Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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LES NOCES DE L’AGNEAU

à la lumière d’un voyage oriental


Le mariage est l’événement le plus important de la vie d’un Oriental. Dans le monde Juif, quiconque reste célibataire doit en fournir les raisons et donner les explications. Et le Talmud déclare «Tout Juif qui ne se marie pas n'est pas un homme», Le mariage tient une place si importante dans la société orientale que l'on considère comme une offense grave de ne pas y être invité. Un proverbe dit: «Celui qui ne m’invite pas à son mariage ne m’aura pas à son enterrement».


QUI CHOISIT L’ÉPOUSE?


En Orient les mariages se font à un âge bien plus jeune qu'en Occident: les jeunes filles entre douze et seize ans, et les jeunes gens sont souvent mariés à vingt ans. Fréquemment, les choses sont décidées â l’avance, dès leur plus jeune âge, quand deux familles désirent s'allier pour des motifs de convenance ou de politique, alors les futurs conjoints n'ont pas voix décisive dans le choix de l'époux ou de l’épouse.

Je me souviens d’un magnifique jeune homme qui refusa de se plier à la décision des siens, au point qu'il en vint à porter atteinte à sa vie. Cette coutume supprimant le choix personnel est déjà remarqué du temps des patriarches quand «Abraham dit à son serviteur le plus ancien qui gouvernait ses biens: Mets je te prie ta main sous ma cuisse, et je le ferai jurer par l'Éternel, le Dieu du ciel et le Dieu de la terre, de ne pas prendre pour mon fils une femme parmi les filles des Cananéens au milieu desquels j'habite, mais d'aller dans mon pays et dans ma patrie prendre une femme pour mon fils Isaac». (Genèse 24/2-4).

Ce n'est pas Isaac qui choisit Rébecca. Il n'eut aucune possibilité de faire sa connaissance à l'avance, et ils ne purent se voir jusqu'au jour où «Isaac vint dans les champs pour méditer, il leva les yeux et regarda: et voici des chameaux arrivaient. Rebecca leva aussi les yeux, vil Isaac cl descendit de son chameau; elle dit au serviteur: Qui est tel homme, qui vient dans les champs à notre rencontre? Et le serviteur répondit: C'est mon Seigneur. Alors elle prit son voile et se couvrit.» (Ge. 24/63)

Cette méthode pour le choix d'une épouse doit nous faire souvenir que les Orientaux ont toujours considéré le père de famille comme représentant de Dieu et prêtre du foyer, possédant une autorité illimitée sur sa maisonnée. Ainsi donc, en choisissant une épouse pour son fils, ou en donnant sa fille en mariage, il était considéré comme accomplissant la volonté et le plan de Dieu. Et alors les jeunes gens recevaient leur épouse comme un don de Dieu lui-même, et quoiqu'il arrivât par la suite «c’était la volonté de Dieu».


L'ACHAT DE L'ÉPOUSE.


Le choix de l'épouse est dirigé habituellement comme une affaire, et il y a peu de place pour le sentiment. Si les arrangements ont été faits dès l'enfance des fiancés, le jeune homme peut avoir le droit de choisir comme quand Sichem dit à Hamor son père: «Donne-moi cette jeune fille (Dina) pour femme» (Gen. 34/4).

Dès qu'une demande a été prise en considération, la mère du futur époux, accompagnée d’un groupe de parentes et d'amies, va visiter celle dont on pense faire l’épouse, reste quelques jours chez elle pour se rendre compte de ses capacités. Elle doit être sûre que sa belle-fille saura faire la cuisine et cuire le pain, quelle dirigera bien sa maison, et de plus qu'elle est «belle de taille et de figure» (Gen, 29/17) avec des yeux parfaits, vifs et luisants, car les yeux délicats de Léa ont un peu la faveur des Orientaux. Pour achever l’effet brillant des yeux noirs, les femmes orientales commencent à enduire régulièrement les cils de leurs enfants dès qu'ils ont deux jours, d'un produit indigène appelé «Khol». Elles pensent ainsi augmenter la beauté des enfants.

