Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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CE QUE FIT UNE FILLETTE


Quelques enfants cueillaient des fleurs pour les envoyer aux malades d'un hôpital.

Une petite fille qui n'avait pas de jardin eut l’idée d’aller à la campagne faire un beau bouquet de fleurs sauvages et y attacha un papier sur lequel elle avait écrit: «Je suis le Seigneur ton Dieu, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi.»

Son bouquet fut envoyé avec toutes les autres belles fleurs. Toutes arrivèrent en bon état et furent distribuées, sauf les siennes qui se trouvaient au fond de la corbeille.

En les voyant, une dame pensa à un homme surnommé Jacques l’infidèle, habitant dans son quartier, et qui était couché, très malade, dans une mansarde.

Elle alla directement chez lui, frappa à la porte et entra dans une chambre misérable. L'homme était seul et dormait.

Elle tint le bouquet au-dessus de sa figure; il ouvrit les yeux, lui jeta un regard et d’une voix rauque lui demanda:

«Qui a envoyé ça?»

«Dieu» répondit la dame, qui doucement le laissa.


Le lendemain, Jacques l’infidèle dit à sa femme:

«Va demander à mes vieux compagnons de venir me voir.»

La femme partit les prier de venir, se demandant ce que son mari pouvait bien avoir à leur dire.

«Camarades, dit-il, à leur arrivée, je vous ai envoyé chercher parce qu’il faut que je vous dise que je meurs chrétien, bien que j’ai vécu incrédule, et je veux vous dire comment et pourquoi.

Ces jours-ci, j'ai pensé; s’il y a un Dieu je vais le mettre à l’épreuve. On dit qu’il entend et exauce les prières. Je cherchais quelle chose d'extraordinaire que je pourrais demander et je me dis: des fleurs. J'ai donc prié pour qu’il m’envoie des fleurs.

Hier une dame est venue avec un bouquet de fleurs sauvages aux doux parfum. Je lui demandai:

«Qui envoie ces fleurs?»

«Dieu», me répondit-elle.

Mes amis, j'ai joui du parfum de la campagne dans ce vilain trou de chambre, et puis, j’ai vu un billet, je l’ai lu. Devinez ce qu'il disait:


«Je suis le Seigneur ton Dieu,

et je ne mettrais pas dehors celui qui vient à moi.»


Je suis venu à lui et aussi vrai que vous êtes ici debout, Il m’a reçu et pardonné, je le sais. Si j’ai vécu libre-penseur, je meurs chrétien.

Camarades continua-t-il, si vous ne croyez pas la Bible, croyez votre vieux compagnon. Vous dites que vous ne croyez que ce que vous voyez, eh bien! vous pouvez me voir.

Je vous le dis solennellement, j'ai une telle paix et une telle joie depuis que le Seigneur Jésus est venu à moi, que je n'ai jamais rien connu de semblable auparavant.

Mon seul regret c’est de ne pouvoir vivre pour gagner au Seigneur quelques-uns d’entre vous.

«Elim Evangel»

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1938 - 09


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