Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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LA MALADIE... ET LA FOI (2)

POURQUOI CERTAINS CHRÉTIENS NE SONT PAS GUÉRIS


Il va sans dire que si certains d’entre nous ne voient pas se réaliser la promesse de Dieu, c’est qu’il y a une raison.

De nombreux et divers motifs expliquent en effet, pourquoi les enfants bien-aimés de Dieu n’obtiennent pas leur guérison. Je vous indiquerai quelques-uns de ces motifs, selon que le Seigneur Lui-même me les montrera.


1. Certains s'obstinent à enfreindre les lois relatives à la santé.

Personnellement, je considère ces lois comme DES LOIS DE DIEU. Alors qu’il est glorieusement vrai que nous pouvons être remplis de l’Esprit et conduits par Lui, au point de pouvoir nous garder instinctivement d’actes de franche désobéissance en ce qui concerne nos corps, il nous faut cependant convenir que comparativement, peu de ceux qui sont nés de l'Esprit, appartiennent à cette classe de chrétiens qui sont remplis de l’Esprit et conduits par Lui dans les plus petits détails de leur vie quotidienne. C'est à cette classe que j’adresse spécialement ce message.

Dieu nous a donné suffisamment de sagesse pour que nous sachions comment diriger nos vies et régler nos actions. Mais si nous n'appliquons pas ce discernement — qui nous a été accordé — aux détails de notre vie courante et de notre existence habituelle, nous serons les victimes de notre sottise. Or, par CETTE SOUFFRANCE QUE NOUS NOUS SERONS ATTIRÉE NOUS-MÊMES, nous ne pourrons blâmer ni le Seigneur, d’un côté, ni Satan de l’autre.

Je vous citerai comme exemple le cas d'une chère sœur que j’ai connue, il y a quelques années, elle avait reçu de Dieu un beau ministère pour la guérison des malades, mais ne témoignait d'aucune sagesse. C'est ainsi qu’elle sortit un jour sous une pluie battante, refusant formellement de prendre un parapluie. À tous nos conseils et nos avertissements, elle répondit: «le Seigneur prendra soin de moi.»

Elle se fit tremper jusqu'aux os. Qu’arriva-t-il? Le lendemain, elle pouvait à peine parler et payait par un gros rhume sa folie et sa présomption de la veille.

J'en ai aussi connu d'autres qui avaient l’habitude de se charger l’estomac d’une nourriture lourde et indigeste ce qu'il leur occasionna de sérieux troubles physiques, dont ils eurent beaucoup de mal à se débarrasser.

D'autres encore s’obstinent à dormir dans des chambres mal aérées, s’empoisonnant ainsi avec de l'air vicié. Ils s’attendent, ensuite à ce que Dieu les guérisse, sans même songer un seul instant à reconnaître l'erreur qu'ils ont commise et continuent encore à commettre.

Puis il y en a qui se surmènent et persistent dans leur surmenage, malgré les tendres avertissements de Dieu et les conseils de leurs amis chrétiens. Ils sèment ainsi dans leur corps des germes de maladie, qui finissent par les conduire à la tombe prématurément.

Enfin, il y a ceux qui refusent de prendre aucun exercice. Ils restent confinés dans leur maison, loin de l’air pur de Dieu, jusqu'à ce que leurs muscles deviennent flasques, et que tout leur être dominé par les nerfs soit en parfait déséquilibre.

Il y a encore d’autres manières d’enfreindre les lois divines sur la santé, et il serait aisé de les indiquer, mais je me contenterai de ces quelques exposés, pour montrer que plusieurs n’obtiennent pas la guérison, simplement parce qu’ils croient, dans leur folie et leur présomption, qu'ils peuvent vivre et agir de manière tout à fait déraisonnable et cependant «s'en tirer» et recevoir la guérison de Dieu.

Si nous réalisons vraiment que nos corps sont les temples du Saint-Esprit, traitons-les comme tels, avec sagesse et discrétion.

Paul, bien que rempli de puissance et de l’Esprit, comme il était n'hésita pas à dire: «Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti» (1. Cor. 9: 27).

CES CHOSES CLAIREMENT EXPOSÉES, je ne serais pas fidèle aux enseignements de Dieu, si j'omettais d'ajouter, que SI NOUS LAISSONS CHRIST OCCUPER EN NOUS TOUTE LA PLACE QUI LUI EST DUE, nous serons constamment remplis de l'Esprit et conduits par Lui. Nous pourrons alors marcher dans la sagesse, et puiser pour nos corps la vie de résurrection, vie qui nous donnera la santé et la force suffisante, pour accomplir joyeusement et facilement, tout le travail pour lequel Dieu nous a appelés.


