Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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MÉDITATION
 OU MURMURE


«Tu vas au-devant de celui qui pratique avec joie la justice.» (Ésaïe LXIV, 4/5).

Ce texte enseigne que c’est quand nous nous réjouissons dans le Seigneur, qu’il vient à nous, et nous comprenons la raison pour laquelle il est dit: «Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur» (Philippiens IV, 4).

Notre Père céleste CONNAÎT à l’avance toutes les difficultés et les épreuves qui nous attendent; Il sait comment notre cœur peut être brisé et combien nous serions parfois écrasés sous la douleur; cependant II nous commande de toujours nous réjouir.

La raison d’un tel ordre est que la grande souffrance nous fait sentir le besoin de nous rapprocher de Dieu, plutôt que les temps calmes.

En nous réjouissant en Lui, nous assurons notre rencontre avec le Tout-Puissant. L’Écriture nous assure que nous serons consolés comme l’enfant l’est par sa mère (Ésaïe LXVI, 13) et aussi que, les Israélites périrent par l’exterminateur pour avoir murmuré! (I Corinthiens X, 10).


Si Dieu nous commande de ne pas nous abandonner au murmure c’est qu’il veut nous éviter de tomber sous la puissance du destructeur. «Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera» (I Pierre V, 8).


L’ADVERSAIRE TROUVE TOUJOURS CEUX QUI MURMURENT.


Le murmure ouvre une porte par laquelle Satan aura vite fait d’entrer et il ne quittera la place qu’après avoir exercé sa puissance de destructeur.

Parfois, il détruit notre paix,

parfois, il met obsatcle à notre communion avec Dieu;

tantôt il s’attaque à notre santé, à nos forces, à notre courage, à notre joie...

Il ne nous laisse jamais sans avoir détruit quelque chose de bon dans notre vie.

Quand Dieu dit: «Ne murmurez pas», il ne s’agit pas de la façon de murmurer, mais du murmure lui-même qui ouvre la porte de notre cœur à Satan. Les Israélites se plaignirent de la dureté du voyage dans le désert, sans routes tracées, où l’on ne trouvait ni eau, ni nourriture, etc., et ils rencontrèrent le destructeur! (Nombres XI).

Nous plaignons-nous quand nous avons de cruelles épreuves, pénibles à supporter?

Murmurons-nous, comme le firent les enfants d’Israël, quand il nous est accordé «un peu» au lieu de «beaucoup»?


Les gémissements n’ont jamais facilité quoi que ce soit; ils ne pourvoient pas aux nécessités et ils ne changent pas les choses.

Le murmure n’apporte pas le moindre bien, mais il amène toujours la rencontre du destructeur!

Le murmure ne redresse pas les choses qui vont de travers, au contraire, il ajoute plus de mal à celui dont nous souffrons déjà!

Nous arrive-t-il quelquefois de murmurer parce que les bonnes choses dont nous jouissions auparavant nous font maintenant défaut?

Méditons sur les murmures des Israélites.

Parlons-nous avec acrimonie (aigreur) contre ceux qui ont mal agi?


Le secret, pour rencontrer Dieu plutôt que le destructeur,

c’est de toujours se réjouir dans le Seigneur.


Notre joie nous gardera de tout murmure.

Dieu ne nous parle pas de nos sentiments, mais Il dit ce qu’il faut faire et, quand nous lui obéissons, Il crée en nous ce que nous pouvons faire et réaliser par la foi.

Quelle bénédiction que de rencontrer Dieu à chaque heure, à chaque moment! Sa Présence est pleine de joie et nous garde de tout mal; mais, comme il est triste de rencontrer le destructeur!


Dieu nous a laissé la liberté de choisir entre deux voies: «Je mets devant vous le bien et le mal, choississez!» (Deutéronome XXX, 15).

Certains diront: «Comment puis-je me réjouir quand tout va mal?»

Notre Sauveur n’est-il pas allé nous préparer une place où tout est paix, où le désappointement et la douleur n’existent plus?

N’est-ce pas suffisant pour que nous nous réjouissions sans cesse dans cette pensée?

Le fait que le Seigneur Jésus nous aime et qu’il ne nous abandonnera jamais devrait nous rendre réellement et continuellement heureux.

Nous ne pouvons pas nous permettre de manquer notre rencontre avec Dieu par notre murmure et nous devons éviter, à tout prix, la rencontre du destructeur qui vient à nous quand nous fermons notre cœur à la joie.

Si nous murmurons, nous ne pouvons nous réjouir et si nous nous réjouissons, nous ne pouvons murmurer, car LE MURMURE ET LA JOIE S’EXCLUENT MUTUELLEMENT, ils sont diamétralement opposés!

Par Nuzum

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1940 - 09


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