Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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CONDUITS PAR L’ESPRIT


«Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit: Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir.» (Actes 13: 2-4.)

C’est ainsi que le Saint-Esprit appela Barnabas et Saul, et c’est encore ainsi qu’il appelle des hommes aujourd’hui. Cela:

s’ils sont attentifs à Sa voix,

s’ils se tiennent en silence devant Lui,

s’ils l’ont reçu,

s’ils se sont mis à Sa disposition,

s’ils sont conduits par Lui.

Comme vous voyez, Barnabas et Saul servaient le Seigneur, ils priaient et jeûnaient. Ils étaient sortis du monde. Ils attendaient que l’Esprit leur révélât Sa pensée.

Quand les enfants de Dieu prennent cette attitude, le Saint-Esprit peut leur faire connaître Sa volonté, et appeler ceux que Dieu choisit.

Mais nous sommes si occupés, nous avons si peu de loisirs! Nous n’avons jamais appris l’importance de nous tenir «silencieux» devant Lui. Il peut pas atteindre notre oreille. Nous ne pouvons pas entendre Sa voix. C’est pourquoi nous nous imaginons être selon la volonté de Dieu, nous espérons que nos plans sont les Siens, nous suivons nos propres inclinations et nous échouons.

Pendant ce temps, le Saint-Esprit, l’Être qui a le pouvoir de choisir, de parler et d’envoyer, Celui qui devrait diriger nos vies, attend, soupire, anxieux de révéler le plan de Dieu concernant notre service.

Mais nous ne voulons pas entendre.

Oh, que le Saint-Esprit était actif aux jours de la Primitive Église! Pourquoi?

Parce qu’il occupait alors la place qui Lui est due, et était reconnu comme Celui auquel incombe la principale tâche.

Qu’Il semble peu actif aujourd’hui!

Cela, parce qu‘Il a été méprisé, négligé. Les plans des hommes ont été préférés aux Siens et ont fait obstacle à Ses desseins.

Le «Moi» a usurpé Sa place. C’est pourquoi II ne peut plus choisir, ni appeler; former, ni envoyer.

Mais, bien-aimés, II est toujours prêt à le faire, c’est toujours Sa tâche. Il nous connaît tous par notre nom. Oh, puissions-nous L’accepter, nous soumettre à Sa volonté et Lui obéir, afin que le plan de Dieu puisse se réaliser.

Quel réveil s’en suivit! Que d’églises surgirent! Que d’âmes furent sauvées de tous côtés!

L’Évangile, la puissance de Dieu pour le salut mis à la portée de tous; des saints établis et affermis dans la foi.


TOUT CELA, PARCE QUE LE SAINT-ESPRIT

ÉTAIT RECONNU ET SES ORDRES EXÉCUTÉS.


Dieu soit béni! Il peut en être encore ainsi.

Le Saint-Esprit cherche toujours des hommes, des hommes décidés à obéir aveuglément. Et quand II trouve un homme qui attend patiemment ses ordres, qui n’écoute d’autre voix que la Sienne, qui ne veut être guidé par personne, sauf par le Saint-Esprit; qui Le reçoit, qui entend Son appel et se lève à Son commandement, alors II accorde une pleine bénédiction.

«L’Esprit dit à Philippe: Avance et approche-toi de ce char. Philippe accourut...» (Actes 8: 29-30).

L’Esprit parle à nouveau, car C’EST LUI QUI DIRIGE, et II a en la personne de Philippe un serviteur zélé, obéissant dont Il peut se servir efficacement.

Évidemment, le Saint-Esprit aurait pu agir de mille autres manières; mais Il choisit des hommes, Il forme des hommes, et des hommes II se sert.

C’est ainsi qu’il choisit Philippe, l'enlève à un grand réveil où, humainement parlant, il était indispensable, pour l’envoyer dans la solitude du désert.

Cependant, Philippe ne pose aucune question, jamais il ne demande:

«Pourquoi suis-je ici?

Que faut-il faire en ce lieu?

Ne vaudrait-il pas mieux que je retourne à Samarie aider mes frères?»

Non, il se fie à son Guide, car IL SAIT QUE LE SAINT-ESPRIT NE SE TROMPE JAMAIS.

Il y a bien des chars qui passent de temps en temps, mais qu’est-ce que cela en comparaison des grandes foules qu’il a quittées?

Toujours soumis à l’Esprit, Philippe prie et commence à demander à Dieu s’il ne doit pas s’occuper de ces chars.

Comme vous voyez, Philippe désire être conduit. Mais les chars se succèdent et Dieu garde le silence jusqu’à ce que, soudainement, passe un char mené par un seul homme, un Éthiopien. Alors, rapide comme l’éclair, l’Esprit parle: «Avance, et approche-toi de ce char.» Pas des autres chars, remarquez, mais seulement de celui-ci.

Ah! si Dieu connaît son ouvrier, Il connaît aussi ceux qui répondront à l’appel, ceux qui ont faim.


