Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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Les richesses infinies que Dieu nous offre en Christ

(Extrait d’une page de Calvin à méditer en adorant)


Tout ce qui se pourrait penser ou désirer de bien est trouvé en Jésus-Christ, car:

IL s’est humilié pour nous exalter,

IL s’est asservi pour nous affranchir,

IL s’est appauvri pour nous enrichir,

IL a été vendu pour nous racheter,

IL a été captif pour nous délivrer,

IL a été condamné pour nous absoudre;


Et nous sommes:

réconfortés dans nos tribulations,

joyeux dans la tristesse, ;

glorieux sous les blâmes,

abondants en pauvreté,

réchauffés en nudité,

patients dans les maux,

vivants dans le mort.


* * *


JAMAIS HOMME N’A PARLÉ COMME CET HOMME


Il y a eu de grands hommes sur la terre; les uns se sont engagés dans des carrières ingrates et difficiles et n’ont vu leurs efforts couronnés de succès que tout à la fin de leur vie.

Le savant Pasteur, par exemple, qui découvrit le vaccin contre la rage, est un homme illustre auquel l’humanité entière doit une grande reconnaissance.

Christophe Colomb découvrit le continent américain au prix d’efforts inouïs, s’aventurant, seul, sur l’immense océan; son nom ne sera jamais oublié.

De grands rois ont passé sur la terre; les uns furent célèbres par leur gloire, leurs richesses (et peu par leur sagesse). Louis XIV fut nommé «le roi soleil»; nous avons un aperçu de ce que pouvait être sa gloire à en juger par ce titre pompeux.

D’autres ont laissé un souvenir de conquête et d’audace; rien ne pouvait les arrêter. Il serait facile de citer des noms et de donner de nombreux exemples, mais cela nous éloignerait de notre sujet.

D’ailleurs, tous ces hommes ont été surpassés par Celui dont le nom est au-dessus de tout autre nom. Cet «homme» n’a pas laissé, après lui, un souvenir de gloire ou de richesse mondaines, mais un précieux exemple d’amour, d’humilité, de patience, de pardon et d’abnégation. C’est le Seigneur Jésus!


Le texte, dont cet article s’inspire, nous rapporte que jamais homme ne parla comme Lui. Ce qui fait la gloire du Seigneur Jésus, c'est Sa Parole: une Parole de Vie, une Parole qui demeure toujours nouvelle, apportant avec Elle un «flot» de bénédictions.


Jésus nous a laissé Sa Parole.

De quoi parlait-il donc quand il parcourait les routes poudreuses de la Palestine?

Pensez-vous que ses discours n’étaient accessibles qu’aux sages et aux intelligents?

Non point!

Le Seigneur parlait simplement; le plus petit, le plus misérable pouvait l’approcher et le comprendre. Jésus parlait et les accents de sa voix se faisaient doux et tendres lorsqu’il s’adressait aux pauvres pécheurs. Un seul mot de Lui soulageait le cœur inquiet; un seul de Ses regards, illuminait l’âme d’un espoir inattendu et Sa Présence faisait tant de bien qu’on ne se lassait jamais d’entendre le Seigneur Jésus.


En voulons-nous quelques exemples?

Souvenons-nous de la Samaritaine venant puiser de l’eau au puits,

La femme s’avance portant sa cruche et lorsqu’elle passa devant le Seigneur celui-ci lui demande de l’eau à boire. Il savait, pourtant, que cette femme était une grande pécheresse! Elle vivait dans l’adultère et cependant avec quelle douceur lui parle le Saint et le Juste! Il aurait pu l’accabler d’amers reproches, au contraire, avec quel tact et quelle délicatesse lui révèle-t-il sa situation morale.

«Femme, va chercher ton mari», et la femme troublée de répondre: «Je n’ai pas de mari.» «En cela, tu as dit vrai, reprend Jésus, car tu as eu cinq maris et celui que tu as maintenant n’est pas encore ton mari.»

Ces simples mots pénètrent dans le cœur de la pauvre femme. «Seigneur, dit-elle, je vois que tu es prophète!» Quelle bénédiction! pour cette femme! Quel fruit précieux de cette simple rencontre avec Christ!

