils. Nous quittâmes l’Église Catholique et nous n’employâmes plus aucun remède pour la guérison de la plaie. Ma mère fut traitée par cet homme pendant trois années consécutives, mais ni les prières, ni les impositions des mains ne donnèrent aucun résultat, au contraire, le mal s’aggrava. C’est ainsi que nous quittâmes ce guérisseur.

En 1939, un nouveau mal se déclarait. Atteinte d’un mal (?) au ventre, ma mère avait crise sur crise, de sorte que le 2 mars 1939, je dus appeler la famille, car notre malade se mourait; elle ne reconnut personne des siens, ses yeux étaient déjà voilés! C’est alors qu’un ami m’avertit qu’une jeune femme de Lille avait assisté à des Réunions évangéliques, dans une «Assemblée de Réveil» et avait été émerveillée de l’enseignement biblique et de la sincérité des prières; cette dame fit venir chez nous le pasteur de Calais, M. Marc Nicolle, le samedi 4 mars.

Après l’onction d’huile et l’imposition des mains, ma mère ouvrit les yeux. Le 7 mars, à une nouvelle visite du pasteur, elle parla avec lui. Enfin, le 9 mars, elle alla à sa rencontre lorsqu’il arriva chez nous. Alléluia! Il y avait trois semaines qu’elle ne prenait plus aucune nourriture et la famille avait déjà préparé le deuil. Il s’agit donc, non seulement d’une guérison, mais d’un miracle. Gloire au beau Nom de Jésus! Ma mère est âgée de 55 ans et elle est heureuse de pouvoir rendre son témoignage à la Gloire de notre merveilleux Sauveur.

Mme K., pour Mme L., Coudekerque-Branche (Nord).


* * *


J’étais, sur le point d’être maman quand, le 20 avril 1936, mon mari mourut de la phtisie galopante. Le docteur qui le soignait m’avertit en ces termes: «Madame, vous ne pourrez élever votre enfant à cause de l’état de santé de votre mari.»

Le 20 avril 1936 je donnais le jour à une petite fille qui se développa normalement jusqu’à l’âge de six mois. Puis, elle eut toutes sortes de malaises et commença à languir. Elle ne dormait plus et ne digérait pas même le lait maternel. Je dus la sevrer à l’âge de quatorze mois, ce fut un «coup fatal», car elle eut de l’entérite et le docteur me dit: «Que voulez-vous? Elle tient çà de son père.» Elle était d’une pâleur extrême, mangeant à peine et devenait blême au moindre, coup de vent. Ainsi, il fallut redoubler de soins pendant trois ans consécutifs,

Le 4 mars 1939, alors que M. Marc Nicolle venait voir ma mère je demandai l’imposition des mains pour ma petite fille. Quelques jours plus tard, elle-même réclama à manger, chose extraordinaire, elle commença à faire aussi de bonnes nuits. Dieu avait répondu à nos prières, car, dès cette époque, l’enfant se développa normalement et rapidement.

Ce même mois de mars 1939, elle passa un examen radioscopique et le spécialiste qui l’examina déclara sa surprise en ces termes: «Madame, votre enfant n’a absolument rien!»

Pensez si mon cœur de mère fut heureux «dans le Seigneur». Maintenant ce n’est plus la fillette chétive et pâle, mais c’est l’enfant forte aux joues colorées. Je ne vous dis pas combien de semelles elle use, ni si elle est toujours bien sage!... Que Dieu soit loué pour toute Sa bonté envers nous! Gloire au beau Nom de Jésus, notre merveilleux Sauveur: car c’est la seconde guérison dans notre famille.

Mme K., Coudekerque-Branche (Nord)

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1941 - 03


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