VIENS ET VOIS

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LETTRE DE M. SCOTT

Tenons ferme, la couronne nous attend!

En mer, à bord du «Leconte de Lisle», le 9 Novembre 1939.

«Tiens ferme ce que tu as afin que personne ne te prenne ta couronne.» (Apocalypse III-11.)

Voici les paroles que le Seigneur me met au cœur pour les frères et sœurs des Assemblées en France, que nous venons de quitter. Nous pouvons vous assurer que ce fut avec un sentiment de regret que nous vîmes disparaître la ville de Marseille à l’horizon et, si ce n’était la certitude que Dieu nous a appelés à défricher un champ nouveau, nos cœurs seraient dans la tristesse en quittant la France.

De même que nous avons reçu un «appel» pressant et une confirmation pour venir en France (il y aura bientôt dix ans), de même, ce dernier printemps, Dieu nous a donné la claire indication qu’il veut diriger nos pas «plus loin».

Nous nous sentons donc en sûreté entre Ses mains quoique notre avenir nous soit inconnu; Celui qui nous a conduits dans le passé nous conduira de la même manière dans l’avenir: Qu’il est bon de se sentir dans les mains du Seigneur et de se confier en Lui ayant pour nous Sa promesse: Il nous conduira «pas à pas», NOUS RÉVÉLANT SA VOLONTÉ AU FUR ET À MESURE QUE LES BESOINS L’EXIGERONT:

Quoique la Parole de Dieu nous dise de regarder en avant et d’oublier les choses qui sont derrière nous, je crois qu’il nous est permis de jeter un regard en arrière et de contempler les œuvres de Notre Seigneur pendant ces neuf années écoulées.

Lorsque nous pensons à nos débuts dans la langue française, toujours si précise, à nos débuts avec le peuple français, dans la petite Salle Quai Videcoq au Havre et que nous voyons maintenant les belles Assemblées de Franklin et de Frileuse, nous bénissons le Seigneur! Il nous a montré que notre travail n’a pas été vain en LUI.

Quand nous jetons un regard vers la petite salle de la Rue St. Nicolas de Rouen et que nous pensons à la belle Assemblée qui est établie dans cette ville, nous sommes confus de constater combien Dieu a béni cette œuvre au cœur de la Normandie. Que de leçons, aussi, apprises au cours de ces neuf années de luttes! D’autre part, Marseille et les œuvres de la Côte jusqu’à Nice nous ont donné beaucoup de joie ces dernières années; nous avons le sentiment d’avoir semé dans une terre fertile.

Le texte cité plus haut est en rapport avec l’Église de Philadelphie (amour fraternel). Le Seigneur lui dit: «Parce que tu as gardé la parole de ma patience, je te garderai aussi de l’heure de la tentation qui doit venir sur tout le monde.»

À nous, maintenant, de garder ce que Dieu nous a donné pour nous aider à passer par ces temps difficiles de la fin.

Dieu nous a donné SA PAROLE, lumière spéciale pour aujourd’hui; gardons-la fidèlement, nous souvenant de tous les commandements et nous appuyant sur toutes les promesses du Seigneur.

Dieu nous a donné l’assurance de notre salut en un temps où le monde ne sait d’où il vient ni où il va!

Dieu nous a rendus participants de SON ESPRIT et nous savons ce que c’est d'être rempli de la puissance de Dieu aussi bien dans notre corps, ou notre âme et notre esprit.

Conservons pur le témoignage du baptême du St. Esprit, avec le signe initial du «parler en langues» Dieu nous a permis de recevoir les «dons spirituels» et d’entendre Sa voix au milieu de nos Assemblées, nous exhortant et nous encourageant comme un souffle venu du Ciel.

Le Seigneur n’est plus, pour nous, un Dieu, éloigné, mais II est tout près de nous: Il veille sur Ses enfants et leur prodigue Ses plus tendres soins. Ce sont, probablement, ces grâces que les anges auraient désiré connaître et que les prophètes ont voulu sonder, mais qui nous ont été réservées, à nous qui sommes arrivés aux «derniers temps».

Nous avons reçu, de la part du Seigneur la guérison de nos maladies et nous possédons, en LUI, le secret de la santé divine.

Souvenons-nous de cette vérité et mettons la en pratique quand ce sera nécessaire.

Tenons ferme ce que nous avons; c’est là tout le conseil de Dieu pour les derniers jours. Gardons, surtout, la foi dans le Retour imminent de notre Maître, car «son lever se prépare comme celui de l’aurore».

Les nuages actuels feront place au Soleil de Justice qui se lèvera bientôt ayant la guérison dans ses rayons. Guérison pour un monde malade, mourant, dont les blessures sont presque mortelles.

Tenons ferme, car JÉSUS VIENT BIENTÔT; ne laissons pas les inquiétudes de la vie et du temps présent ravir cette pensée de notre cœur.

Retenons toute la lumière que nous avons, toute la Parole de Dieu, toute la plénitude du St-Esprit, toute l’espérance d’un retour imminent de Jésus.

Tenir ferme c’est, garder la foi et garder la foi c’est se préparer à recevoir la couronne au jour de Son avènement.

TENONS FERME, LA COURONNE NOUS ATTEND!

Douglas S. Scott.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1940 - 01