VIENS ET VOIS

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UNE INVITATION DE JÉSUS

«Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos». (Matt. XI-28)

Il y a dans l'Évangile des textes que l’on craint de gâter en méditant tant ils sont merveilleux et touchants. Celui que je vous propose aujourd’hui en est un exemple.

«Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos».

Telles étaient les paroles que Jésus prononçait autrefois quand il était sur la terre et de tous les points de la Judée les foules accouraient.

Ne sommes-nous pas comme ces foules?

Souvent ici-bas, nous gémissons accablé. Tout nous semble contraire. La vie est pour nous remplie d'angoisses et de difficultés.

Jésus-Christ qui «vit éternellement» nous invite en ce jour et il nous dit:

«Venez à moi et je vous donnerai le repos».

Savez-vous qui vous invite?

Est-ce un homme?

Un Ange descendu des parvis de la gloire de Dieu?

C’est le fils de Dieu lui-même qui consent à s'abaisser vers notre misère pour nous donner la consolation.

Christ, certes, est rempli de beauté, de majesté et de gloire. N'a-t-il pas dit: «Moi et le Père nous sommes un». Et le Psalmiste David dans une vision sublime, le décrit en ces termes; «Tu es le plus beau des Fils des hommes».

Néanmoins il veut bien condescendre jusqu'à nous.

Cher lecteur, le connaissez-vous vraiment?

«Oui, dira quelqu'un, il est venu il y a 19 siècles sur la terre (en 1938) et on l’a fait mourir sur une croix».

OH, COMBIEN DISENT CES CHOSES SANS RIEN SENTIR DANS LEUR CŒUR.

L'évangile, nous le connaissons depuis notre enfance et nous en sommes blasés. Nos cœurs se sont endurcis à l'ouïe d'un si merveilleux message.

Que j'aimerais vous faire connaître d'une façon plus intime ce Sauveur si bon.

– Je pourrais vous éblouir en vous parlant de sa gloire,

– vous étonner en vous parlant de sa splendeur,

– vous effrayer en vous parlant de sa justice,

– vous faire craindre en vous parlant de sa puissance...

J'aime mieux vous toucher en vous parlant de son amour.

Christ est le Dieu vivant descendu du ciel.

Il se penche avec compassion vois les misères physiques, morales et spirituelles. Et donne à TOUS la guérison.

Il s'est penché vers moi pauvre pécheur. II a eu compassion de moi quand je marchais dans les ténèbres. Il m’a donné la joie et le bonheur.

Que mon expérience devienne aussi la vôtre. Vous qui souffrez, Jésus vous appelle: «Venez à moi, dit-il, et je vous donnerai le repos».

Jésus-Christ a fait beaucoup d'invitations sur la terre.

Il les a adressées à tous. Mais cette fois son invitation est limitée. À qui s’adresse-t-il? Aux riches ou aux pauvres? Aux savants ou aux ignorants?

Il parle à ceux qui sont «fatigués et chargés».

Mais qui sont-ils ces fatigués et ces chargés? Ce sont ceux qui souffrent.

Ceux qui souffrent dans leur corps. Combien nombreux sont les malades, ceux qui sont couchés depuis des années sur un lit de souffrance et de douleur.

Il y a quelques temps je visitais un hôpital et mon cœur fut saisi d'émotion en voyant dans ces petits lits blancs alignés les uns à côté des autres des visages pâles et amaigris, des figures émaciées sur lesquelles on lisait la douleur.

OH, VOUS QUI SOUFFREZ, REMETTEZ VOTRE SORT À L'ÉTERNEL.

Il y a aussi ceux qui souffrent dans leur âme.

Nombreux sont encore ceux-là. Ils sont angoissés, malheureux. Leur vie est une charge.

Oh, vous dont la vie ressemble à un frêle esquif surpris par la tempête au milieu de l'océan en courroux: prenez courage.

Votre coeur est désabusé, vous êtes déçu, vous n’apercevez du monde que la laideur: c’est à vous que Jésus s'adresse. Vous êtes de ces «fatigués et chargés» qu'il seul consoler et aider.

– Homme d’âge mûr dont la vie est peut-être brisée par les épreuves,

– Mère de famille dont les yeux sont rougis par les larmes et qui tremblez devant l’avenir incertain,

– Jeune homme et jeune fille déjà déçus ici-bas,

à vous tous Jésus s'adresse: «Venez à moi, dit-il, et je vous donnerai le repos».

«Je voudrais bien aller à lui, dira quelqu'un, car je me sens angoissé et malheureux. Où est-il pour que je l’implore?».

On ne peut plus corporellement s’approcher du Sauveur car il est dans le ciel de gloire. Mais spirituellement il peut y avoir entre Lui et nous une divine rencontre.

Laissez-vous donc attirer par lui.

«Mais je suis impur et souillé!»

Qu'importe l'état dans lequel se trouve votre âme!

Allez à Christ. C'est là votre part.

Mais allez malgré les obstacles et les difficultés, renonçant à tout mérite, ne songeant qu'à lui demander du secours.

Lui, vous accueillera. C’est sa part. Il ne vous recevra pas comme un Maître reçoit son esclave, mais COMME UN PÈRE REÇOIT SON ENFANT.

Que pouvons-nous retirer d’une rencontre avec Jésus?

Il nous le dit lui-même: «venez à moi.... et JE VOUS DONNERAI LE REPOS».

Le repos; voilà donc ce que Christ nous offre.

Quel réconfort pour le travailleur qui après une journée de dur labeur peut dire: «Au ciel je me reposerai».

Quel réconfort pour celui qui a traversé douleurs et peines. Il peut s'écrier: «Au ciel je serai consolé».

Quel merveilleux repos nous aurons là-haut.

«Ils n'auront plus faim, ils n'auront «plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur, Car l'Agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux». (Apoc. VII/7-17).

André Nicolle

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1938 - 10