Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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LE TRÉSOR DÉCOUVERT

(Matth. 13: 44)


Un homme découvrit un jour, un trésor enfoui dans un champ. Sa joie fut grande à la vue de ces richesses inestimables qui faisaient subitement de lui un homme heureux; désormais, grâce à elles, il pourrait jouir de la nouvelle vie qui s’ouvrait devant lui, sans souci du lendemain.

Notre homme réfléchit:

«Que ferai-je, se dit-il, et comment m’y prendrai-je? Le trésor est immense, il ne m’est pas possible de l'emporter moi seul, en cachette, et si cela m'était possible, il y a un inconvénient: le champ ne m’appartient pas».

Fermement résolu de saisir la fortune que la Providence mettait devant lui, sa décision fut vite prise. Je vendrai, se dit-il, tout ce que je possède: ma petite maison, mes quelques terres, mon bétail s'il le faut et avec l'argent que je réaliserai ainsi, j'achèterai le champ.

Cela me fait bien de la peine de me séparer de ma petite propriété que j’aime et je rencontrerai sans doute beaucoup d'opposition de la part de ma chère famille, mais quand je pense à ce trésor fabuleux qui s'offre à moi pour si peu, toute hésitation s’envole et je suis prêt à sacrifier d’avantage encore s'il le faut.

Aussitôt dit, aussitôt fait.


Quel émoi dans le village quand on apprit que cet homme vendait tout son bien pour acheter un certain champ qui, certes, ne valait pas cela.

Toutes sortes de propos couraient de l'un à l'autre, de maison en maison. Les plus considérés du village haussaient les épaules:

«Cet homme est fou, disaient-ils d'un air important, il pouvait devenir riche, plus facilement, en cultivant ses terres qu'en courant après un trésor qui n'existe probablement que dans son imagination et ce misérable champ ne valait pas le sacrifice qu'il a fait pour l’avoir

Tous, dans le village, étaient du même avis:

«Ce pauvre homme a perdu la raison.»

Mais ce qui faisait souffrir le plus notre héros, c’était surtout l’attitude de sa propre famille, de ceux qui auraient dû, l'encourager et qui, au contraire le plaignaient et le critiquaient le plus sévèrement.

Toutes ces discussions l'accablaient et, si la vision du trésor enfoui, de ces perles, ces pièces innombrables d’or et d’argent, n’était pas demeurée aussi réelle devant ses yeux, il aurait succombé et renoncé à sa possession.

Comme les opérations de vente et d’achat exigèrent un temps assez long, la fièvre de la polémique sur le trésor, qui avait si longtemps remué le village, se calma et bientôt, on commença à l’oublier. Si, parfois, on rencontrait l’homme dans la rue, on le gratifiait d'un sourire de pitié en murmurant: Où est son trésor? Voici des mois se sont écoulés et il est toujours aussi pauvre qu’autrefois. Nous avions bien raison de ne pas le croire.

L’homme pourtant, chose étrange, et de cela plusieurs commençaient à s’en rendre compte, poursuivait son dessein avec une fermeté et même avec une joie qui faisaient l’envie de plusieurs. On aurait dit que le fameux trésor était déjà en son pouvoir et pourtant on savait bien que l’homme était toujours aussi pauvre.

Les choses en étaient là, quand, brusquement un jour, la nouvelle se répandit que l’homme était rentré en possession du trésor fabuleux et qu’il avait quitté le village pour aller jouir de sa fortune dans une grande ville d’un pays lointain.


Aucun langage n’est suffisamment éloquent pour exprimer la stupéfaction générale. Ceux qui, auparavant, accablaient le plus l'homme au trésor, n’osaient plus en parler. Les modérés accusaient ces perturbateurs de les avoir entraînés dans l’erreur et par leurs propos inconsidérés de les avoir amenés à parler, comme eux, contre ce brave homme. Nombreux étaient ceux qui se lamentaient et en colère à la pensée de n'avoir pas demandé à participer à l’achat du champ du trésor.

Je laisse à chaque lecteur la liberté d’imaginer la réaction que produisit cet évènement ainsi que les remords qu’éprouvèrent certaines gens du voisinage tout comme ceux de la famille, chaque fois qu'ils pensaient à la fortune qu’ils avaient méprisée.


* * *


En lisant ce récit certains diront peut-être:

«Ah! si j’avais été à la place de ces gens, je n'aurais pas hésité un instant, je me serais aussitôt associé à cet homme, il ne faut pas une très grande intelligence pour savoir saisir la fortune qui passe une fois dans la vie à côté de vous

Et pourtant il se peut qu’ils soient de ceux qui font le contraire.


