Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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NOÉ BUT DU VIN


Environ deux mille ans avant Jésus-Christ, «la terre était corrompue et pleine de violence.» Dieu résolut de la détruire.

Il envoya le déluge qui couvrit toute la surface de la terre, et tout périt, submergé par l'eau. Mais Dieu ne voulut pas détruire entièrement l’œuvre qu’il avait faite, car il l’aimait.

Noé était juste: Dieu résolut de le sauver, lui et sa famille pour recommencer une humanité sur de nouvelles bases. Noé trompa les espérances de son Créateur. Ce qui est une façon de parler, car Dieu le savait d’avance et avait prédestiné Jésus pour le salut du monde.

Noé montra que LE CŒUR DE L'HOMME ISSU D'UN PÉCHEUR EST SUJET À PÉCHER, et qu’il a BESOIN D’ÊTRE TRANSFORMÉ, même s’il est revêtu de toute la justice humaine, reconnue par Dieu. Le cœur de Job, le juste, dut aussi s'humilier.


À peine sorti de l'arche, Noé but du vin. Il avait peut-être des excuses... nous avons bien souvent des excuses pour nos péchés, mais pour Dieu ce sont toujours de fausses excuses. Le péché de Noé entraîna le péché de son fils, sans excuse celui-ci. Et la première malédiction fut prononcée sur l'humanité renaissante.

Quel était le péché de Noé? IL but du vin! C'est-à-dire qu'il en but trop. Et les disciples de Noé sont nombreux, trop nombreux! Leur péché ouvre la voie à toute une suite, il entraîne à tous les crimes.

Une légende arabe raconte qu’un génie apparut un jour sous une forme effrayante à l'un des disciples de Mahomet et lui dit:

«Tu vas mourir. Cependant, je puis te faire grâce à l’une des trois conditions suivantes: frappé ta sœur, tue ta mère ou bois du vin».

«Que faire? pensa cet homme. Frapper ma sœur, c'est horrible; tuer ma mère, je ne puis; je boirai du vin.»

Il but du vin, et s’étant enivré il frappa sa sœur et tua sa mère.


Voici ce qui se passe dans nos pays:

Dans une classe de fillettes, le sujet de rédaction suivant avait été donné.

«Racontez le plus beau jour de votre vie.»

Voici la conclusion, textuelle, de l’une des rédactions:

«Le plus beau jour de ma vie, c'est quand papa a été mené en prison; ça fait que maman n’a plus été battue quand il rentrait de chez le bistrot; et à partir de ce jour-là on a eu du pain et les petits et moi on ne s'est plus caché sous la table» (Le témoin de la vérité, janvier)

Remarquez que tous les ivrognes et les alcooliques savent cela. Beaucoup voudraient bien être débarrassés de leur défaut. Après chaque excès ils promettent de ne plus boire. D'où toute une floraison de dictons populaires: «Qui a bu boira.» «Serment d’ivrogne», etc... C'est une passion terrible qui tient son homme attaché plus solidement que les plus lourdes chaînes.

Des sociétés d’abstinence et de tempérance se sont fondées.

Effort méritoire, sans doute; mais combien ont signé, je dirai de nombreuses fois, l'engagement de ne plus boire, et n'ont jamais pu tenir cet engagement?


Qui délivrera de cette passion?

Il en est un qui peut le faire.

Il en a déjà sauvé des centaines et des milliers, les libérant de ce terrible esclavage.

Puisque nous avons déjà raconté quelques anecdotes, voici encore un fait réel. Vous n'en trouverez malheureusement pas de semblables apportés dans un manuel scolaire, ni dans votre journal du matin bien qu'il ne soit pas un fait tellement rare.

«J’avais une grande passion: les jeux se pratiquant dans les cabarets. Passion dont les conséquences se traduisaient par des ivresses manifestes et des dettes. Maintes fois, depuis quinze années que je vivais ainsi, j’avais lutté pour me débarrasser de ces mauvaises passions; mais malgré tout mon désir et ma pauvre volonté, ces bonnes résolutions ne pouvaient guère tenir plus de quinze jours. Et pourtant, combien j'étais honteux de moi-même et désolé des soucis que je donnais aux miens.

Mais, que toute la gloire soit rendue à notre divin Maître,

depuis que je lui ai donné mon cœur, ces passions ont complètement disparu.

Et c’est Dieu seul qui a opéré ce miracle car connaissant la faiblesse de ma volonté, il a, dans sa sagesse, éloigné de moi les tentations.» (Témoignage de M. P. C, Petit-Couronne (Seine Inf.)


Nous pourrions en citer d'autres, et nombreux, qui ont fait la même expérience. L’apôtre Paul fit, dans d’autres domaines une expérience semblable. Il dit: «quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi... qui me délivrera du corps de cette mort? Grâces soit rendues à Dieu: par Jésus-Christ notre Seigneur!»

Jésus délivre ceux qui se donnent à lui, qui veulent l'aimer comme il les a aimés, lui obéir comme lui-même a obéi: jusqu’à la mort de la Croix.

Il est venu pour rendre la liberté aux captifs, à ceux qui sont dans l’esclavage du péché.


Noé but et pécha.

Christ mourut et délivra


Il est mort pour toi qui es sous l'esclavage du péché, n'importe quel péché, afin que tu sois délivré.

Veux-tu venir à Lui?

Il l’est impossible de te dégager de tes liens?

Entends ce qu’il te dit:


«CE QUI EST IMPOSSIBLE AUX HOMMES EST POSSIBLE À DIEU.»


Viens à lui sans arrière-pensée, sans calcul. Apporte-lui ta vie, non dans un marché égoïste avec Dieu, mais pour la donner à son service. Et si tu veux la gloire de celui qui s'est donné pour toi, si tu lui donnes ton amour en retour de son amour, alors, pouvant se servir de toi, il te délivrera.

D. Guillaume

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1938 - 04


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