Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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CHRIST, NOTRE PÂQUES A ÉTÉ IMMOLÉ

(1 Cor. 5/7)


Quand Dieu donna à Moïse et à Aaron l’ordonnance de la Pâque, il leur dit que ce serait là le commencement des mois, le premier mois de l’année. Leur calendrier devait recommencer.

Jésus, notre Pâque, nous a aussi introduits dans une nouvelle époque et pour cela, aussi, il y eut un nouveau calendrier, qui a commencé avec sa naissance terrestre.

Il y a aussi pour nous le moment où nous introduisons Jésus dans notre vie, où nous l’acceptons comme notre Pâque. C’est le commencement d’une nouvelle vie la conversion et la nouvelle naissance.

Le dixième jour de ce premier mois, les Israélites devaient prendre un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an, et on devait le garder jusqu’au quatorzième jour, ce qui fait trois à quatre jours.

Jésus, l’Agneau pascal, fut observé pendant trois ans et demi par les sacrificateurs, qui cherchaient en lui une faute, un péché ou un défaut. Mais tous leurs efforts furent vains, et à la fin de son ministère Jésus put s'écrier: «Qui de vous me convaincra de péché?» Et personne ne put le convaincre de péché.


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Dieu dit aussi que, si la maison était trop petite, c’est-à-dire si la famille n’était pas assez nombreuse pour manger un agneau, il fallait le partager avec une autre famille.

Il me semble voir là la maison d’Israël trop peu nombreuse pour recevoir toutes les grâces que le Seigneur Jésus apportait.

Puisque le Christ était si grand dans sa pensée, dans son salut, dans sa vie, il fallait que la famille juive le partage avec la famille des païens.

Dieu disait aussi que toute l’Assemblée devait l’égorger entre les deux soirs. Et bien que cette assemblée fut composée de près de cinq cent mille familles, et que presque chaque famille dut immoler un agneau, Dieu ne parle que d’un agneau.

C’est qu’il voyait dans tous ces agneaux:


LE TYPE DE CELUI QUI DEVAIT MOURIR POUR SAUVER

NON SEULEMENT UN PEUPLE,

MAIS LA MULTITUDE DES CROYANTS DE TOUTES LES NATIONS.


Le sang de l’Agneau devait être mis sur le linteau et sur les poteaux des portes au moyen d’un bouquet d’hysope.

Nous pouvons voir là que Dieu a voulu placer en Égypte, treize siècles avant la venue et la mort de son Fils bien-aimé, le type de la croix sur laquelle le sang a coulé des mains et du front de notre Sauveur.


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La promesse avait été donnée par l'Éternel que chaque maison placée sous le signe du sang de l’agneau serait gardée quand l’ange destructeur passerait pour faire périr les premiers-nés des Égyptiens.


DIEU FUT FIDÈLE À SA PAROLE.


Il préserva tous les enfants d'Israël obéissants, et dans les maisons des israélites il n’y avait pas un seul mort, tandis que dans chaque maison égyptienne, le premier-né fut frappé. Le sang servait de signe et assurait la protection.

Dans notre dispensation, Dieu lui-même nous a donné l’Agneau, le Seigneur Jésus. Il nous demande de placer, PAR LA FOI, son sang sur les poteaux et le linteau de la porte de notre cœur.

Le sang de Jésus nous servira de signe pour nous protéger à l’heure de la tentation qui vient sur le monde, et aussi pour nous assurer contre la mort éternelle. IL N’Y A PAS D’AUTRE MOYEN DE SALUT.

Être d’une famille israélite n’était pas suffisant.

Il fallait la foi et l’obéissance à la parole de Dieu, et le témoignage du sang sur la porte de la maison.

Être né dans une famille chrétienne n’est pas suffisant.

Il faut la foi et l’obéissance à la Parole de Dieu qui nous dit «Sans effusion de sang, il n’y a point de pardon des péchés» et aussi: «Le sang, de Jésus-Christ et son Fils nous purifie de tout péché.»

La Parole de Dieu ne faillira point. Le salut se trouve seulement sous l’aspersion du sang de Jésus.

Christ notre Pâque a été immolé, et c'est à vous de vous réfugier sous la protection de son sang pour être sauvé et gardé jusqu’à son retour.

Douglas R. Scott

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1938 - 02


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