Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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COMMENT VENIR À JÉSUS?

(Lecture Luc: VII-36/50)


J’ai choisi ce récit parce qu'il nous montre la manière de nous approcher de Christ. Dans mon expérience chrétienne j'ai rencontré beaucoup de gens qui désirent trouver Christ, mais qui ne peuvent y parvenir.

Il y en a peut-être parmi mes auditeurs et c’est pour leur aider que je fais cette étude spéciale au sujet de ceux qui veulent trouver le SEIGNEUR.

Le meilleur moyen d'y arriver est d'examiner ce qu'ont fait ceux qui y sont déjà parvenus. Si nous arrivons à marcher dans l’empreinte des pas de cette femme, nous arriverons comme elle, non seulement aux pieds du Seigneur, mais à son coeur même, et c’est là l’expérience que nous voulons faire, si elle n’est déjà faite.


Examinons minutieusement comment cette femme vint à CHRIST.

Elle avait, d'abord, entendu parler de ce repas auquel le Seigneur devait prendre part. Je suppose que le Seigneur était arrivé dans la ville, plusieurs heures auparavant. 

La première chose que fit cette femme, fut de prendre la ferme décision de venir à Christ sans tarder, immédiatement. Elle savait que Jésus quitterait la région et que le lendemain, il serait trop tard pour le rencontrer. Elle ne voulut pas manquer son occasion et mit tout en œuvre pour éviter une telle chose.

Voici, justement, comment raisonnent beaucoup de gens:

«Nous irons à LUI demain... nous le chercherons un autre jour...»

Ceux qui agissent ainsi ne trouveront jamais le Seigneur; par contre ceux qui le trouvent ont un ardent désir qui s’exprime ainsi:

«Je veux le trouver aujourd’hui; maintenant; immédiatement.»

Il est très probable que ce fut là, la détermination prise par cette femme. De toute façon, c'est la première chose à faire si nous voulons connaître Christ et arriver à LUI.


PERSONNE NE PEUT TROUVER CHRIST,

S’IL N’Y EST FERMEMENT DÉTERMINÉ

QUOIQU’IL EN COÛTE.


Ceux qui restent assis et se contentent de penser à LUI, ne le trouveront jamais; ils peuvent avoir été baptisés, appartenir à une Assemblée, assister même à tous les Services et Réunions.


ILS NE TROUVERONT JAMAIS LE SEIGNEUR

S'ILS NE SONT PAS VRAIMENT DÉTERMINÉS

À LE RENCONTRER ET À LE CONNAÎTRE.


La première difficulté à vaincre, pour cette femme, était de pénétrer dans la maison du Pharisien. Ce dernier, vivait dans une somptueuse maison et il avait un grand nombre de serviteurs, lesquels empêchaient, naturellement les gens d'entrer, surtout lorsqu’il y avait une réception avec beaucoup d'invités, mais elle voulut absolument vaincre cette difficulté et fit preuve d’une grande volonté pour la surmonter.

Il faut avoir une volonté ferme lorsqu'on veut trouver Christ, car il y a toujours des difficultés à surmonter.

Dès qu'elle pénétra dans la salle à manger, en profitant probablement d’un moment d'inattention des serviteurs, elle chercha aussitôt Jésus.

En Orient on ne s'assied pas à table comme c'est la coutume dans nos pays. La table est très basse et elle est entourée de sortes de sofas où les convives sont étendus, leur bras droit restant libre pour prendre le repas. C’est ainsi que la femme put se jeter aux pieds de Jésus.

Simon, le maître de la maison l'avait vue, mais trop tard, sans doute, pour lui intimer l'ordre de sortir, car elle était déjà «aux pieds» du Seigneur. Il se demanda ce que le Seigneur allait faire, car, pensait-il, il la chasserait sûrement: mais il ne le fit pas.

Elle resta prosternée à ses pieds et pleura! Elle ne savait que dire et... elle ne dit rien. Le Seigneur s’aperçut, alors, de sa présence, mais, lui non plus, ne dit rien; pas un mot! Ni même une parole d'encouragement.

Ses larmes coulèrent sur les pieds du Seigneur; elle les essuya et les baisa! Le Seigneur ne lui parlait toujours pas; il attendait!

La femme avait lavé les pieds du Seigneur avec ses larmes, elle les avait essuyés avec ses cheveux, puis les avait baisés... que pouvait elle faire de plus?

Elle se souvint, alors, qu'elle avait sur elle un flacon de parfum de grand prix; elle le brisa et répandit le parfum sur les pieds du Seigneur! Jésus savait qu'elle lui apportait là un don précieux.

Elle ne pouvait rien faire de plus; elle avait fait tout ce qu’elle pouvait.

Alors Jésus parla, mais pas elle, il s'adressa à Simon.

Avant de considérer les paroles du Seigneur, arrêtons-nous un peu pour examiner ce que cette femme avait fait; les dons qu'elle avait apportés au Seigneur.


DES LARMES!

Qui de nous a apporté des larmes au Seigneur?

Nous les accordons souvent à d'autres, mais apportons-nous nos larmes au Seigneur Le cherchons-nous avec larmes, quelquefois?

Pleurons-nous à cause des années perdues, à cause de nos nombreux et hideux péchés?

Peut-être avons-nous manqué en cela?

