Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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MÉDITATION

LE SAINT-ESPRIT



Actes II. 1 à 13.

Matthieu III.13-17.

Jean VII-37/39.

Examinons, très rapidement, quelques-unes des formes sous lesquelles le Saint-Esprit nous est présenté dans la Parole de Dieu et, en particulier dans les passages que nous venons de lire:

tantôt il s’agit d’un fleuve d’eau vive,

tantôt d’une colombe

et, ailleurs, de langues de feu,

ou encore, d'un vent impétueux,

puis de l’huile sainte, huile d’onction;

toutes sortes d’images s’appliquant au Saint-Esprit.


Chacune de ces comparaisons, chacune de ces formes que revêt le Saint-Esprit est de nature à nous montrer le rôle qu’il peut jouer dans nos vies, lorsque nous LE recevons, lorsqu’il vient pour nous baptiser.


C’est d’abord le vent; lorsque les 120 disciples étaient réunis dans la chambre haute; la première manifestation du Saint-Esprit fut un bruit pareil à celui d’un vent impétueux, violent, soufflant en tempête.

Il y a dans cette première manifestation du Saint-Esprit aux disciples une réalité à expérimenter par nous: il est nécessaire que nous connaissions le Saint-Esprit comme un vent.

Que fait le vent?

Il arrache les feuilles des arbres, et tout ce qu’il saisit devient, pour ainsi dire, son jouet. Nous avons là un des rôles, l'une des manifestations du Saint-Esprit.

Nous devons faire l’expérience du Saint-Esprit comme un vent qui nous saisit, nous arrache et nous emporte là peut-être où nous ne voudrions pas aller.

Le Saint-Esprit est une puissance qui nous arrache à notre vie naturelle, à nos affections anciennes et nous porte là où IL veut!


Il faut savoir considérer le Saint-Esprit

comme la puissance qui s’empare de nous, de nos vies

pour les emporter où celà LUI plaît!


C’est une chose grande et redoutable que la puissance du vent. La puissance du Saint-Esprit est encore plus grande et il n'y a rien de plus merveilleux, de plus extraordinaire que d’être enlevé par cette puissance, d’être arrachés à nous-mêmes; en conséquence l’un des premiers résultats de l’oeuvre du Saint-Esprit en nous est de nous détacher de nous-mêmes, de nous arracher aux choses que nous aimons, peut-être, le plus.

Il n'est pas sans importance que la première manifestation du Saint-Esprit ait été celle d'un vent.

Pour que nous puissions expérimenter les autres manifestations du Saint-Esprit il faut que nous Le connaissions d'abord comme UN VENT QUI NOUS ARRACHERA À TOUT CE À QUOI NOUS ÉTIONS AUTREFOIS CRAMPONNÉS. Il faut que le Saint-Esprit nous possède entièrement, afin qu’IL puisse nous emporter et nous pourrons ainsi LE connaître dans ses autres manifestations.

Les disciples après avoir entendu le bruit d’un vent impétueux, ont vu le Saint-Esprit revêtant l'apparence de flammes de feu.

S’il est nécessaire de faire l’expérience du Saint-Esprit comme un vent, il est également nécessaire de LE rencontrer comme un feu qui fera fondre en nous tout reste d’égoïsme et dissipera toute recherche de soi-même.

Le Feu du Saint-Esprit doit avoir aussi pour résultat de nous unir les uns aux autres. Par exemple de simples morceaux de fer placés côte à côte restent fatalement séparés les uns des autres, mais grâce au feu de la forge ils sont vite liés et soudés ensemble.

Le baptême du Saint-Esprit eut ce résultat pour les disciples; auparavant, ils étaient jaloux les uns des autres, envieux etc., mais dès qu’ils reçurent le Saint-Esprit comme un feu ils furent unis fortement les uns aux autres, au point qu’on pouvait dire d'eux: «voyez comme ils s’aiment!» Il faut que nous connaissions cette puissance: le feu qui nous fera fondre, nous amollira, et nous unira les uns aux autres, de sorte qu’on pourra dire de nous: «voyez comme ils s’aiment!»

Il est nécessaire de connaître le Saint-Esprit comme un feu qui détruit l’égoïsme et unit les chrétiens, il faut aussi le connaître comme l'huile.

Elle est un symbole du Saint-Esprit; nous voyons dans l’Ancien Testament que Dieu ordonnait d’oindre d’huile ceux qui faisaient fonction de sacrificateurs, les prophètes et les rois.

C’est cet Esprit que nous devons connaître comme un vent, un feu et une huile d’onction qui nous permet de réaliser notre position d’enfant de Dieu.

