Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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SAUVÉ DANS UNE CELLULE DE PRISON

Histoire authentique.


John Towsend avait l’air bien abattu et préoccupé cet après-midi-là, en rentrant chez lui après sa tournée de visites. Dès que sa fille Abbie s’aperçut de la tristesse de son père, elle s’approcha de lui, et dit:

«Père, puis-je savoir la raison de ton chagrin?»

«Oui, mon enfant, je viens de voir un homme qui est en prison et qui sera exécuté demain matin. Voilà plusieurs mois que je vais le voir et c'est toujours dans un silence hostile qu’il a écouté mes paroles. Il m’accueille toujours bien, mais ne manifeste aucun intérêt pour le salut de son âme. Je suis très tourmenté à son sujet, car il ne lui reste plus que quelques heures, bien brèves, à vivre.»

Puis regardant sa fille attentivement, et avec une certaine anxiété, il ajouta:

«Je me demande, ma chérie, si tu aurais le courage d’aller le voir cet après-midi.»

«Oui, Père, si tu viens avec moi», répondit-elle, pensant qu’il ne lui serait peut-être plus permis de revoir le prisonnier.


Ils furent bientôt en route pour la prison. Dès leur arrivée, le gardien les mena auprès du criminel. Pendant quelques instants, Abbie se tint silencieuse devant le misérable, puis regardant son père, elle lui dit:

«Père, ne vas-tu pas me présenter à cet homme?»

Et s’approchant de celui-ci, elle lui tendit la main, mais il ne la prit pas.

Pourtant, elle prit la main du malheureux dans les deux siennes. Elle essaya de parler, mais son émotion était trop forte, elle ne put proférer une parole. Un torrent de larmes tomba sur cette main tachée de sang. Évidemment, ses larmes ne pouvaient enlever la tâche, mais la lumière se fit dans l’âme du condamné qui comprit enfin que le précieux sang de Christ pouvait laver la tache du péché sur son âme et la faire disparaître entièrement. Toutefois il ne parla pas.

Monsieur Townsend voyant l’émotion de sa fille et ressentant vivement tout ce que cette scène avait de douloureux, posa sa main sur la sienne et l’emmena.

En sortant de la cellule, il lui dit très tendrement:

«Je craignais que cela ne fût trop pour toi, ma chère enfant; mais après tout, qu’importe? Tu sais que: «Celui qui marche en pleurant quand il porte la semence revient avec allégresse, quand il porte ses gerbes».

«Oui, père; mais je n’ai pas dit un mot; je ne lui ai pas donné la semence.»

«C’est vrai, Abbie, mais ton père a semé nombre de fois. Il peut se faire que le flot des larmes de tendre compassion que tu as versées, étaient précisément ce qu’il lui fallait pour porter du fruit. Que cette affaire ne t’accable pas, mais unissons-nous dans la prière et intercédons pour cet homme pendant les quelques heures qui lui restent à vivre. Tu sais bien que le voleur sur la croix fut sauvé au dernier moment. C’était aussi un meurtrier — mais le Seigneur Jésus lui a dit: AUJOURD’HUI MÊME, tu seras avec moi dans le Paradis».


Après cette conversation, M. Townsend et sa fille passèrent des heures à prier pour cette âme qui devrait bientôt porter la peine de son crime.

À six heures trente le lendemain matin, un messager accouru en hâte de la prison pour prier instamment M. Townsend et sa fille d’aller immédiatement voir le prisonnier. Ce qu’ils firent pour obéir à sa dernière volonté.

Introduits auprès du criminel, ils remarquèrent aussitôt un changement d’expression dans sa physionomie. S’adressant à M. Townsend il dit:

«Vous croyez peut-être que le temps que vous avez passé avec moi a été du temps perdu. Je ne voulais pas céder à vos supplications mais les larmes que votre fille a si généreusement versées pour moi hier m’ont tellement rappelé ma mère et ma grand-mère, lorsqu’en larmes, elles me suppliaient de me tourner vers le Seigneur crucifié, que j’ai enfin cédé.

«Je vais maintenant à mon juste châtiment d’homme, mais II EN EST UN QUI A SIGNÉ MON PARDON AVEC SON PRÉCIEUX SANG. Je n’ai aucune crainte, car lorsque j’ai senti les larmes de votre fille tomber sur ma main, je me suis tourné vers Christ avec tous mes péchés.

J’ai crié à Lui comme le voleur sur la croix et II a répondu: «AUJOURD’HUI, tu seras avec moi dans le Paradis.» Quant à celui que j’ai assassiné, il me reste une consolation dans le cœur. Avant de mourir, il pria pour moi. Qui sait si tout ceci n’est pas une réponse à la prière de ma victime?»

Avant que M. Townsend ne quitte la cellule, le prisonnier lui demanda d’assister à l’exécution. Il y consentit. Quelques instants plus tard l’homme fut conduit à la potence. Quand on lui demanda s’il avait quelque chose à dire, il répondit: «Je plaide coupable et ne reçois que mon juste châtiment, mais...

«Il existe une fontaine d’où coule le sang

Jailli du cœur d’Emmanuel

Et les pécheurs plongés dans ce torrent

Sont délivrés de leurs forfaits.

Je crois à cette fontaine et suis content de mourir.»

Il dit encore: «Adieu, M. Towsend!» et il entra dans l'éternité.

Bien qu’à diverses reprises il eut rejeté le salut qui lui était offert, UN DIEU DE MISÉRICORDE LUI AVAIT ACCORDÉ PAIX ET PARDON AU DERNIER MOMENT.


Il n’est jamais trop tard pour se repentir. Toutefois, lecteur, prends garde de ne pas laisser passer la dernière chance de salut.

Personne n’a-t-il prié et pleuré pour toi?

Oui, Jésus pria, et non seulement Il pleura, mais lorsqu’il se chargea de tous tes péchés, Sa sueur devint comme des grumeaux de sang.

Accepte Sa Parole et sois sauvé.

Crois en Lui, tourne-toi vers Lui et reçois de Lui ton pardon.

«Pentecosial Evangel.»

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1938 - 01


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