Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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ATTENDS-TOI AU SEIGNEUR


Dans le livre du prophète Osée 12: 6/7, nous trouvons ce commandement: «Espère toujours en ton Dieu».

Par ces paroles, le prophète veut nous faire entendre que dans notre vie, ni vous, ni moi, ne devons en rien compter sur nous-mêmes, mais NOUS DEVONS TOUT PUISER EN LUI. Il est la Fontaine d'eau, d'où coulent la vie éternelle et tout ce qui contribue à la vie et à la piété.

Maintes fois, pour mon bon plaisir, j'ai assisté à des réunions qui avaient lieu dans un camp à Eureka Springs, Arkansas. Quand je suis dans cette cité, je porte chaque matin mon seau sous un rocher d'où s'échappe une eau abondante, je laisse mon seau sous la source jusqu’à ce qu'il soit rempli.

Ainsi, devons-nous aller à Christ, notre Rocher, la Fontaine d’eau vive, et espérer toujours en Lui, jusqu'à ce que nous soyons remplis et que nous débordions.

Une de nos sœurs disait: «Je suis un petit récipient, mais Dieu soit béni, en puisant continuellement à Lui, je peux déverser beaucoup sur les autres.» Si nous nous attendons toujours à notre Dieu, Il veillera à ce que de notre sein, jaillisse l’eau vive, qui apportera le rafraîchissement autour de nous.


Le prophète Zacharie va plus loin encore dans le commandement qu’il nous donne au chapitre 2: 13 «Que toute chair fasse silence devant l’Éternel».

À mesure que nous apprendrons à toujours espérer en Dieu, en Sa sainte présence, toute «notre activité charnelle» sera réduite au silence et à la paix. Alors le Seigneur nous enseignera comment l’adorer en esprit et en vérité. Comme nous ressemblons à Moïse qui, dans le feu de sa jeunesse, tua un Égyptien, puis le cacha dans le sable, et qui plus tard intervint dans une querelle entre deux Hébreux, ses frères, mais fut repoussé!

Ah! Moïse, Dieu n'a que faire de cette espèce de zèle qui vient de la chair.

Va passer quelque temps dans un lieu retiré, au désert.

Là, apprends à ne pas te confier en tes propres forces!

À cette école de la solitude, apprends à être calme, tranquille, silencieux devant ton Dieu, acquiers un esprit doux, pacifique et humble comme Celui qui plus tard t’appellera à un service puissant pour Lui.

Apprends à toujours espérer en Lui, jusqu’à ce que sonne l'heure choisie par Dieu, heure où tu pourras t’avancer pour faire l’œuvre de Dieu, à la manière de Dieu.

Jean et Jacques étaient pleins de zèle «Fils du tonnerre», les avait appelés le Maître. Ils voulurent faire descendre le feu du ciel sur les Samaritains inhospitaliers. Mais le Maître n'approuva pas leur manque de compassion pour ces pauvres pécheurs. Vouloir faire descendre le feu sur eux! Ils n’avaient certainement pas appris ceci de Christ. Aussi leur reprocha-t-il leur ardeur.

Mais plus tard, remplis de l’Esprit béni de l'Agneau, Jean descendit à Samarie avec Pierre, prier pour que les nouveaux convertis reçussent le Saint-Esprit.


Lisez la première épître de Jean comme elle est animée de l’esprit d'amour de l'Agneau. L’onction que Jean avait reçue lui avait appris beaucoup de choses. La même onction bénie du Saint-Esprit nous instruira, et à mesure que nous apprendrons à nous attendre toujours à Dieu, Il fera pour nous ce qu’il fit pour Jean, Il répandra en nous Sa propre nature, Son propre amour, Sa propre humilité et les mêmes sentiments du doux et humble Agneau.


