Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

----------

GARDEZ-VOUS D’ÊTRE TROUBLÉS

(Matthieu XXIV, 6.)


Lire Psaume XXVII, 1 et 5.

Le Maître nous avertit: «Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres», puis il ajoute: «gardez-vous d’être troublés».

L’apôtre Paul, après avoir reçu une révélation des plans de Dieu à l’égard d’Israël et du monde païen, déclare: «Que ses jugements sont insondables et ses voies incompréhensibles!» (Romains XI, 33).

Cependant, les voies de Dieu, que personne (même parmi les sages et les prudents de ce monde) ne peut découvrir, furent révélées à Moïse (Psaume CIII, 7). Le Seigneur qui, dans sa grâce, fît connaître ses voies à Moïse, par la révélation de Son Saint-Esprit, en donne connaissance aussi à ses humbles serviteurs aujourd’hui (I Corinthiens II, 10).


À la naissance de Moïse, l’Égypte était sous le joug d’un Roi qui décréta la mort de tous les enfants mâles hébreux. Mais les parents de Moïse avaient mis leur foi en Dieu et, par un miracle de la grâce, l’enfant voué à la mort par Pharaon, trouva place à la cour royale.

Bien que Moïse eût été instruit dans toute la sagesse des Égyptiens et qu’il était puissant en paroles et en actions, il ne pouvait, cependant, par lui-même, apporter aucune délivrance à son peuple. Mais, le Seigneur lui fît connaître Ses voies, dans la solitude du désert, en lui parlant dans le buisson ardent.

«J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs... Maintenant, va, je t’enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir mon peuple d’Égypte» (Exode III, 7-10).


À l’arrivée du prophète de Dieu, des jugements terribles s’abattirent sur l’Égypte. L’un de ces jugements consista en d’épaisses ténèbres qui couvrirent tout le pays. Mais les enfants d’Israël avaient la lumière dans leur contrée. Cette «plaie» avait été prédite par le prophète, en ces termes: «Voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité, les peuples» (Ésaïe LX, 2).

Mais, à mesure que ces ténèbres épaisses couvrent le monde, les enfants de Dieu jouissent de la lumière au milieu d’eux. L’apôtre nous dit encore:

«Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne, comme un voleur dans la nuit, vous êtes tous des enfants de lumière et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des ténèbres. Ne dormons donc point, comme les autres, mais veillons et soyons sobres» (I Thessaloniciens V, 4-6).

Un jour arriva où l’Égypte fût mûre pour un Jugement plus grand encore. Dieu en donna connaissance à Moïse auparavant. Les enfants de Dieu devaient être préservés SI le sang de l'agneau était visible sur les poteaux de leurs portes. Pendant cette terrible nuit, la Parole de Dieu pour les siens fut la suivante: «Je verrai le sang et Je passerai par-dessus vous et il n’y aura pas de plaie qui vous détruise quand Je frapperai le pays d’Égypte» (Exode XII, 13).

Le Jugement tombait sur l’Égypte, mais le peuple de Dieu était à l’abri et délivré de Sa Colère. Les «saints» actuellement à l’abri du Sang de Christ, peuvent déclarer avec l’apôtre:

«Dieu ne nous a pas destinés à la Colère, mais à l’acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ» (I Thessaloniciens V, 9), et aussi: «Jésus, qui nous délivre de la Colère à venir» (I Thessaloniciens I, 10).

À mesure que les Jugements tombaient sur l’Égypte, la colère de Pharaon se manifestait de plus en plus contre les enfants d’Israël.

Quelle fut, alors, la réponse de Dieu?

Elle se résume dans les accents d’Exode XV, 6 à 11. Le Seigneur a sa manière d’agir envers les oppresseurs de Son peuple; ainsi les «saints» n’ont-ils rien à craindre, ni à s’inquiéter au moment où les nations sont bouleversées, car ils entendent, comme un murmure, la voix de leur Seigneur: «Gardez-vous d'être troublés!»

Les Jugements du monde actuel parlent ouvertement de la réalisation de cette parole prophétique:

«Je suis vivant, dit le Seigneur l’Éternel: à main forte, à bras étendu, à courroux déchaîné, je régnerai sur vous» (Ezéchiel XX, 33, version B. A.).