Comme l’étincelle jaillit, la lumière divine commence à briller au sein de l’âme souillée de cette grande pécheresse. Elle reconnaît sa vie corrompue; elle avoue son péché; abandonne sa passion et croit en Jésus.


Voici un autre cas:

Une pauvre femme a été surprise en flagrant délit d’adultère; les hommes religieux et sévères se sont saisis d’elle et la traînent brutalement devant le Seigneur. Selon la loi, c’est la lapidation qui l’attend; elle doit mourir et c’est chose horrible que de mourir de la sorte! Elle sait, d’ailleurs, ce qui l’attend et en ce moment tragique elle doit supporter les durs sarcasmes de la foule en plus de la honte de son propre péché.

Voici donc une femme, condamnée à mort, traînée par une bande de scribes, lesquels recherchaient tous les moyens possibles de faire mourir le Christ et qui, au comble de l’hypocrisie, le prenant pour juge de cette affaire afin de pouvoir l’accuser.

Les voici arrivés devant le Seigneur; ils lui racontent les détails de ce cas d’adultère, rappelant que Moïse ordonne la lapidation de telles femmes; puis ils demandent l’avis de Jésus.


Le Seigneur ne répond pas, mais Il se penche vers la terre et de son doigt il écrit sur le sol. La femme, toute tremblante, attend la sentence; il ne peut rien lui arriver de plus terrible, à vues humaines, que l’horrible mort qui lui est réservée; de leur côté, les scribes accablent le Seigneur par leurs questions. Puis, soudain, Jésus se relève, plongeant son regard dans les yeux remplis de méchanceté des Juifs, il l’arrête ensuite sur l’accusée.

Sa voix se fait alors entendre: «Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre...»

De nouveau, il se penche sur le sol pour écrire. Mais ces quelques simples paroles, tombées des lèvres du Maître, ont eu un merveilleux effet. Les accusateurs de la femme se sentent eux-mêmes troublés dans leur conscience et... tous, les uns après les autres, s’en vont, laissant leur proie aux pieds de Jésus. Alors, celui-ci se lève et, ne voyant plus que la femme, il lui dit: «Où sont donc ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il donc condamnée?... » — «Non, Seigneur», lui répondit-elle. Et Jésus d’ajouter: «Je ne te condamne pas non plus; va... et ne pèche plus.»

Pouvons-nous imaginer la joie de cette femme?

Une condamnée à mort qui, en cours de route, vers le lieu de l’exécution, a rencontré Jésus; par une seule parole, il a écarté ses bourreaux et enlevé la sentence de mort qui pesait sur elle!

Elle a la vie grâce au Seigneur!

Jésus est devenu immédiatement son BIENFAITEUR et son LIBÉRATEUR! Et maintenant II est... son SEIGNEUR!

Après cette vie de désordre elle ne réalise pas encore bien le changement complet que son Sauveur exige d’elle. Un mot sort de sa bouche, bien timidement, avec une certaine hésitation, comme une courte prière de reconnaissance: «Seigneur!», dit-elle; et c’est, pour elle, le début d’une vie véritablement nouvelle.

Quelle merveilleuse Parole que celle de Christ!

Avec quel amour II combat le péché dans le cœur du pécheur! Avec quel amour II régénère les âmes! Le meilleur des hommes ne peut encore lui être comparé. Qui donc a parlé comme Lui?


La Parole de Jésus est avant tout une parole de Sagesse; Il avait en Lui toute la Sagesse divine.

C’est, aussi, une parole d'Amour et de réconfort; elle s’adresse aux malheureux et aux angoissés de la vie. «Venez à moi», disait Jésus, «vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos».

Mais c’est, aussi, une parole d’espérance; le cœur contrit et brisé trouve en Lui espoir et réconfort.

C’est pourquoi les huissiers envoyés pour se saisir de Lui, revinrent apportant ce merveilleux témoignage:


«JAMAIS HOMME N’A PARLÉ COMME CET HOMME!»


Mme G. Nicolle (Nantes).

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1940 - 11


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