Comme Pierre était zélé lui aussi! Quand le serviteur du grand prêtre vint pour s'emparer du Maître, il tira son épée. Sans doute, manqua-t-il son but, autrement la tête de Malchus eut été tranchée en deux. Heureusement. Malchus ne perdit qu'une oreille. Le Maître approuva-t-il ce zèle charnel? Nullement. Il répara le mal fait à l'oreille du pauvre serviteur et réprimanda sévèrement tous ceux qui se servent des armes de la chair, déclarant:

«Tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée

Mais remarquez combien était différent l'esprit de Pierre lorsqu'il écrivit ses Épîtres. C’est qu'il avait alors appris que le chemin de la souffrance était le chemin de la gloire. Il désirait ardemment suivre le sentier que le divin Maître avait suivi, bien qu'il conduisit à une croix. Et aux saints il écrivait disant: «Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée


Saul de Tarse était sans aucun doute rempli de zèle pour Dieu, mais son zèle était sans connaissance. Il eut la vision de l'Agneau meurtri qu'il persécutait. À partir de cet instant il n'eut plus qu'une vision: LA VISION DE JÉSUS CHRIST CRUCIFIÉ.

Dès qu'il le put, il se retira dans le désert d'Arabie, et là, dans la prière, il attendit que Dieu lui fit connaître le Saint Agneau si parfaitement et l'imprégnât si pleinement de son Saint-Esprit, qu’il pouvait dire désormais, «Christ vit en moi

Dans l’Épitre aux Hébreux (3:14), nous trouvons cette merveilleuse expression: «Participants de Christ

Le Seigneur montra à ses disciples qu'il était le véritable Cep de Dieu. Sans Lui, séparés de Lui ils ne pourraient rien faire, mais demeurant en Lui, ils pourraient porter du fruit en abondance.

S'ils demeuraient en Lui et que Sa Parole demeurât en eux, ils pourraient demander ce qu'ils voudraient et cela leur serait accordé, Car en demeurant en Lui, ils deviendraient participants de Sa nature. Celui qui est uni au Seigneur est un même esprit avec Lui.

Jésus leur dit: «Comme le Père m'a aimé, je vous ai aussi aimé. Demeurez dans mon amour.» (Jean 15: 9).

La vie en Lui sera véritablement une vie d'amour, nous faisant aimer non seulement le Sauveur, mais encore tous ceux qui Lui appartiennent.


Il leur montra ensuite comment conserver une vie de communion constante:

«Si vous gardez mes commandements, VOUS DEMEUREREZ, DANS MON AMOUR, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour.» (Jean 15: 10).


NOUS NE SOMMES PAS SEULEMENT AUDITEURS,

MAIS EXÉCUTEURS DE SA VOLONTÉ.


Et comme nous participons à Sa nature, nous serons certainement heureux de redire avec le psalmiste:

«Je veux faire ta volonté, mon Dieu! Et ta loi est au fond de mon cœur.» (Ps. 40: 8/9)

Le Fils de Dieu vécut une vie de communion constante avec son Père. Il nous a dit qu’il dépendait de son Père pout toutes ses paroles et pour tous ses actes, il dit: «Je ne puis rien faire de moi-même.» (Jean 5: 30).


Si sa vie fut une vie de dépendance, combien plus la nôtre ne doit-elle pas l'être?

Nous aussi, nous devons admettre que de nous-mêmes, nous ne pouvons rien faire.

Oh, oui, nous pouvons peut-être tuer un Égyptien, ou chercher à faire descendre le feu sur quelqu'un qui ne partage pas nos vues, ou encore couper l'oreille de quelqu'un de manière à ce qu'il ne puisse plus entendre le message de l'Évangile.


Mais tout CE ZÈLE DE LA CHAIR ne peut que nuire.

C'est seulement le travail accompli sous la puissance de l'Esprit qui compte. 


Espérons toujours en notre Dieu jusqu'à ce que la chair soit mortifiée et détruite par la puissance de Son Saint-Esprit. Notre Seigneur sera exalté dans nos vies et dans notre service dans la mesure ou nous aurons appris à «garder le silence et à Le connaître.» Il réalisera pour nous l'expérience selon Galates 2: 20 «Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi


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Revenons encore une fois à l'épitre aux Hébreux (3: 14) et cherchons à saisir le secret d'être «participants de Christ».