Le prophète Ézéchiel fut transporté par l’Esprit dans le temple de Dieu pour y voir l'abominable idolâtrie dans laquelle Juda était tombé; il vit «les choses faites dans les ténèbres» (Ézéchiel VIII, 12). Cependant dans ces tristes jours d’apostasie, presque totale, il v avait encore un reste saint, séparé de cœur pour le Seigneur et vivant pour Lui.

Le Seigneur, est-il dit, parla à un homme vêtu de lin, portant un écritoire à la ceinture, et il lui dit: «... fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui se commettent» (Ézéchiel IX, 4).

Ensuite, s’adressant aux six hommes portant à la main un glaive meurtrier, Il leur dit:

«... frappez; que votre œil soit sans pitié et n’ayez point de miséricorde... mais n’approchez pas de quiconque aura sur lui j la marque; et commencez par mon sanctuaire» (Ézéchiel IX, 5-6).

Nous trouvons des paroles similaires dans le Nouveau Testament, par exemple: «Car, c’est le moment où le Jugement va commencer par la maison de Dieu, or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu? Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l’impie et le pécheur?» (I Pierre IV, 17-18).

Celui qui est la tête de l’Église dira alors, aux tièdes et aux apostats:

«Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche» (Apocalypse III, 15-16).

Nous nous souvenons des solennelles paroles du Seigneur, il y a 29 ans, dans l’une de nos Conventions, au moyen du «parler en langues «avec «interprétation»: «Priez, afin de ne pas devenir tièdes!»

Le Seigneur mettra un sceau sur ceux qui sont justifiés:

«...le solide fondement de Dieu reste debout, avec ces paroles qui lui servent de sceau» (II Timothée II, 19), comme la lame d’or portant l’inscription: «SAINTETÉ À L’ÉTERNEL!» sur le front d’Aaron (Exode XXVIII, 36-38). Quand le moment sera venu de séparer l’ivraie du bon grain, les anges reconnaîtront facilement le «sceau divin».

En attendant ce grand jour, le disciple du Seigneur doit rester dans la vigilance et la prière afin de pouvoir échapper aux catastrophes qui bouleverseront le monde et de se tenir «debout» devant le Fils de l’Homme.

Lorsque Caïn tua son frère Abel, Dieu mit une marque sur le meurtrier. Dans les derniers jours, nombreux sont ceux qui suivent la voie de Caïn. Ils méprisent l’Offrande de l’Agneau de Dieu sur le Calvaire, l’efficacité du Sang qui purifie et Celui qui a porté le Jugement de Dieu pour les péchés de l’homme.

Cette postérité de Caïn, animée d’un esprit de meurtre, cherchant à détruire les «saints» justifiés par l’Agneau de Dieu, auront une marque sur leur front et sur leurs mains qui auront été habiles à verser le sang. Cette marque est un nombre d’homme, un surhomme, le Pharaon des derniers jours et ce nombre est 666 (Apocalypse XIII, 18).

C’EST LA MARQUE DE CEUX QUI ONT PÉCHÉ ET SONT PRIVÉS DE LA GLOIRE DE DIEU. Le chiffre six est le nombre de la terre, alors que sept est celui du ciel, de ceux qui y sont destinés et de Celui qui y demeure (Apocalypse I, 4).

Les voies de l’Éternel sont insondables, mais elles sont connues du Prophète qui est plus grand que Moïse pour délivrer ses bien-aimés dans l’affliction.

Le Seigneur contemple toutes choses du haut des cieux; Il entend les soupirs de ceux qui passent par la tribulation. Les magnifiques paroles de Jean sont particulièrement réconfortantes lorsqu’il dépeint la chute du cheval et de son cavalier; du dernier Pharaon et de son prophète qui sont jetés dans le lac de feu brûlant de soufre (Apocalypse XIX, 17-21).

La parole d’avertissement a retenti:

«SI quelqu’un adore la Bête ou son Image et REÇOIT UNE MARQUE sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère...» (Apocalypse XIV, 9-11).

Celui qui est notre délivrance a une parole pour les siens:


«GARDEZ-VOUS D’ÊTRE TROUBLÉS!»

et:

«Vous aurez des tribulations dans le monde,

mais prenez courage j’ai vaincu le monde!»

(Jean XVI, 33).


S. H. F.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1940 - 11


Table des matières