Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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TÉMOIGNAGES


«Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ.» (Philippiens III-7).

Élevé suivant ce qui est chez nous coutume plus que conviction, je fus conduit au catholicisme. Mais, bien vite, le désaccord flagrant entre les principes généreux qui, seuls, auraient dû être dominants, et leur application déformée par des hommes à leur propre profit, m’éloigna de toute pratique d'abord, puis de toute croyance.

Souvent, le besoin d'un idéal se faisait sentir les jours où je sondais le vide de ma vie, et je pensais qu’il devrait avoir pour base les paroles mêmes de Christ: «Aimez-vous les uns les autres.» (Jean XIII-34).

Mais, la notion de Dieu, faussée en moi, dépréciée par l'influence catholique, m’était intolérable. À l’École Normale, je trouvai dans la Loi du Scoutisme une règle de vie qui semblait répondre à mes aspirations. Et je fis de mon mieux pour suivre cette loi humaine en écartant soigneusement toute possibilité d'y mêler l'idée de Dieu. Je connus de généreux compagnons. Beaucoup d’entre eux se reposaient sur leur religion, vraie ou fausse, mais pour eux, gens sincères, mobile puissant, ils parvenaient à des résultats appréciables.

Dès lors, je n’eus plus qu’un but: faire rendre au maximum mon idéal humain propre, quoi qu'il m’eu coûtât, pour prouver aux autres que, sans Dieu, je pouvais parvenir aux mêmes heureuses réussites.

FOL ORGUEIL! D'autant plus dangereux que reposant sur ce principe: «Les autres avant moi».

Dressé contre Dieu, prétendant lutter de puissance avec Lui, je pus ainsi me leurrer longtemps, je pus même donner à d'autres ce dont, humainement, ils avaient besoin. Malgré des avertissements douloureux, des obstacles, je persistai à tenir le rôle que je m’étais fixé..., jusqu’à ce que, à ce régime, je ruinai ma santé; jusqu'à ce que je vis une limite à mon action et sentis mon impuissance; jusqu'à ce que, en sanatorium, en de longues heures de repos forcé, je pus revenir sur ma vie, juger de ma folie et de mon néant!

«Mais, là où le péché a abondé, la grâce a surabondé» (Romains V-21) Dieu mit sur mon chemin, l'une de ses servantes qui m'enseigna à puiser toute chose dans Sa Parole.

C'est ainsi que je vins à la Convention de Rouen où l’une des prédications de notre frère Gee m’obligea à préciser, en moi, ma position. Je me convertis.

Depuis, je rends grâce à Dieu de ce qu’il m’a béni abondamment, Il m'a aidé à soutenir de rudes assauts humains et a remis, en moi, des forces nouvelles. Je ne suis pas encore guéri, mais je compte sur Dieu seul pour me rétablir, faisant miennes les multiples promesses de Christ. Le jour où Dieu voudra... Qu’il me soit alors permis de lui consacrer cette vie qu’il aura régénérée en moi, et que je puisse dire avec Paul:

«Oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.» (Philippiens III-13/14).

À Dieu soit toute la Gloire d'éternité en éternité!

Georges L. H. (Instituteur) «Sanatorium Sainte-Feyre». Creuse.


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Je rends Gloire à Dieu! Gloire à Jésus!

Le 20 Février 1935, j’entrais à l'Hôpital du Havre pour me faire soigner du «cancer des fumeurs».

Dès mon arrivée les chirurgiens ne cachèrent pas leur inquiétude à ma femme et à mes enfants. Mon âge d’abord: 61 ans. Mon état de santé, ensuite; j'étais paraît-il atteint depuis 7 à 8 mois. Bref, à leurs yeux j’étais perdu, mais Dieu ne l’a pas permis.

Avec un dévouement dont je ne saurais trop les remercier, nos chers Pasteurs (Mr. Gallice et Mr. Falg) vinrent me voir à maintes reprises pour prier avec moi et pour moi. Les «frères et sœurs» de la Salle Franklin ont, également, prié pour moi; toutes ces prières ont été entendues et le miracle s'est accompli.

Le 12 Avril, je sortais de l’hôpital, non pas guéri, mais convalescent, mais alors j’étais devenu muet! Ma langue refusait tout service. J’ai dû la rééduquer et apprendre à parler comme un enfant. J’ajouterai que nous étions quatre malades à suivre le même traitement. Or, pendant que je me rétablissais graduellement, mes compagnons mouraient l'un après l’autre....

Enfin, le 6 Février 1936, le chirurgien déclara ma guérison. Je le remerciai de ses bons soins, mais, bien avant lui, j’avais remercié DIEU.

J’ai employé le mot «miracle» avec intention. En effet, il y a peu de temps, ma femme et moi avons eu l’occasion de revoir la religieuse qui m’avait soigné; elle nous a déclaré que, depuis ma sortie de l'hôpital dix personnes étaient venues pour suivre le même traitement du «cancer des fumeurs» et... toutes avaient succombé!

Il m’est donc permis d’affirmer que, si les chirurgiens m’ont bien soigné, c’est DIEU seul qui m’a guéri.

Gloire à Dieu! Gloire à Jésus!

Le Havre le 21 Février 1938.

Adrien L., Le Havre.


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Mon témoignage à la Gloire de DIEU.

Depuis neuf ans je souffrais d’une pneumonie avec emphysème, ainsi que de rhumatismes. Après avoir essayé une quantité de remèdes sans aucun résultat, le 16 Octobre 1935, je vins à «la Parole de Dieu».

Je me suis donné au Seigneur Jésus, j'ai reçu sa bénédiction et quinze jours plus tard, j'étais complètement délivré de mes rhumatismes.

Après trois mois je passai à la «radio» et je pus constater un merveilleux résultat: les lésions étaient cicatrisées et l'évolution arrêtée. Je remercie le Seigneur Jésus pour toutes les bénédictions qu’il m’a accordées et mon grand désir est de le servir éternellement.

Gloire à Dieu! Gloire à Jésus!

René A., Le Havre.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1939 - 12


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