Les chapitres 3 et 4 nous parlent du repos que le Seigneur nous ferait connaître, de cette vie de repos continuel dans laquelle II nous mènerait.

Dans Matthieu 11: 29, le Seigneur Lui-même invite tous ceux qui sont fatigués à venir à Lui et à se reposer: «Prenez mon joug sur vous et recevez le repos pour vos âmes.» Il nous montre dans ces paroles que L’UNIQUE CONDITION REQUISE pour entrer dans cette vie de repos, C’EST LA SIMPLE FOI.

L’apôtre Paul écrit: «Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos». La simple foi nous apportera à tous la plénitude de Dieu et nous pourrons redire avec Jean «Nous avons tous reçu de sa plénitude

Dans l'épitre aux Romains, l’apôtre représente le Seigneur comme un olivier sur lequel, nous les Gentils, qui étions autrefois des oliviers sauvages, avons été entés. Joints à Lui, nous sommes rendus participants de la racine et de la sève de l’olivier céleste. L’apôtre nous dit: «Tu subsistes par la foi.» (Rom. 11; 20).


La foi est la condition la plus simple à laquelle Dieu pouvait penser.

Mais vous dites: «C'est là, la difficulté, je n’ai pas de foi».

Voulez-vous dire que vous n’avez aucune foi en Dieu? Car nous ne devons jamais séparer la foi de l’objet de notre foi. Jésus n’a pas dit à ses disciples: «Ayez foi», mais «Ayez foi EN Dieu». (Marc 11: 22).

Celui qui a fait les cieux et la terre et qui les soutient si merveilleusement est vraiment digne de toute notre confiance.

Vous rappelez-vous l’histoire de John G. Paton? Il cherchait à traduire la Bible dans la langue des Nouvelles-Hébrides et fut arrêté dans son travail parce qu’il ne pouvait trouver dans cette langue un mot qui exprimât la foi ou la croyance. Un jour un ouvrier indigène qu’il avait engagé, vint dans sa hutte et s’étendant sur le divan s’exclama: «Oh! je suis si fatigué, que je vais me reposer de tout mon poids sur ce divan.» «Dieu soit loué!, dit Paton, j’ai mon mot:

«Dieu a tant aimé le monde qu’il a donnés son Fils unique afin que quiconque SE REPOSE SUR LUI DE TOUT SON POIDS, ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle».


LA FOI N'EST PAS AUTRE CHOSE QUE L’ABANDON DE TOUT NOTRE ÊTRE

DANS LES BRAS ÉTERNELS D'UN DIEU FIDÈLE.



Rappelez-vous donc qu'il a dit: «Le juste vivra par la foi.» (Gal. 3: 11).

Hier, vous avez cru et vous vous êtes reposé sur Lui.

Croyez et reposez-vous sur Lui aujourd’hui.

Et croyez et reposez-vous sur lui demain.


CELUI QUI EST TOUJOURS FIDÈLE

EST DIGNE DE VOTRE CONFIANCE EN TOUT TEMPS.


Si vous regardez sans cesse à Jésus l'auteur et le chef de votre foi, vous trouverez bientôt aussi simple d’avoir la foi et la confiance que de respirer. Une confiance continuelle en notre fidèle Sauveur nous apportera un flot de Sa vie et de Son Esprit.

Et ainsi l'apôtre nous dit: «Car nous sommes devenus participants de Christ POURVU que nous retenions fermement jusqu'à la fin l'assurance que nous avions au commencement.» (Héb 3: 14).


La foi d'hier ne suffira pas pour aujourd'hui.

Aujourd’hui, je dois avoir confiance.

Aujourd’hui je dois me reposer sur la fidélité de Christ mon Seigneur.

Aujourd'hui, je dois puiser en Lui de nouvelles provisions d’eau vive, de nouvelles provisions de manne cachée, une nouvelle onction d'huile céleste.

