VIENS ET VOIS

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MÉDITATION

La fidélité dans la vie journalière

Le travail pénible de chaque jour peut être un appel du Seigneur. Souvent, nous disons d’un jeune homme qu'il est «appelé au ministère». Mais il est aussi exact de parler de l’appel d'un charpentier à l’établi, d’un forgeron à sa forge, d’un cordonnier à sa forme.

«Frères, dit l’apôtre, que chacun demeure devant Dieu dans l’état où il était lorsqu’il a été appelé». (1 Cor. 7/24)

Dieu a envoyé Joseph aussi bien à la dure discipline et aux corvées de la prison qu’à la gloire et aux responsabilités du palais.

RIEN NE NOUS ARRIVE QUI NE SOIT CONTENU DANS SON PLAN pour nous et les incidents qui semblent les plus ennuyeux et les plus fatigants sont souvent ceux qui nous donnent l'occasion de devenir plus nobles et plus forts.

Nous sommes appelés à être fidèles dans l’accomplissement de nos devoirs, non pas dans le succès, dans la notoriété qui attire l'attention du monde, mais dans l'exécution régulière, calme et consciencieuse des devoirs les plus ordinaires et les plus grossiers.

Aux yeux de Dieu, la fidélité a autant d’importance dans les plus petites choses que dans les plus grandes.

Dans chaque travail honnête, aussi ennuyeux, aussi pénible et aussi vulgaire soit-il, nous sommes ouvriers AVEC Dieu.

Nous devons aider Dieu à donner aux hommes leur pain quotidien.

C’est à Lui de faire pousser le blé, mais l’homme doit labourer, semer, récolter, moudre, fabriquer et distribuer le pain.

Le tailleur aide Dieu à vêtir les corps qu’il a créés pour porter des habits faits de différents textiles.

Le maçon coopère avec Dieu pour loger ses enfants.

Dieu nous emploie de mille manières pour servir les enfants des hommes, et ainsi nous sommes travailleurs AVEC lui!

C'est pourquoi, vous dont on ne fait aucun cas, qui semblez être les esclaves, les bonnes à tout faire, les commis, mettez-vous à l’œuvre d’un bon cœur, regardant à Celui qui, pendant tant d’années a peiné à l’établi de charpentier.

Dans toutes les circonstances de la vie, que le Seigneur soit sans cesse devant vos yeux. Faites tout comme en Sa présence et pour gagner Son sourire et cultivez en vous un esprit d’amour pour Dieu et les hommes.

Recherchez toutes les occasions d’encourager vos compagnons de travail.

Ne vous plaignez pas, ne grognez pas, mais que votre cœur s’élevant au-dessus de votre travail, monte vers Dieu, votre Maître, votre Sauveur et votre ami.

C’est ainsi que le service le moins apprécié brillera tout comme l’herbe couverte de rosée sous les rayons du soleil.

F. B. Mayer.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1939 - 07