2. Certains chrétiens n’ont pas saisi cette vérité que la guérison se trouve dans l’expiation.

Plusieurs, même dans nos rangs pentecôtistes, ont cessé de croire que la guérison se trouve dans le sacrifice de la croix.

Quel cas faisons-nous alors d'Ésaïe 53: 4-5?

Pesez soigneusement chaque parole, car elles sortent de la bouche d'un prophète de Dieu, d'un Oint du Saint-Esprit:

«Cependant ce sont nos souffrances qu'il a portées (emportées)

C'est de nos douleurs (litt. maladies) qu’il s’est chargé (qu’il a enlevé).

Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.»

Si nous croyons que ces mots veulent vraiment dire quelque chose, c'est que Jésus, au Calvaire, a porté à notre place toutes nos maladies, aussi pleinement et aussi complètement qu'il a expié nos péchés. Dans Matt. 8:16, il est dit que Jésus chassa les esprits par Sa Parole, et qu’il guérit tous les malades, afin que s’accomplit ce qui avait été annoncé par Ésaïe le prophète: «Il a pris nos infirmités et II s’est chargé de nos maladies.» Quant à ces versets de Matthieu, certains prétendent qu'ils veulent simplement dire que Jésus partagea nos maladies dans un sens spirituel.

Il est vraiment impossible de séparer ces paroles du clair exposé d'Ésaïe 53: 4-5 et nous sommes bien forcés de croire que CES DEUX PASSAGES DE L’ÉCRITURE ONT EXACTEMENT LA MÊME SIGNIFICATION.


TOUT DEUX ANNONCENT LE CALVAIRE.


De plus, nous devons nous rappeler que pour Dieu, il n’y a ni passé, ni futur, mais qu'il vit dans un éternel présent. — JE SUIS CELUI QUI SUIS.

Nous ne devons pas oublier non plus que Jésus est «l'Agneau de Dieu immolé depuis la fondation du monde,» (Apoc. 13: 8) ce que Weymouth traduit par «l'Agneau qui a été offert en sacrifice depuis la création du monde.»

J’avais une amie qui souffrait d'une plaie purulente s'étendant depuis le poignet jusqu’au coude. Un jour qu’elle était à genoux, en prière dans sa chambre, elle entendit soudainement ces paroles dans son cœur: «Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris

Levant alors les yeux au ciel, elle dit: PÈRE, CECI EST-IL DANS LA BIBLE?

La réponse ne se fit pas attendre:

Oui.

Où est-ce Seigneur? Demanda-t-elle?

La réponse vint à nouveau, claire et réconfortante: (Ésaïe 53: 4. 5).

Saisissant sa Bible, elle l’ouvrit et commença à lire.

Mais, pensa-t-elle, cela signifie que Jésus a sûrement porté mes maladies et s’est chargé de mes douleurs.

Par ses meurtrissures je suis donc guérie. Elle courut à la cuisine, et dit à sa sœur:

Hannah, enlève ces bandages.

Mais sa sœur se moqua d’elle et lui dit que ce serait folie d'agir ainsi. Comme la malade insistait, voulant à tout prix être délivrée de ses bandages sa sœur reprit:

Voyons, sois raisonnable, le docteur sera ici dans quelques instants pour faire le pansement.

Mais je n'ai plus de plaie s’écria avec une foi triomphante celle qui avait cru à la Parole de Dieu, je n'ai plus de plaie et je n'ai pas besoin de docteur. JÉSUS EST MON MÉDECIN ET IL M'A GUÉRIE.

Finalement, pour la satisfaire, sa sœur enleva le bandage. Ô merveille! On ne voyait même pas de cicatrice.

En un clin d'œil, Dieu l'avait guérie aussi complètement qu'il avait guéri Naaman le Syrien après qu'il s’était plongé sept fois dans le Jourdain.

En un instant, Dieu avait fait disparaître la plaie et l'avait remplacée par une peau neuve. Le travail était si parfait qu'il ne restait pas la plus petite trace du mal. Il avait béni sa foi d'enfant et lui avait accordé une délivrance merveilleuse et instantanée. IL EST EXACTEMENT LE MÊME AUJOURD’HUI.


3. Beaucoup de chrétiens ne réalisent pas leur identification avec Christ, dans Sa mort. Sa résurrection et Son ascension.

Que nous le croyions ou non, il est bien certain que nous sommes morts avec Christ, que nous sommes ressuscités avec Lui, et que nous sommes aussi avec Lui dans les lieux célestes.

Mais il y a une différence énorme entre une vérité, et vérité RÉALISÉE.

Nous pouvons en effet accepter toutes ces choses dans notre pensée et croire qu'elles sont réelles, mais cela ne suffit pas!

