VIENS ET VOIS

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LA MALADIE... ET LA FOI (1)

POURQUOI LES CROYANTS SUBISSENT-ILS LA MALADIE?

S'il est vrai que Dieu veuille guérir, pourquoi permet-il à la maladie de s'attaquer aux croyants?

L’Écriture nous répondra: «Afin d'éprouver notre foi».

Puisse l’Esprit de Dieu éclairer nos coeurs pendant que nous méditerons ensemble sur cette pensée.

Quand nous sommes bien portants, il est aisé de dire: Christ est mon Sauveur aussi bien que mon Médecin.

Dieu peut permettre que nous tombions malades afin d’éprouver la foi que nous professons, et voir, si après avoir affirmé notre foi, nous irons chercher du secours vers lui, dès qu’un réel besoin s’en fera sentir.

Le feu révèle la quantité d’or contenue dans la roche. De même qu’il ne pourrait y avoir de victoire sans combat, il ne saurait y avoir de guérison sans maladie.

Dieu aurait pu renverser les desseins des ennemis de Daniel et épargner à son enfant l’épreuve de la fosse aux lions, mais s’il avait agi ainsi celui-ci n’aurait jamais su ce que c’était que de triompher des lions par la puissance de Dieu, et cette histoire ne ferait pas aujourd’hui les délices de nos âmes.

Je ne serais pas surpris que Satan ait alors parlé aux trois Hébreux et leur ait dit: «Vous êtes certainement dans l’erreur, jeunes gens, de croire que votre Dieu puisse et veuille délivrer; autrement, il n’aurait pas permis que votre ami fût jeté dans la fosse aux lions.»

Ah! les desseins de Dieu sont trop grands, trop profonds pour être saisis par l’intelligence humaine.

Nul doute que le Dieu vivant aurait pu épargner aux trois jeunes gens la fournaise ardente, mais alors ceux-ci n’auraient jamais connu la béatitude de MARCHER AVEC L’ANGE DE DIEU au milieu du feu et des flammes, et d’en sortir sans même porter sur leurs vêtements l’odeur du feu.

Ils avaient déclaré que leur Dieu les délivrerait, et s’il jugeait bon de ne pas le faire, ils ne se prosterneraient pas pour cela devant la statue.

AU MILIEU DES FLAMMES, ILS TÉMOIGNÈRENT DE LEUR FOI.

Ainsi, bien-aimés, je crois que Dieu pourrait nous préserver à jamais de toute douleur ou de toute maladie. Mais alors, comment pourrions-nous jamais expérimenter la glorieuse vérité «La prière de la foi sauvera le malade», si la maladie ne nous frappait jamais?

Pour que Dieu puisse manifester sa puissance, il Lui faut naturellement un peuple éprouvé et purifié. C’est à quoi fait allusion ce passage de l'Écriture Sainte:

«Bien-aimés, ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver.»

Le Seigneur nous dit ailleurs: «Maintenant, mettez-moi à l’épreuve» et encore: «Quand l’ennemi viendra comme un fleuve, l'Esprit de l'Éternel le mettra en fuite.»

Comment pourrions-nous mettre la fidélité de Dieu à l’épreuve

et voir la réalisation de ses promesses

si nous n’étions jamais dans les difficultés?

Daniel, dans la fosse aux lions, prouva la puissance de Dieu dans la délivrance.

Les trois jeunes Hébreux dans la fournaise, réalisèrent la promesse que, «Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas. «(Esa. 43/2)

L’enfant de Dieu sur un lit de douleur se trouve dans les conditions requises pour prouver que «La prière de la foi sauvera le malade.» (Jacq. 5/15)

Gloire à Dieu éternellement!

Remontons à la Genèse; le Seigneur dit; «Quand j'aurai rassemblé des nuages au-dessus de la terre, l'arc paraîtra dans la nue.»

Ces paroles ont une signification spirituelle.

Nous ne voyons jamais un arc-en-ciel se dessiner sur un ciel pur. Les nuages doivent d’abord couvrir les cieux sur ce fond sombre. Seulement alors la main de Dieu peint, l’arc-en-ciel dans toute sa radieuse beauté.

Sans les nuages, l'arc ne paraîtrait pas. Le nuage est NÉCESSAIRE à l'accomplissement de la promesse. Il en est de même spirituellement.

Sans l’expérience de la maladie, nous ne pourrions, personnellement faire la preuve de la promesse de Dieu concernant la guérison de nos maladies.

