Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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RIEN NE PEUT REMPLACER LE RÔLE D’UNE MÈRE


Napoléon 1er, qui fut un grand génie, attribuait tout ce qu’il avait de bon à sa mère, et de son rocher de Sainte-Hélène, il écrivait ces mémorables paroles: «L’avenir d’un enfant est l'ouvrage de sa mère.»

La mère, en effet, a l’instinct de ce qu’il faut à son enfant, comme à elle-même: et elle sent, elle voit, elle sait comment il faut le prendre, pour lui faire contracter telle qualité, pour le corriger de tel défaut.

De plus, elle l’aime plus tendrement que personne au monde. Elle désire le voir bon, grand, savant, vertueux, et bon par sa mère, grand par sa mère, savant grâce à sa mère, vertueux grâce à sa mère.

Et puis, comme elle a à cœur l'avenir de son fils! Comme elle voudrait qu’on dise plus tard: Voilà son enfant! Voilà sa mère I

La fierté maternelle, l'amour maternel, l’instinct maternel! Oh! que voilà de puissants leviers!

On cherche des leviers qui soulèvent le monde. Ils sont trouvés: ils existent dans le cœur d’une mère.

Le PÈRE a bien, lui aussi, un rôle dans l'éducation des enfants. Mais peut-il toujours s’occuper d’eux? Est-il toujours à la maison comme la mère? N'a-t-il pas d'autres préoccupations, sinon plus sérieuses, au moins bien légitimes? D’ailleurs, l’éducation est une œuvre de détails, et pour les détails, pour les minuties, l'homme ne vaut pas la femme.

L'homme veille à l’ensemble, voit les grandes lignes, interpose son autorité souveraine; mais la femme voit des petites choses qui sont souvent très grandes et s’occupe de mille riens, qui sont presque tout.

Il a été écrit, sur le rôle de la mère dans l’éducation, des pages remarquables. Contentons-nous de citer, pour finir, un des plus grands penseurs du XIXe siècle, Joseph de Maistre:

«C’est sans doute à notre sexe, dit-il, qu'il appartient de former des géomètres, des tacticiens, des chimistes, etc..; mais ce qu’on appelle l'homme, c'est-à-dire l’homme moral, est peut-être formé à dix ans, et, s'il ne l’a pas été sur les genoux de sa mère, ce sera toujours un grand malheur. Rien ne peut remplacer cette éducation, donnée par une MÈRE.»

Avez-vous bien compris, ô vous, mères, qui lisez ces lignes?

Rien ne peut remplacer l’éducation d'une mère!

Ces mots devraient être gravés en lettres d'or, à l'entrée de vos demeures, et au-dessus du berceau de vos enfants.

Qu'ils soient au moins gravés au plus profond de vos cœurs. Et, lorsque, vous êtes en présence de ces petits êtres chéris, que DIEU VOUS A CONFIÉ, redites-vous vingt fois ces graves paroles:

«J'ai entre les mains l’avenir de mes enfants».

«Rien ne peut remplacer l’éducation d'une mère.»

«Je prends la résolution de me pencher chaque jour sur le LIVRE ÉTERNEL entourée de mes enfants.»

La Voix de la Montagne

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1938 - 05


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