DIEU NE PERD PAS SON TEMPS ET NE COMMET PAS D’ERREURS.


«Et Philippe courut.» Oh! qu’il était empressé! Quelle joie d’obéir aux ordres de son Maître!

L’Esprit parla, il accourut. Quelle parfaite coopération!


Comprenez-vous maintenant, pourquoi Dieu ne se sert pas de tous de la même manière?

Qui, de nos jours, vit dans l’attente, se tient toujours prêt à accourir aux ordres de l’Esprit? Courons-nous pour obéir?

Ne gémissons-nous pas plutôt?

Ne nous plaignons-nous pas de notre tâche?

Philippe «COURUT» Et nous?

Nous jouissons toujours du privilège d’être guidés directement par le Saint-Esprit. Nous pouvons aussi entendre Sa voix. MAIS VOULONS-NOUS OBÉIR?

Il était prêt cet Éthiopien. L’Esprit l’avait préparé. Il était même en train de lire le livre d’Ésaïe et particulièrement le passage sur Christ.

Tout était prévu, l’heure marquée à une seconde près.


L’ESPRIT AVAIT PRÉPARÉ L’ÉTHIOPIEN, ET AUSSI PHILIPPE.

Ainsi Philippe trouva un cœur affamé et gagna une âme à Christ. Il poursuivit sa route joyeusement. Tout cela, parce que le Saint-Esprit avait un homme sur lequel II pouvait compter.

Il est encore le même aujourd’hui. Alléluia!

«Ils se disposaient à entrer en Bithynie, mais l’Esprit de Jésus ne le leur permit pas»... «Passe en Macédoine, secours-nous». (Actes 16: 6-9)

Ah! voici un autre genre de direction, n’est-ce pas?


ORDRE DU SAINT-ESPRIT DE NE PAS AGIR.


Si la défense qui émane d’un roi ou d’un gouvernant est chose sérieuse, que dire de celle qui vient du Saint-Esprit?

Aucune situation ne Lui est étrangère.

Aucun pays ne lui est inconnu.

Il prévoit tout problème et toute difficulté.

Le Saint-Esprit n’est jamais pris au dépourvu.


CE N’EST DONC PAS SANS MOTIF SÉRIEUX QU’IL DÉFEND QUELQUE CHOSE.


Qu’importe que nous ignorions ce motif?

Le Saint-Esprit, notre Conducteur a barré la route. Cela doit nous suffire.

Il poursuit un autre but, qu’il nous révélera à Son heure.


Paul décida de porter la Bonne Nouvelle en Asie. L’ESPRIT LE LUI INTERDIT.

Il essaya alors de pénétrer en Bithynie et LE SAINT-ESPRIT BLOQUA LE CHEMIN.

Que devait-il donc faire?

Il ne le savait pas.

Mais il fut éclairé pendant la nuit, car il eut une vision; il entendit un appel, «Passe en Macédoine, secours-nous.» La voie était ouverte et il s’y engagea. C’était la direction donnée par l’Esprit. Tout était bien!


Oh, bien-aimés, ne vous alarmez pas si vous trouvez les portes fermées.

Si vous êtes dans la volonté de Dieu, Il poussera Lui-même les verrous et vous fera entrer, où bien II laissera la porte fermée, mais vous conduira plus tard dans une autre direction.

Priez et attendez. Ne vous agitez pas, ne gémissez point.

L’Esprit connaît les desseins de Dieu.

Vous l’avez reçu; Il est VOTRE Conducteur, VOTRE Guide, et II ne se trompe jamais.

La vision viendra un jour! Même si elle tarde, attendez-la! Celui qui croit ne se hâte point. Même dans les ténèbres, ayez foi.


DIEU SERA FIDÈLE;IL N’OUBLIE JAMAIS.


Je n’oublierai jamais mon expérience de «la porte fermée». Qu’elle paraissait solidement verrouillée! Aucun de mes efforts ne pouvait l’ouvrir. Alors j'attendis et priai.

D’autres sphères d’activité se présentaient, quelques-unes des plus séduisantes, mais je n’y pris pas garde. Je savais que Dieu ouvrirait la porte. Mais elle resta longtemps fermée. Plus de deux ans!

Il m’éprouva. Il savait que j’avais besoin de passer par la fournaise de l’affliction et Il voulait me donner une éducation solide pour Son service. C’est pourquoi Dieu garda la porte fermée jusqu’à ce que Son heure sonnât, que Son temps fut arrivé. Alors de la plus simple manière du monde, sans aucun effort de ma part, la porte s’ouvrit et j’entrai.


Cher ami, pourquoi ne pas Le laisser vous guider?

Pourquoi ne pas reconnaître le Saint-Esprit?

Pourquoi continuer à commettre erreur sur erreur et à se tromper de route?

Personne ne peut prendre Sa place. Lui, seulement Lui, peut-être votre Guide.

Confessez donc votre négligence et dorénavant, honorez le Saint-Esprit, Lui seul, peut vous conduire dans le droit chemin.

Oswald Smith

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1938 - 02


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