Tant que nous n’avons pas reçu le baptême du Saint-Esprit nous ne pouvons pas réaliser pleinement notre position d’enfants de Dieu, qui est d’être: rois, prophètes et sacrificateurs. Seule l’huile d’onction du Saint-Esprit peut nous mettre en possession de ces glorieuses réalités.

Quand nous recevons cette huile d’En-Haut, nous pouvons alors entrer réellement en possession de notre royauté. Beaucoup d’enfants de Dieu n’arrivent pas à réaliser leur royauté; cependant, nous sommes rois, la Parole de Dieu nous le déclare; rois et sacrificateurs.

Nous pouvons réclamer l’aide et la protection du Roi des rois lorsque nous nous trouvons en face de certains obstacles en apparence insurmontables. Le baptême du Saint-Esprit doit nous faire réaliser la grandeur du privilège que nous possédons; il nous donne un esprit de sainte hardiesse qui nous permet de ne plus nous tenir, à l’égard de Dieu, comme des mendiants, mais comme des enfants.

Si nous sommes rois, nous sommes aussi sacrificateurs.

Un sacrificateur se présente devant Dieu et intercède pour son peuple; de même, le baptême du Saint-Esprit nous fera entrer réellement dans une vie d’intercession: l’un des signes auxquels on reconnaît une âme qui a reçu le baptême du Saint-Esprit, c’est son ministère d’intercession.

Le sacrificateur réalise nettement sa position devant Dieu; de même un chrétien baptisé du Saint-Esprit connaît cette chose merveilleuse qui consiste à porter devant Dieu toutes les souffrances des autres.

Oh! que ce serait beau si nous réalisions ce qu’est véritablement l’intercession! L’huile d’onction était donnée non seulement aux rois et aux sacrificateurs; mais aussi aux prophètes et par le baptême du Saint-Esprit, nous entrons dans un domaine merveilleux.

Qu’est-ce que le prophète?

C’est celui qui reçoit des révélations de Dieu. Or, sans avoir tous les dons spirituels, tout enfant de Dieu baptisé d’En-Haut entre dans une communion plus étroite avec son Dieu qui se révèle à lui.

Nous entrons dans la pensée de Dieu, dans la révélation des voies de Dieu d’une manière toute nouvelle. Certes l’enfant de Dieu qui n’a pas encore reçu le Saint-Esprit connaît déjà bien des choses concernant les voies de Dieu, mais après le baptême d’En-Haut, il jouit d’une communion avec Dieu qui lui permet de réaliser d’une façon toute nouvelle, les voies de Dieu. Une nouvelle assurance nous révèle que nous sommes enfants du Roi des rois. Le Saint-Esprit apporte des lumières et des révélations nouvelles.


Le Saint-Esprit est aussi comparé à des fleuves d'eau vive.

C’est encore là une expérience que nous faisons par le baptême du Saint-Esprit. Un jaillissement de fraîcheur toute nouvelle, une communion avec Dieu, une paix et une joie que nous n’avions jamais connues auparavant.

Ces sources d’eau vive répandent la fécondité en nous: un témoignage puissant qui porte des fruits. Lorsqu'il y a de l’eau quelque part, sa présence se manifeste certainement. Dans le désert, point n’est besoin de voir la source d’eau pour en connaître la présence: la végétation manifeste la présence invisible de l’eau. Ainsi en est-il de l'enfant de Dieu qui a reçu le baptême du Saint-Esprit: il a une vie «féconde».


Enfin, le Saint-Esprit revêt, selon la Parole de Dieu, la forme d'une colombe, lors du baptême du Seigneur Jésus.

On sait que la colombe est l’image de la pureté, de la sainteté, de l’innocence; le baptême du Saint-Esprit est non seulement un affranchissement de la timidité, un baptême de hardiesse et de joie, mais encore un baptême de pureté et de sainteté.

C’est une expérience sainte et solennelle! Je ne veux pas dire que le croyant baptisé du Saint-Esprit ne sera plus tenté ou ne péchera plus, mais ayant reçu l’Esprit de Sainteté, la réalisation de la sanctification lui sera plus facile; il aura fait un grand pas dans la sainteté, dans ce domaine de la perfection que le Père désire pour Ses enfants.

Le Baptême du Saint-Esprit est la chose la plus précieuse à laquelle un chrétien puisse aspirer.

Que le Seigneur nous accorde la grâce de faire l’expérience du Saint-Esprit comme un vent, un feu, une huile d'onction, un fleuve d’eau vive et une colombe. Amen!

Par Thomas-Brés

«aux armées»

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1940 - 05


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