Parfois, certains hommes même, plus vains que les autres, recourent à ce produit de beauté. Son usage remonte aux temps anciens, et était très en faveur parmi les femmes à qui Ézéchiel disait librement: «Pour eux tu t’es lavée, tu as mis du fard à tes yeux» (Ézéchiel 23/40).

Quand l'enquête de la maman s'achève favorablement, le père du jeune homme va avec ses amis trouver le père de jeune fille afin de demander sa main, ce qui donne lieu à toutes sortes de discussions.

Si le père de la jeune fille ne désire pas donner sa fille, pour un motif ou pour un autre, il exprime son refus en réclamant un prix exorbitant. C'est la manière polie des Orientaux de dire «non». S'il accepte de marier sa fille, le marchandage continue jusqu'à ce que la somme à verser au père soit fixée. Il y a dans la pièce des témoins pour confirmer le prix à payer, si bien qu’il n'y aura plus tard aucune contestation sur le montant du prix d’achat.


UNE ÉPOUSE OFFERTE.


Se procurer une épouse par le moyen d'une méthode ressemblant à une transaction commerciale semble d'abord choquant aux Occidentaux. Je n'oublierai jamais la longue conversation que j’eus un jour avec un arabe en Transjordanie, quand il me posa la question: «Combien coûtent les épouses en Amérique?»

Sans trop réfléchir, je répondis: «rien».

Un sourire s'épanouit sur son visage et il cligna des yeux comme pour me dire que dans ces conditions il lui faudrait aller en Amérique pour se procurer une épouse.

En Transjordanie on payait de cent à cinq cents dollars pour s'en procurer une. À cette dépense s'ajoutent celles faites pour avoir une noce convenable, c'est-à-dire une somme aussi élevée que le prix de l’épouse. Cependant en considération de ce prix, je lui montrai que nous devions dépenser au moins autant d'argent que lui pour meubler la maison. En écoutant mes paroles, son désir de venir prendre femme en Amérique se refroidit et disparut.

Mais alors il me fit une offre subite:

«Je vais te vendre ma sœur!»

En Orient ce serait avoir de mauvaises manières que de refuser quelque chose ou quelqu'un; alors il me fallut dire «non» à la manière arabe:

«Combien demandes-tu pour ta sœur!» lui-dis-je,

«Cinq cents dollars» me répondit-il.

Pour repousser poliment son offre, je dis:

«C'est plus que je ne suis en mesure de donner pour payer une femme»

«Mais c'est une belle jeune fille» continua-t-il dans son marchandage,

«C'est trop d’argent, insistai-je, ce n'est pas trop pour elle, car je crois en effet que c’est une jolie jeune fille pour valoir si cher, mais c'est trop d'argent pour moi.»

Comprenant que je n’avais pas envie d'acheter une épouse, il changea de conversation.


DOT ET CADEAUX.


L'habitude d'ajouter des cadeaux à la dot est déjà mentionnée au temps de Sichem quand pour avoir Dina comme femme il disait; «Je vous donnerai ce que vous me direz. Exigez de moi une forte dot et beaucoup de présents et je donnerai ce que vous direz mais accordez moi la jeune fille pour femme» (Gen 34/11-12).

Dot et présents rendaient difficile pour un homme pauvre son mariage avec une femme riche. C’est pour cela que David disait aux serviteurs de Saül: «Croyez-vous qu'il soit facile de devenir le gendre du roi, moi je suis un homme pauvre». (1 Sam 18/23)


TRAVAILLER POUR SE PROCURER UNE ÉPOUSE.


Il était possible au temps de l'Ancien Testament, de payer la dot sous forme de travail ou d'un service particulier. Il est intéressant de noter que les Orientaux aujourd'hui encore peuvent se louer pour plusieurs années, et travailler comme le fils Jacob pour acheter ses épouses.

Dans le marché que Jacob fit avec Laban, il avait été convenu que les sept années de travail de Jacob remplaceraient le paiement de la dot pour Rachel: «Et il dit: je te servirai pendant sept ans pour Rachel, ta cadette». (Gen 29/18).


LE PREMIER VERSEMENT DE LA DOT


Il se faisait sous la forme de cadeaux.