Depuis longtemps, vous avez entendu l'Évangile qui vous a parlé de l’amour de Christ, de son pardon et de la vie éternelle avec la jouissance d'un «héritage qui ne se peut corrompre ni souiller, ni flétrir, lequel vous est réservé dans les cieux» (1 Pierre 1: 4).

L’Évangile vous a parlé de LA PROVIDENCE DE DIEU EN VOTRE FAVEUR pour tous les jours de votre vie (Heb.13: 5-6), de SA PAIX qui vous gardera et de SA GRÂCE qui vous soutiendra jusqu’au jour où Jésus paraîtra dans la nue, vous attirera à Lui et vous conduira dans la cité dont les rues sont pavées d’or et les murailles bâties en pierres précieuses. (Apoc. 21: 18)

Vous n'avez pas répondu promptement à cette offre si généreuse. Le peu de chose que le Seigneur vous demande en échange du trésor incorruptible; d'un prix inestimable, serait semblable à une goutte d’eau comparée à l’Océan.

Oui il demande que vous lui offriez votre cœur, que vous déposiez à Ses pieds votre vie, avec ce qu’elle comporte et Lui, Il vous régénérera par l'Esprit, le Seigneur fera de vous une nouvelle créature. (2. Cor. 5: 17).

Votre corps et votre cœur qui étaient jusqu’alors la demeure des affections pernicieuses, des désirs charnels, deviendront désormais l'habitation du Dieu trois fois saint. Jésus dit: «Si quelqu'un m’aime, il gardera ma parole... nous viendrons à lui et nous ferons notre demeure chez lui. (Jean 14: 23).

Vous êtes-vous mis, comme ces hommes du village, à raisonner, à marchander avec Dieu et à hésiter à la pensée d’être obligé de vous séparer de votre vieille vie misérable et des maigres satisfactions qu'elle vous procurait?

Traitez-vous l’héritage éternel, la paix du pardon, la joie et le privilège d'être l'enfant bien aimé de Dieu, comme un trésor imaginaire, lointain, incertain?


Je vous en supplie, au nom de Celui qui est mort pour vous à Golgotha, rentrez en vous-mêmes, ne soyez pas des insensés:

RECEVEZ LA PAROLE DE DIEU D'UN CŒUR ENTIER,

offrez à Dieu le peu qu’Il vous demande,

finissez-en avec votre vie de péché et d'incrédulité, avec l'aide du Saint-Esprit,

et réalisez ainsi le prix insignifiant que Dieu vous demande en échange du trésor incorruptible.

Écoutez ce que dit le plus grand des apôtres au sujet de ce trésor caché en Jésus. Après avoir énuméré les privilèges et les avantages que la vie lui avait offert avant de connaître Jésus, il ajoute: «... ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur.» (Phil. 3: 7-8).

Ne soyez pas de ceux qui se moquent des promesses de Dieu et mettent en doute leur accomplissement disant:

«Où est la promesse de son avènement? Car depuis que les pères sont morts, tout demeure comme dès le commencement de la création

Et l’apôtre de répondre..., «ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu... tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies.» (2. Pierre 3: 4-7).

Ne craignez, pas non plus ceux qui vous désapprouvent et critiquent votre foi en Christ, même s’ils sont de votre propre famille.

Jésus a dit à ceux qui le suivraient – «Heureux serez-vous lorsqu'on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on «lira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux...» (Matthieu 5: 11-12).

Hâtez-vous donc, venez à Jésus, abandonnez-lui votre cœur et vous recevrez Son salut.

N’hésitez pas, prenez une décision sur-le-champ.

Le temps passe, l'iniquité croît, demain il vous sera plus difficile de vous donner à Jésus. Le Seigneur peut venir à tout instant, soit le jour, soit la nuit, subitement.

Pensez que vos proches, parents ou amis sauvés, peuvent être enlevés par Jésus. Ils s’en iront dans la gloire du royaume céleste, jouir des richesses incorruptibles, à jamais, et vous, par votre incrédulité, votre hésitation ou vos scrupules, vous resterez ici-bas avec vos remords et le regret d’avoir vu passer à côté de vous, «les richesses incompréhensibles de Christ» et de ne pas les avoir reçues. (Eph. 3: 8)

C. Domouschief

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1939 - 02


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