C’EST PAR LA FOI qu'il nous faut saisir que nous demeurons en Christ et comprendre une fois pour toutes que nous sommes morts avec Lui, que nous avons été élevés avec Lui dans les lieux célestes et que désormais Christ est la vie qui anime notre esprit, notre âme et notre corps.

En d'autres termes, si beaucoup ne sont pas guéris, c'est que Dieu veut les élever à un niveau plus haut — de celui de la guérison divine à celui de la santé et de la vie divines.

Il est à noter que les Épîtres parlent très peu de la guérison, mais proclament plutôt la vie abondante.

Très certainement, les paroles de Romains 8:11 devraient nous exciter à nous emparer de cette vie puissante pour nos corps mortels.

«Mais si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous».

Certains appliquent ces paroles à la résurrection future des corps. Mais le contexte ne fait nullement penser que l’Apôtre songe à la résurrection du dernier jour lorsqu'il écrit ces choses. Et le fait que l'Esprit donnera la vie à nos corps «mortels» — corps sujets à la mort — par sa présence en nous, prouvent que c’est bien dès maintenant que Paul pense que cette vie peut pénétrer dans le corps.

Donner la vie, signifie, remplir de vie, et c'est ce dont la plupart de chrétiens ont besoin aujourd’hui.


4. — LA MALADIE EST PARFOIS PERMISE POUR ATTIRER NOTRE ATTENTION OU COMME MOYEN DE DISCIPLINE.

La maladie fut permise dans les cas de Job. Lisez attentivement les chapitres I et II de ce merveilleux livre et remarquer les conséquences de son épreuve. (Chap. 42: 10-17).

Il est bon de noter que, sans la permission de Dieu, Satan n’aurait pu couvrir Job d'un «ulcère malin depuis la plante du pied jusqu'au sommet de la tête» et que c’est seulement lorsque Job, dans un suprême élan de profonde humilité, s’écria:... «Je me condamne et me repens sur la poussière et sur la cendre», que Dieu le guérit etlui accorda le double de tout ce qu’il avait possédé.» (Job 42: 10).

C’EST SOUVENT PARCE QUE NOUS N’ÉCOUTONS PAS ATTENTIVEMENT LA VOIX DE L’ÉTERNEL (Ex 15: 26) qu’il permet à Satan de nous jeter sur un lit de douleur afin de nous parler et d'attirer notre attention.

Dès que la maladie survient, hâtez-vous d’en rechercher la cause, car il y a sûrement une cause.


5.— POUR D’AUTRES LA MALADIE EST UN MOYEN DE METTRE LEUR FOI À L’ÉPREUVE.

Nous devons toujours nous souvenir que LES RETARDS NE SONT PAS DES REFUS.

Dans sa première épître, Pierre nous expose clairement au chapitre 1: 7, que l’épreuve de notre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu,) ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur lorsque Jésus apparaîtra.

Et au chapitre 4: 12, il ajoute: Bien aimés NE SOYEZ PAS SURPRIS comme d’une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver.

Comment nous rendrions-nous compte de notre foi, si elle n'était jamais mise à l’épreuve, jamais passée au creuset?

Beaucoup parmi nous ont expérimenté tout au début de leur conversion, une guérison instantanée et parfaite.

Mais plus tard, ils se sont aperçus qu’avant d’avoir obtenu une pleine délivrance, leur foi avait été sévèrement mise à l’épreuve.


6. — IL EST ÉGALEMENT BON DE CONSTATER QUE LES DONS DE L’ESPRIT NE SONT PAS EXERCÉS DANS LEUR PLÉNITUDE...

C’est pourquoi beaucoup demeurent malades, alors qu’ils pourraient et devraient être guéris.

Cette question se pose alors à nos cœurs et le sonde:

Pourquoi les dons de l’Esprit, y compris les dons de guérison ne sont-ils pas exercés dans toute leur plénitude?

Cela est dû en grande partie à la maladie qui règne dans le corps de Christ.

À cause des divisions et des séparations parmi les chrétiens, la puissance qui réside en Christ, notre Tête, ne peut se transmettre au travers des membres.

Dans les premiers temps apostoliques, LA GUÉRISON ÉTAIT ACCEPTÉE COMME FAISANT PARTIE DE L’ÉVANGILE.

Il est bien triste de voir qu’il n'en est pas de même aujourd'hui. Et ainsi, beaucoup sont privés de la guérison, qui autrement leur serait accordée.

Nous devons prier pour le plein rétablissement des dons de la guérison et de miracles, aussi pour le retour à la foi simple de nos pères.

W. E. Moody

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1939 - 07


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