ELLE LUI A APPORTÉ SES BAISERS.

Vous savez que c'est là l'expression d’un réel amour.

Y a-t-il, dans nos prières, des élans et de la chaleur qui correspondent à l’expression d’un baiser?

Avons-nous baisé, dans l’adoration, les pieds percés du Seigneur Jésus?

Il nous a vus lorsque nous venions à Lui, nous n’étions pas animés d’un «réel amour». Nous avons bien des baisers pour les membres de notre famille; avons-nous des baisers pour Christ?

ELLE LUI A APPORTÉ UN VASE DE PARFUM DE GRAND PRIX.

Elle a dépensé, pour cela, tout ce qu'elle possédait!

Elle a répandu le parfum sur les pieds du Seigneur.

Elle ne lui a donné que ce qu'elle avait, mais elle lui a tout donné.

Christ ne nous demande que ce que nous avons, mais II nous demande tout ce que nous avons. Il veut que nous venions à LUI, nous offrant nous-mêmes en véritable «don». Non pas comme pour acheter une bénédiction, mais avec le ferme désir de trouver le Seigneur.

Quand Jésus discernera dans notre coeur un désir ardent et désintéressé, alors, il nous parlera.

Que devons-nous donc Lui porter?

Des larmes, des baisers et un véritable «don» d'onction.

Selon les coutumes orientales, lorsque les invités arrivaient, on allait à leur rencontre et on leur donnait le «baiser de bienvenue». Ensuite, à la maison, on leur apportait de l’eau pour se laver les pieds, qui s’étaient salis sur la route, puisqu’on marchait pieds nus dans des sandales. On versait, aussi, un peu d'huile sur la tête des invités.

Le Pharisien Simon avait manqué, a toutes ces marques de politesse, à l'égard de Jésus. Malgré ces coutumes qu’on observait scrupuleusement, le Pharisien avait peut-être pensé que leur omission serait sans importance (?). C’est ainsi que Jésus fait simplement remarquer à Simon que la femme a fait tout ce que Simon a omis à son égard!

Ces paroles ont dû tomber sur le cœur de Simon comme des charbons ardents tandis qu'elles constituaient un baume divin pour l’âme de la pauvre femme. Elle tressaillit de joie et comprit, alors, qu'elle avait touché, non seulement, les pieds du Seigneur, mais encore son cœur!

Remarquons qu’elle n’avait pas dit un seul mot.

Beaucoup d'entre nous ont une multitude de choses à dire au Seigneur, mais ils ne font rien pour Lui.

Cette femme a fait beaucoup, mais elle n’a rien dit.


CE N'EST PAS CE QUE NOUS DISONS QUI TOUCHE LE SEIGNEUR,

C'EST CE QUE NOUS FAISONS.


Ce que nous disons n’a de valeur que pour autant que nous le manifestons dans nos actions.

Ainsi Jésus est prêt à faire des choses merveilleuses en faveur de cette femme qui, cependant, n’a rien dit.

C’est une histoire remarquable qui est propre à nous aider dans la recherche du Seigneur, si nous ne l'avons pas trouvé; elle nous en enseigne le chemin. Nous pouvons prendre exemple sur cette femme, car Dieu a permis que cette histoire fut relatée dans Sa Parole. Le monde entier peut apprendre d’elle «comment venir à Christ».

Celte femme reste anonyme; la Parole de Dieu n’a pas livré son nom, mais seulement son exemple. Christ a élevé un monument à Simon aussi bien qu’à elle; il reste inscrit sur le socle du monument ce que le Pharisien a omis de faire:

«Simon, tu ne m’as pas lavé les pieds, tu ne m'as pas donné de baiser, tu ne m'as pas oint d'huile!» et cela reste inscrit dans la Parole pour toujours.

Au-dessus il y a le nom de: Simon le Pharisien.

Ainsi est léguée à la postérité, cette histoire qui me donne un aperçu de la religion de Simon le Pharisien.

Quant au nom de la femme, il reste inconnu; le Seigneur couvre, pour ainsi dire, ses péchés et ses fautes; personne ne peut savoir quels genres de péchés et de passions l’asservissaient en esclavage, mais Simon, lui, voit ses fautes comme cataloguées et son nom est inscrit au-dessus! Tout le monde peut en avoir connaissance.

Jésus est notre Souverain Sacrificateur; il n'est pas un Christ qu'il soit impossible d’aimer. Il est un Sauveur aux pieds duquel nous pouvons venir nous prosterner.

Il est un Sauveur auquel nous pouvons nous donner.

Il est le Rédempteur auquel nous pouvons parler.

Après avoir fait sentir à Simon toutes ses lacunes, Jésus réconforte la pauvre pécheresse: «Tes péchés sont pardonnés, lui dit-il, va en paix, ta foi t'a sauvée!»

Elle avait déjà tourné le dos à ses péchés lorsqu'elle était venue à Jésus, mais maintenant, elle est véritablement transformée.

Elle a trouvé ce qu’il y a de meilleur: CHRIST!

Y a-t-il quelque chose ou quelqu’un de plus précieux que LUI? Amen!

Message délivré à Rouen le Dimanche 14 Janvier 1940

Par Mr SHEARMAN de l'Institut Biblique de Londres

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1940 - 03


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