Et ainsi demain.

Je dois puiser continuellement en Lui, me reposer constamment sur Lui, croire sans cesse en Lui. N’abandonnons pas notre foi, car nous sommes assurés qu'elle aura une grande récompense.


Zorobabel devait reconstruire le Temple. C'était évidemment une tâche difficile. Les embûches de l'ennemi et une coopération insuffisante de ses amis augmentaient ses difficultés. Mais le Seigneur qui connaissait ses besoins, lui envoya deux prophètes, Aggée et Zacharie, pour l’encourager.

Zacharie eut une vision merveilleuse: celle d'un chandelier avec deux oliviers, un de chaque côté et par deux conduits d'or, l’huile coulait dans les lampes de sorte qu'elles pouvaient brûler et briller sans cesse. Le prophète donna la signification de cette huile précieuse. expliquant le secret de la flamme qui brûlait et éclairait constamment. C’était simplement ceci: «Ce n'est ni par la puissance, ni par la force, mais c'est par mon Esprit, dit l'Éternel des armées.» (Zach. 4: 6)

Il appliqua alors la leçon de la vision à la situation présente. Devant Zorobabel, par le flot continu de l'Esprit, la montagne d'opposition qui empêchait le travail de reconstruction, serait aplanie.

Également, par le Saint-Esprit, la tâche qu’il avait commencée serait achevée, et il pourrait poser la pierre principale sur le Temple rebâti au milieu des acclamations.

Vous êtes découragés?

Tout est noir?

Les ennemis insultent.

Les amis n'aident pas.

Tout va mal.

Le figuier ne fleurit pas.

La vigne ne produit rien.

L'olive manque.

La sécheresse détruit tout et le champ ne donne pas de froment.

Les brebis disparaissent de la bergerie.

Il n’y a plus de bœufs dans l'étable.

De grandes montagnes s'élèvent sur la route. Vous ne voyez, aucun moyen d'achever la tâche commencée.

Eh bien, vous êtes dans une situation admirable pour chanter un cantique à l'Éternel, comme le fit Habakuk en des circonstances semblables: «IMPOSSIBLE» dites-vous? Nullement. Ce même Esprit qui inspira Habakuk à dire:

«Toutefois, je veux me réjouir en l'Éternel

Je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut.

L’Éternel, Le Seigneur est ma force;

Il rend mes pieds semblables à ceux des biches;

Et II me fait marcher sur mes lieux élevés. »,

(Hab. 3: 18-19).

Ce même Esprit mettra un chant identique sur vos lèvres. De notre Seigneur de gloire viendra La provision d'huile, de Son Saint-Esprit, l'huile bénie coulera en vous et fera de vous comme de Jean Baptiste une lumière ardente et brillante.

Veillez toutefois à ce que rien n’empêche l’écoulement.

Détaché des conduits d’or d'où coule l'huile d'or vous ne serez plus bon à rien.

Si vous voulez recevoir régulièrement la provision nécessaire vous devez vous attendre continuellement à Dieu.

Si vous êtes détaché par quelque péché, et s'il y a impossibilité à l’écoulement d’huile, retournez immédiatement au Seigneur et confessez-Lui votre péché. Il faudra peut-être aussi aller vers quelque frère et dire: «Je regrette d’avoir dit du mal de vous et je demande votre pardon.»

S’humilier sera vraiment peu de chose, si cet acte accompli, la communion alors interrompue avec votre Dieu, est rétablie et que l’huile céleste recommence à couler.

Andrew Murray nous a donné quelques règles très simples pour vivre une vie de communion constante avec Dieu.

Premièrement, prendre le temps de rencontrer Dieu.

Deuxièmement, prendre le temps de s'assurer que Dieu est tout près de nous.

Troisièmement, prendre le temps de s'humilier très bas devant Dieu. Garder le silence devant Dieu et le laisser vous bénir.

S. H. Frodsham

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1938 - 04


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