Une foi éprouvée, qui aura pu constater la fidélité de Dieu à Ses promesses, sera certainement affermie.

Je suis bien certain que celle de Daniel et des trois Hébreux fut beaucoup plus robuste après leur expérience qu’auparavant.

Dans le cas de Lazare, Christ dit à ses disciples: «AFIN QUE VOUS CROYIEZ, je me réjouis de ce que je n'étais pas là.»

Combien leur foi ne fut elle pas fortifiée quand ils virent le mort sortir du tombeau à la parole du Fils de Dieu!

George Muller disait il y a quelques années, qu'il avait beaucoup plus de foi alors, qu’au début de sa vie en Christ. Maintes fois il s’était trouvé en présence de difficultés, et toujours il avait triomphé. Et chaque fois qu’il constata la vérité d’une promesse, sa foi s'accrut en Celui qui a promis.

* * *

Dieu permet à la maladie de nous attaquer dans le but de nous former mieux pour le service.

Mieux que personne, celui qui a été guéri par Christ, peut conduire l’enfant de Dieu malade au Divin Médecin. Pouvoir dire à ceux qui sont dans l’épreuve, «Oui, je comprends, car j’ai passé par là» et POUVOIR LEUR DIRE D'OÙ EST VENUE LA VICTOIRE! Quel privilège!

D'après ma propre expérience, je peux dire que les plus grandes épreuves de ma vie ont toujours été pour mon plus grand bien, en même temps qu’elles m'ont rendu plus apte à aider les autres de manière efficace.

Le feu le plus ardent que supportèrent jamais les trois jeunes Hébreux ne servit qu'à tuer leurs ennemis, à brûler leurs liens, à les rendre libres et à les mettre en contact plus direct avec Dieu.

Le sang de Christ nous purifie de tout péché dès que nous nous consacrons à Lui et mettons en Lui notre confiance. Mais il existe une perfection essentiellement chrétienne et une formation pour un service vraiment efficace qui ne s'obtient que par une Épreuve cruelle de notre Foi.

Mes plus grandes épreuves ont toujours eu pour résultat de me rapprocher davantage de Dieu et des hommes. Paul dit: «Nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire».

Jésus parlant de Lazare dit: «Cette maladie n’est point à la mort, mais elle est POUR LA GLOIRE DE DIEU.»

La mort de Lazare ne glorifia pas Dieu, mais lorsque Jésus l'eut ressuscité des morts, Dieu fut glorifié. Ce ne fut pas la descente de Lazare dans la tombe, mais sa résurrection à la parole de Christ qui glorifia le Seigneur.

Ce ne fut pas le fait de Daniel jeté dans la fosse aux lions, mais sa délivrance qui poussa le peuple à adorer le Dieu vivant et véritable.

Ce ne fut pas non plus le fait des jeunes gens jetés dans la fournaise ardente qui glorifia l’Éternel, mais leur délivrance du feu et des flammes fit dire au roi:

«IL N'Y A AUCUN AUTRE DIEU QUI PUISSE DÉLIVRER COMME LUI».

Ainsi donc, bien-aimés, CE N’EST PAS NOTRE MALADIE QUI GLORIFIE DIEU, MAIS NOTRE GUÉRISON PAR LA PUISSANCE DE CHRIST VIVANT.

Dieu peut donc permettre que nous soyons malades afin de se glorifier par notre guérison. Ne trouvez donc pas étrange que Dieu permette à Satan de nous éprouver en nous rendant malades; réjouissez-vous plutôt à la pensée que votre maladie est pour Dieu, le moyen de se glorifier.

Puissions-nous à chaque heure de l'épreuve de notre foi en la guérison divine, entendre la douce voix de Jésus nous dire: «Cette maladie n'est point à la mort, mais elle est pour la gloire de Dieu.. » Alléluia!

Qu'est-ce qui rendit la vue à l'aveugle de Siloé?

L'obéissance de la foi à la parole de Jésus: «Va, et lave-toi. Il y alla, et s’en retourna voyant clair».

Puissions-nous obéir en toutes choses à la douce voix du Maître!

Cet article a été écrit afin que tous les croyants qui ont été baptisés dans le Saint-Esprit puissent être fortifiés dans leur foi en une des doctrines fondamentales des Écritures — la guérison du corps.

Nous lisons en effet dans la Parole de Dieu:

» Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents, s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris». (Marc. 16/17-18).

«Pentecostal. Evangel.»

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1939 - 06