Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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L’INSPIRATION DE LA BIBLE.... QUE DIT JÉSUS?


Un document peut-il être inspiré «mot par mot» par DIEU, au point qu’il ne puisse s’y trouver aucun mot en dehors de ceux que DIEU a choisis?

Ce n’est pas seulement une chose parfaitement vraisemblable, mais aussi, bien souvent, un fait réel et historique.

Ce fut le cas du Décalogue, «Les Tables étaient l’ouvrage de DIEU.» (le granit même, où les mots devaient être gravés avait d’abord été préparé par Dieu dans ce but) «et l’écriture était l'écriture de Dieu.» (Exode XXXII: 15-16). Moïse déclare en outre: «L’Éternel me donna les deux Tables de pierre écrites du doigt de Dieu et contenant toutes les paroles que Dieu avait dites.» (Deutéronome IX-10).

Un second cas semblable est celui de Patmos. «Écris, dit le Seigneur Jésus à Jean, écris les choses qui sont...» Et à sept reprises, il répète: «Écris à l’ange de telle ou telle église...» puis il dicte mot à mot chacune des lettres qui suivent.

Nous nous trouvons ici en présence de deux documents réels, incontestables appartenant à l'histoire, et qui sont exprimés mot à mot, et à l’exclusion de tout autre mot, «non avec des mots qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l’Esprit» (I Corinthiens II: 13) choisis, puis consignés par une personne divine.


QU’ENSEIGNE 
LE SEIGNEUR JÉSUS?


«Car, je vous le dis en vérité, tant et que le ciel et la terre, ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la LOI un seul IOTA ou un seul TRAIT de LETTRE jusqu'à ce que tout soit arrivé.» (Matthieu V: 18).

Le Seigneur seul attire notre attention sur les éléments les plus petits du corps des Écritures qui sont entre les mains des Juifs, il en détache et isole des fragments, les plus infimes qu’on puisse concevoir dans aucune langue humaine.

Il dit, en effet, «un seul IOTA ou un seul TRAIT de LETTRE» (donc: pas un seul, ni de l’un ni de l’autre) «ne disparaîtra.» (Matthieu V: 18).

Le IOTA est la plus petite lettre de l’alphabet hébreu, (De là est venue l’expression: «Ne pas varier d’un iota» et le TRAIT de LETTRE est une marque minuscule qui complète certaines lettres de l'alphabet hébreu, ainsi que, dans notre langue, le point complète la lettre i et la barre complète la lettre t.

Le TRAIT de LETTRE complète l’écriture à la manière d’un accent ou d'un trait d'union. (Comme le Seigneur cite d’après l’alphabet hébreu, nous avons la preuve, s’il en est besoin, que son affirmation s'applique uniquement au texte original en hébreu). Mais le IOTA se trouve être aussi la plus petite lettre de l'alphabet grec, de sorte que l’affirmation du Seigneur s’étend aux écrits sacrés plus récents tels qu’ils furent délivrés par les Prophètes et les Apôtres, Il n'est pas possible d’isoler de plus petits fragments du langage écrit, que ceux choisis ici intentionnellement et avec soin par notre Seigneur.

Toutefois, avant de faire ressortir ainsi la valeur des éléments les plus petits et les plus humbles des Écritures, le Sauveur trace, comme un arrière-plan grandiose où va se détacher ce qu’il se propose de dire. Pour cela II se sert de la seule expression qui affirme parfaitement son autorité divine, de l'expression qu'aucune bouche humaine n'a proférée et qu'il emploie, ici, pour la première fois en public: «En vérité, JE (c'est-à-dire, MOI qui suis l'Amen véritable, le verbe incarné, l’autorité suprême.) JE vous le dis, il ne disparaîtra pas de la LOI un seul IOTA ou un seul TRAIT de LETTRE...»


Par le mot «LOI», Jésus entend aussi les Psaumes (Jean X: 34; Ps.LXXXII: 6) et Paul citant, Psaumes, Proverbes et Prophètes, résume tout l’Ancien Testament sous le vocable LA LOI.

Notre Seigneur ne se sert de cette expression que pour les affirmations qu'il fait reposer sur Sa seule autorité, Il pose donc en fait à dessein, que quiconque met en doute ses affirmations, met en doute sa divinité elle-même.