Ainsi, quand Eliezer eut reçu le consentement de Laban et de Bethuel d’emmener Rebecca pour son maître Isaac, «il sortit des objets d'argent, des objets d'or, et des vêtements qu'il donna à Rébecca; il fit aussi de riches présents à son frère et à sa mère» (Gen 24/53).

Au lieu que le père de la fiancée donne à sa fille ses cadeaux de mariage, ils étaient offerts par la famille du fiancé dont le serviteur «prit un anneau d’or du poids d'un demi-siècle et deux bracelets du poids de dix siècles d’or» (Gen 24/22), et il les donna à la jeune fille.


LES FIANÇAILLES


Les préliminaires financiers arrangés, on célèbre alors les fiançailles. (Le mariage, lui, aura lieu quelques mois ou un an plus tard). Ce jour-là, un agneau ou chevreau apporté par le père du fiancé, est tué et apprêté. C’est une fêle semblable qui eut lieu quand Eliezer s'assit dans la maison de Bethuel le père de Rebecca et «ils mangèrent et burent lui et les gens qui étaient avec lui, et ils passèrent la nuit et le matin ils se levèrent de table et le serviteur dit: laissez-moi retourner vers mon maître» (Gen 24/54).


LE JOUR DU MARIAGE.


La fiancée avec ses suivantes passe le jour du mariage dans la maison de son fiancé, tandis qu'il est chez des parents ou des amis. Ses compagnes l’aident à revêtir le vêlement de mariage et à «se parer de ses joyaux» (Ésaïe 61/10). Le costume nuptial est une robe blanche toute brodée. Chez les Juifs, elle était souvent

«brodé d'or» et «parfumée de myrrhe, d'aloès et de casse» (Ps 45/14,8-9). C’est de ce vêtement que parle Jean quand, parlant de l'Église, il dit: «son épouse s'est parée et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant et pur, car le fin lin ce sont les œuvres justes des saints» (Apo. 19/8).

La justice des saints est ici comparée à la pureté d'une vierge. Les deux choses sont représentées par un costume de noces blanc.

Enfin au temps de Jésus, la jeune fille juive mettait un voile par-dessus son costume. C'était une robe légère assez large pour couvrir non seulement son visage mais le corps tout entier. Quand Rébecca vit Isaac, elle descendit de son chameau «prit son voile et s'en couvrit». (Gen 24/65)

Paul parle du voile de la femme comme d’une «marque de l'autorité dont elle dépend et qu’elle porte sur la tête», (1 Cor 11/10) voulant dire que c’est le signe de sa soumission à l'autorité de son mari. Quand Rébecca se couvrit de son voile elle donnait à Isaac une preuve qu'elle serait soumise à son autorité.


L'ARRIVÉE DE L'ÉPOUX.


Les «amis de l’époux» (Matt. 9/15) s’assemblent après le coucher du soleil dans la maison étrangère où il est resté pendant la journée afin de passer la soirée avec lui. II est vêtu de ses habits de fête auxquels Ésaïe fait allusion en les appelant des «vêtements de salut» (Ésaïe 61/10) lesquels étaient «parfumés de myrrhe et d'encens et de tous les aromates des marchands.» (Cant. des Cant. 3/6).

Comme le font les amies de l'épouse, ils conversent, complimentent l’époux et prennent des rafraîchissements.

Environ une heure avant minuit, l’époux et ses amis se préparent à partir en cortège à la rencontre de l'épouse qui l’attend chez lui. Un certain nombre portent des torches allumées, d’autres des chandelles, et la procession s’avance vers la maison nuptiale. La foule s'amasse le long du parcours, beaucoup se tiennent sur leur balcon ou sur les toits, tendant le cou pour apercevoir l’époux qui est au centre de l'intérêt général.

Dans nos pays occidentaux c'est l'épouse qui excite la plus grande curiosité, mais il n'en est pas ainsi en Orient. On entend murmurer: «Le voyez-vous bien? Le voici!» Un cri joyeux retentit poussé par des femmes pour annoncer l’arrivée de l'époux. C'est une sorte de cri perçant, un appel ondoyant, on a aussi coutume de le proférer à la naissance d'un garçon ou lors de certaines grandes réjouissances. Je l’ai entendu pousser par des femmes en pèlerinage tandis que notre train entrait dans Jérusalem pour la semaine sainte.

