Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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NUL NE CHANCELA PARMI SES TRIBUS

(Ps. 105/37)


Le psalmiste parle dans ce verset de la sortie d’Égypte des enfants d’Israël.

Dieu nous fait comprendre qu’il n’y avait parmi eux aucune personne faible ni malade, soit homme, soit femme, soit enfant.

Cependant, sous le rude esclavage de Pharaon, le peuple de Dieu avait dû être brisé, moralement et physiquement, et certainement il devait y avoir des malades et des faibles parmi ce peuple de deux millions de personnes. Mais à leur sortie du pays d'Égypte, pas une seule personne n’était faible ni malade: Dieu les avait guéris.

Ils avaient été protégés de la mort par le sang de l’Agneau pascal, et rendus à la santé et à la vigueur par la chair de cet Agneau, qu’ils mangèrent à la hâte avant de partir, n’ayant pas même eu le temps de cuire leur pain.


Dans l’obéissance à Dieu, ils trouvèrent, non seulement la sûreté,

mais la santé pour leur corps.


Aujourd’hui, des milliers de chrétiens sont arrivés à l’assurance de leur salut par le sang de Jésus, mais n’ont pas compris que DANS LA MORT DE JÉSUS, IL Y A AUSSI LA SANTÉ.

Nous pouvons, non seulement, croire en Jésus, pour être sauvés de la mort éternelle, mais nous approprier les vertus de sa vie pour être gardés de la maladie fortifiés dans tout notre être, esprit, âme et corps.

Qu’a voulu dire Jésus, en affirmant que sa chair est véritablement une nourriture, et son sang, véritablement un breuvage, sinon que nous pouvons trouver en lui – si notre vie est sous son entière dépendance – une source de force où nous pouvons puiser en nous appropriant par la foi la vertu de son sacrifice?


Son sang a été versé pour notre salut,

mais par ses meurtrissures, nous sommes guéris

(Ésaïe 53/5 et I Pierre 2/24).


L'apôtre Paul aussi nous laisse entendre cette vérité quand il nous dit par le Saint-Esprit, dans son épître aux Romains, que SI LE SAINT-ESPRIT HABITE EN NOUS, IL RENDRA LA VIE À NOS CORPS MORTELS (Rom. 8/11).

Dieu dit aux enfants d'Israël qu’ils devaient manger l’Agneau Pascal les reins ceints, leurs souliers aux pieds et leur bâton à la main, c’est-à-dire, tout prêts à partir.

Nous aussi, chrétiens, nous devons, tout en nous nourrissant de la vie de Jésus pour le maintien de notre vie spirituelle et physique ici-bas; être prêts à partir, à quitter le monde dont l’Égypte est le type, pour entrer dans le pays de la promesse, la patrie céleste, d'où Jésus lui-même viendra, pour nous chercher afin que nous soyons pour toujours avec lui.

Ayant à nos reins la vérité pour ceinture, pour chaussure au pied le zèle que donne l’évangile de paix, et nous appuyant sur le bras de l’Éternel qui est notre ferme appui, nous serons prêts à partir, sous l'aspersion du sang de Jésus, étant fortifiés dans tout notre être par sa vie, en attendant la transformation du «corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses.»(Philippiens 3/20).

Douglas R. Scott

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1938 - 01


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