Après cela, le Seigneur délivre Sa Révélation concernant l'exactitude de la contexture même des Écritures. «Je vous le dis en vérité, il ne disparaîtra pas de la LOI un seul iota ou un seul trait de lettre jusqu'à ce que TOUT» (ce qui signifie: tout ce qui est dans le Livre de la LOI, même la plus insignifiante pensée qu’un iota puisse exprimer jusqu’à la nuance la plus subtile qu’un point puisse ajouter à la pensée), «jusqu'à ce que TOUT soit arrivé.» Aucune manière de présenter l'inspiration littérale ne saurait être plus puissante ni plus décisive.

Il y a, dans l’Écriture, de grandes choses et de toutes petites, des révélations d'un poids immense aussi bien que des touches extrêmement légères; mais tout y est si intimement tissé en une seule toile, tout y participe tellement, dans son essence du souffle même de DIEU que, selon Jésus, RIEN DE CE QU’ELLE CONTIENT NE PEUT ÊTRE PERDU.

Il n’est pas un symbole, pas une prophétie, une vérité ou une promesse qui ne doive recevoir son parfait accomplissement, car:


L’ÉCRITURE EST, ET RESTERA TOUJOURS UN TOUT IMPÉRISSABLE.


Dans une langue non inspirée, un «iota» est souvent superflu, mais dans l'Écriture Sainte, placé où il est par la main du Maître, sa présence est indispensable pour l’intelligence du texte, et le DIEU qui ne sommeille ni ne dort, veille sur lui jusqu'à ce qu’il soit accompli!

Normalement, on ne peut s’attendre à un autre aboutissement logique de l’inspiration elle-même. Tout, dans l'Écriture, — les phrases, les expressions, l’association des paroles — tout est attribué à DIEU.

S’il en est ainsi, chacun des mots qui les composent doit être aussi de LUI; car c'est grâce à eux, en les combinant, que la parole est formée; mais, allant encore plus loin, les lettres elles-mêmes, jusqu’au plus petit signe qui sert à les dessiner, sont de LUI, car les mots ne sont pas autre chose que des sons reproduits dans l’écriture par l'assemblage des lettres.


La Révélation reçue par Paul est que, les lettres (grec:grammala) qui constituent l’Écriture, sont saintes. (Il Timothée III: 15). Et la Révélation donnée par Jésus, c'est que: dans chacune des lettres, tout fragment est impérissable. (Matthieu V: 18).


La déclaration du Fils de Dieu plane ensuite dans une sphère infiniment plus merveilleuse encore. Le récit de Luc est rapporté comme suit: «Il est plus facile que le ciel et la terre passent» (l'Univers est donc en lui-même plus fragile) «qu'il ne l’est qu'un seul trait de lettre vienne à tomber!» (Luc XVI: 17).

Luc ne mentionne que le trait de lettre, or ce dernier était encore plus minuscule et plus insignifiant que le iota était une lettre entière. Ainsi le Seigneur oppose la plus menue parcelle de l'Écriture, ce qui pourrait paraître l’un des éléments les plus périssables de la lettre, au granit du roc dont les mondes sont faits; et le moins périssable des deux (c’est le Maître des Mondes même qui le révèle):


Ce qui survivra, ce n’est pas le granit,

C’EST «LE TRAIT DE LETTRE»! ! !


Il y a encore une vérité plus imposante et plus impressionnante que cette prodigieuse révélation qui se trouve impliquée dans la déclaration du Seigneur. «Tant que le ciel et la terre existeront» (car ils sont destinés à passer) «il ne passera pas un iota ou un trait de lettre»

Donc: l’Univers tout entier attend l’accomplissement de l'Écriture et, l’immense suite royale des mondes lumineux n'a de vie qu'à cause de chacun des «traits de lettre» de l’Écriture; tout cela expirera quand le dernier «iota» de l’Écriture sera accompli!

«La plus petite parcelle de sainteté que renferme la Loi, dit Godet, est plus réelle et plus durable que l'Univers visible tout entier.»

(Traduction libre de «The Comforter», Sept. 1936.)

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1939 - 09


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