Ce cri s'entendit une grande distance, il est répété de bouche en bouche dans la nuit et parvient ainsi à la maison où l’épouse attend, de sorte que ses compagnes auront le temps de s'avancer à la rencontre de l'époux.

Elles sont ainsi averties de sa venue un quart d'heure ou une demie heure à l’avance. C’était en entendant ce cri et dans le laps de temps qui précédait la venue de l’époux que «les vierges folles dirent aux sages: donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. Mais les sages répondirent; non, car il n'y en aurait pas assez pour vous et pour nous; allez plutôt chez ceux qui en vendent et achetez-en pour vous». Et pendant qu’elles y allèrent l'époux arriva». (Matthieu 25/8-10).

À mesure que l'époux approche de sa maison, on entend le cri de joie plus fréquemment: «Il vient, voici l’époux!» Les jeunes filles élèvent leurs chandelles, sortent à sa rencontre, pour éclairer le chemin le jour de son mariage. Alors l'époux avec ses parents et ses amis les plus intimes entrent dans la maison, tandis que le reste du cortège après avoir accompli sa mission en accompagnant l'époux jusqu'à sa maison, se disperse, attendant peut-être le jour suivant pour offrir leurs congratulations.


LE FESTIN DES NOCES.


Maintenant la porte est fermée et le souper des noces commence.

C’est alors que les vierges folles revinrent en disant: «Seigneur, Seigneur, ouvre-nous»; mais il répondit: «En vérité, je vous le dis, je ne vous connais pas.» (Matt. 25 11-12).

Habituellement les réjouissances durent une semaine et parfois deux. Celles de Samson durèrent une semaine. En proposant une énigme à ses hôtes il leur dit: «Si vous me l'expliquez pendant les sept jours du festin, et si vous la découvrez, je vous donnerai trente chemises et trente vêtements de rechange» (Juges 14/12).

L'hôte fournit à ses invités leur vêtement de fête.

C’est de cette robe dont Jésus parle dans la parabole du festin des noces, en disant «Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table et il aperçut un homme qui n'avait pas revêtu un habit de noces» (Matt. 22/11). La robe de noces remplaçait l'envoi de nos invitations écrites.


L'ANALOGIE SPIRITUELLE.


«II y a beaucoup d’appelés mais peu d'élus» (Matt. 22/14) pour devenir l'Épouse de Christ, Élu de Dieu! Quel glorieux privilège! Nous avons plus que la joie de la jeune fille quand nous comprenons que «Dieu nous a tant aimés qu'il a donné Son Fils Unique» (Jean 3/16). Avec cette merveilleuse vérité brûlant dans nos coeurs, nous sommes capables de chanter sous une nouvelle inspiration les paroles touchantes de Wesley:

Jésus. Toi qui as tant aimé mon âme.

Oh, laisse moi me blottir dans ton sein;

Près de moi rugissent les grandes lames,

La tempête mugit: Toi, tiens ma main.

Il est venu des Palais d’ivoire du ciel pour naître comme un être humain au milieu de nous, et finalement MOURIR POUR NOS PÉCHÉS afin qu’il puisse ensuite nous changer, d’enfants des hommes que nous sommes, en véritables enfants de Dieu.

Nous, qui sommes rachetés par son sang et qui avons goûté la joie ineffable de sa puissance de transformation, nous lui appartenons de droit. Il a payé la dot pour nous «car nous avons été rachetés à un grand prix» (1 Cor. 6/20). «Non, par des choses périssables, avec de l’argent ou de l’or, mais PAR LE SANG PRÉCIEUX DE CHRIST, comme d'un agneau sans défaut et sans tache» (1 Pierre 1/18)

Non seulement II a payé le prix de notre délivrance du monde, mais II nous a accordé «la diversité des dons spirituels» (1 Cor 12/4) dès l'effusion du Saint-Esprit Alléluia I

Comme chrétiens, nous sommes unis par Christ. C’est de ce mariage spirituel

que Paul écrit quand il dit: «je suis jaloux à votre sujet de la jalousie de Dieu parce que je vous ai fiancés à un seul époux pour vous présenter à Jésus-Christ comme une vierge pure». (2 Cor 11/2).

