Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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LES REMARQUABLES MÉTHODES D’ENSEIGNEMENT DE LA BIBLE (1)


Un docteur aux cheveux blancs disait que depuis plus de trente ans, il étudiait la Bible chaque jour avec le même plaisir, car il y découvrait toujours quelque chose de nouveau.

La Bible est un livre inépuisable, que l'on pourrait presque croire infini comme Dieu lui-même, son véritable auteur, si les Écritures ne nous disaient elles-mêmes qu’il est des choses cachées qui n'appartiennent qu’à Dieu. (Deutéronome 29/22).

Par elle, Dieu nous révèle «les trésors de la sagesse et de la science.» (Colossiens 2/3).

La Bible contient, dans les éditions ordinaires, un peu plus d’un millier de pages. Mais si l’on voulait écrire tout au long — en «langage clair», si j’ose dire, tous les enseignements, toutes les révélations, les exhortations qu’elle contient, il faudrait tout une bibliothèque! Les plus grands théologiens ne l’ont pas épuisée, la science accumulée depuis des générations n’en a pas sondé toutes les profondeurs.

La Bible a encore ceci de particulier: Bien que les plus intelligents ne puissent en épuiser tout le contenu, elle est accessible aux plus simples.

Tous peuvent en faire leur lecture journalière, leur «pain quotidien», en être pleinement rassasiés et n’en être jamais dégoûtés comme les Israélites avec les cailles du désert.

La manne, au désert, était assez légère pour les estomacs les plus délicats, et assez substantielle pour ceux qui avaient besoin de forces pour de rudes travaux et de longues marches. Grâce à elle, pendant quarante ans, il n’y eut point de malades ni de «traînards» parmi le peuple de Dieu.


La Bible est la manne de l'Esprit, par elle nous nous nourrissons de Christ, le pain de vie. S'il y a «des choses difficiles à comprendre et dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens» comme dit l'apôtre Pierre (2 Pier. 3/16):

POINT N’EST BESOIN D’UNE GRANDE INTELLIGENCE NI DE LONGUES ÉTUDES POUR COMPRENDRE QUE «Dieu a tellement aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3/16).

Comment Dieu a-t-il pu mettre cette infinie richesse dans un livre en somme si petit? Il faut une intelligence qui surpasse celle de l'homme, pour arriver à une «interpénétration» suffisante de ses différentes parties, à une cohésion parfaite entre ses soixante-six livres différents.

Si l'on songe que ces livres, qui présentent une telle unité, ont été écrits par des auteurs vivant à des époques très différentes, en des lieux différents, pendant une période de plus de 1 500 ans, on reste confondu d'admiration, et l’on ne peut que dire: C'est le doigt de Dieu (Exode 8/15-19).


Supposez un livre commencé sous Charlemagne et qui ne serait pas encore terminé: certainement les auteurs successifs n’auraient fait que répéter leurs prédécesseurs, ou écrire des choses pour ainsi dire sans aucun lien entre elles! L’unité de la Bible est telle, que lorsqu’on est pénétré de ses méthodes, de son esprit, et qu’on commence à lire les LIVRES APOCRYPHES, on dit tout de suite: «Oh! en voici un qui n’est pas de la famille, c'est un intrus!»: on le sent déplacé, là au milieu des autres. Une étude approfondie ne tarderait pas à nous montrer qu’ils n’apportent rien à l'enseignement de l’Ancien Testament, et même qu’ils en rompent l'unité en ne respectant pas son symbolisme.

Si nous pouvions pénétrer un peu les méthodes d’enseignement de la Parole, il nous serait certainement plus facile de comprendre cette œuvre merveilleuse de Dieu, et d’en saisir les enseignements profonds. Cela nous permettrait aussi de ne pas nous égarer sur des fausses pistes, et de donner des interprétations fantaisistes, soit des paraboles, soit d’autres enseignements, même des enseignements de première importance.

D’autre part, la Bible nous apparaîtra combien plus vivante, plus belle, et nous la lirons avec un intérêt accru, et croissant à mesure que nous la pénétrerons plus profondément.


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Nous présenterons, cette fois-ci, la première méthode, la plus simple, à la portée de tous; celle que j’appellerai la méthode directe.

Simple AFFIRMATION OU NÉGATION de la Parole de Dieu; il n'y a aucun effort d'interprétation à faire. Il faut simplement l’accepter. C’est d’ailleurs avec cette forme d’enseignement que commence et que finit la Bible.

«Au commencement, Dieu créa les deux et la terre». Que l’on épilogue sur la signification et la portée à donner à chacun des termes de cette phrase, cela n’enlève rien de sa signification.

Que vous mettiez le «commencement» où vous voudrez, six mille ans ou des milliards d’années: IL Y EUT UN COMMENCEMENT, et que vous fassiez de Dieu l’idée que vous voudrez, IL EST LE CRÉATEUR.

C’est à prendre ou à laisser, à croire ou à ne pas croire; mais il n’y a pas à chercher en dessous de cette affirmation une révélation différente de celle que ces mots expriment clairement.

Et, disons-le immédiatement, si vous ne croyez pas cette affirmation, et que d’autre part, arbitrairement d'ailleurs, vous posiez comme vrai le postulat contraire: «Dieu n’existe pas et l’Univers fût de toute éternité» (principe non démontré de l'athéisme) la Bible sera pour vous un livre fermé que vous ne pourrez comprendre.

«Celui qui atteste ces choses dit: Oui, je mens bientôt. Amen, viens. Seigneur Jésus!»

Affirmation sublime, qui est l’expression de la merveilleuse espérance du chrétien. Si vous ne croyez pas ces mots: «OUI, JE VIENS BIENTÔT», vous ne croyez pas celui qui l'a affirmé si souvent: Jésus; vous en faites un menteur, et dès lors, il ne peut être l’Agneau sans défaut et sans tâche qui ôte le péché du monde; donc vous rejetez Christ.

Dès lors, vous ne pouvez juger spirituellement de la Parole, vous ne pouvez la comprendre, car vous n'avez pas la pensée de Christ (1 Cor. 2/14-16).


L'exigence la plus importante de Dieu, présentée dans l'Ancien-Testament. répétée par Jésus comme la plus grande, nous est encore donnée par cette méthode:  «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée», et «tu le serviras lui seul». (Deut. 6/5Matt. 22/37Matt. 4/10).

Et enfin le point culminant de la Parole, la sagesse de Dieu qui est folie pour le monde, la «Bonne Nouvelle», l'Évangile en un mot, nous est encore donné par cette méthode:

«Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle». (Jean 3/16).

Ainsi donc, par cette méthode, accessible aux plus simples, la Parole de Dieu nous apporte l’essentiel. Il n'est pas besoin d'aller chercher plus loin pour «naître de nouveaud’En-Haut —» pour recevoir la vie, devenir un enfant bien-aimé de Dieu, co-héritier de Christ.

(à suivre)

Guillaume (Lesconil)

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1939 - 06


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