La pureté spirituelle nous est ordonnée car, aux yeux de Dieu, nous sommes morts à la Loi par le corps de Christ pour appartenir à un autre, à Celui qui est ressuscité des morts (Rom.7/4).

Comme la mort était le châtiment de l'infidélité conjugale, à l'époque d'Israël, de même la mort spirituelle est notre châtiment si nous continuons volontairement à vivre dans le péché après qu'il nous a rachetés pour Lui appartenir.

Comme une véritable vierge préfère la mort au déshonneur, de même, nous devons mettre nos vies aux pieds de Jésus plutôt que de déshonorer son nom. Cela signifie la mort de notre vieille nature, la mort de notre moi, pour que Lui seul puisse être glorifié dans nos vies. Si c'est là notre zèle ardent et notre vrai dessein alors le Roi de la gloire désirera notre beauté.

Nous voyons alors que nous devons garder pure notre robe de justice et nous parer nous-mêmes, «non avec de l’or ou des vêtements somptueux, mais avec la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible qui est d'un grand prix devant Dieu» (1Pi. 3/4). En attendant Sa venue pour nous conduire à la Maison ne soyons pas comme les vierges folles qui «ne prirent pas d'huile avec elles» (Matt. 25/3), mais plutôt soyez «remplis du Saint-Esprit» (Act. 2/4), ll a fait de nous «la lumière du monde» (Matt. 5/14), et notre devoir est d’être des porteurs de lumière pour conduire d'autres hommes dans une vie glorieuse avec lui. Rien n'obscurcira la vision de son visage et la beauté de sa stature.


IL REVIENT.


Voici, l'heure de minuit approche et nous devons attendre avec impatience qu'éclate au sein des ténèbres de ce monde, le cri «Voici l’Époux! Venez à Sa rencontre!» (Matt 25/6)

Déjà nous voyons l'apostasie du Christianisme traditionnel et même de beaucoup de créatures qui furent un jour régénérées.

La voie se prépare qui nous révélera l'apparition de «l'homme de péché, le Fils de perdition».

«Le mystère de l’iniquité agit déjà au milieu de nous, et dès que celui qui le retient maintenant sera retiré du monde, alors paraîtra l'impie que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche» (2 Thess. 2/3-8).

Nous attendons, les regards tournés En-Haut, «car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, à la voix d'un archange et au son de la trompette de Dieu».

Nos chers disparus qui sont «morts en Christ ressusciteront premièrement, et nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs» (1 Thess 4/16-17). Alors, nous nous réjouirons et nous serons dans l'allégresse et nous Lui donnerons gloire car les noces de l'Agneau seront venues et nous serons préparés. (Apo. 19/7.)

Contemplant avec les yeux de l’Esprit un avenir imminent, je vois «l'Épouse parée pour son Époux» (Apo. 21/2), «revêtue d'un fin lin, éclatant» (Apo. 19/8). Je vois comment nous allons nous asseoir «au pied de son ombre avec une grande joie», comment il va nous prendre avec lui dans la salle du festin où «son fruit est doux à notre palais», et je vois l'éternelle vérité de sa Grâce inscrite en lettres d'or sur «la bannière qu’il déploiera sur nous et qui est son Amour» (Cantique 2/3-4).

En écoutant avec les oreilles de l'Esprit j'entends «comme la voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de grosses eaux, comme un bruit de forts tonnerres, disant: Alléluia! Car le Seigneur notre Dieu, le Tout-Puissant est entré dans son règne», et j'entends aussi ces paroles qui ont un écho céleste et soulèvent mon âme:


«Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l'Agneau»

(Apo. 19/6-9).


O privilège béni! Espérance bénie! Expérience bénie! être au Festin des noces de l'Agneau!

Par W. H. Nagel, Évangéliste

Traduit de «Pentecoslal Evangel» du 13 Novembre 1937 par R. Fauvel.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1939 - 04


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