Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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LA MORT DU CAPITAINE


Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités LE CHÂTIMENT QUI NOUS DONNE LA PAIX EST TOMBÉ SUR LUI, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. (Ésaïe 53: 5).

Le capitaine du cargo «Hector» était couché dans sa cabine, bien malade, près de mourir. C’était un méchant homme, ivrogne invétéré, n’ayant peur de personne, mais qui pourtant, en face de la mort, ne pouvait s’empêcher de trembler.

Cependant, toute sa vie, il n’avait jamais voulu arrêter sa pensée sur ce qui l’attendait de l’autre côté de la tombe, mais ce jour-là, sentant la mort approcher, il appela son second.

Jean, dit-il, priez un peu pour moi, je suis bien malade et je crois bien que cette fois-ci, la grande faucheuse ne me fera pas grâce.

Vous savez bien, capitaine, que je ne suis pas de ceux qui prient. Je ne saurais pas le faire.

Alors, allez chercher votre bible et lisez-moi quelques passages consolants. Ma vie approche de sa fin et à la pensée de rencontrer Dieu bientôt, je suis effrayé.

Je ne possède pas de bible, capitaine, je suis un incrédule, vous ne l’ignorez pas.

Envoyez-moi le troisième, peut-être sera-t-il capable de prier pour moi.


Quelques secondes plus tard, ce dernier arrivait près du malade.

Écoutez Émile, je crois ma fin proche. Priez Dieu pour moi, suppliez-le d’accorder le pardon au vieux pécheur que je suis.

J’aurais prié pour vous de tout mon cœur, capitaine, si cela m’avait été possible; mais, même enfant je n’ai jamais prononcé une seule prière.

Avez-vous une bible au moins?

Non, capitaine, je n’en ai pas?

Appelez-moi un matelot cria le malade en détresse.


Malheureusement aucun des matelots ne fut plus avancé que ses chefs dans les choses concernant l’âme. Pas un ne savait prier ni n’avait lu les Saintes Écritures.

Hélas, se dit le malade, qu’adviendra-t-il de toi, pauvre pécheur mourant, qui donc t’aidera?


On chercha parmi tout l'équipage, mais sans résultat, l’homme capable de prier. On ne trouva pas non plus de bible. Pourtant un matelot se présenta et dit qu’un jour, il avait vu, chez le cuisinier, un livre qui devait être une bible.

Cours vite et vois si vraiment il y a une bible à bord, ordonna vivement le capitaine.

Arrivé à la cuisine, le matelot interpella l’aide-cuisinier:

Garçon, as-tu une bible?

Oui, j’en ai une, répondit timidement le garçon, mais je ne la lis qu’à mes moments de loisirs, ajouta-t-il, craignant d’être grondé si l’on pensait qu’il perdait son temps à lire.

Prends-la et cours à la cabine du capitaine. Le pauvre homme est fort troublé, il pense que sa fin approche et il désire qu’on lui lise des passages de ce livre particulier, la Sainte Écriture.


Le livre précieux sous le bras, le garçon entra chez le capitaine.

Possèdes-tu la bible? interrogea anxieusement le malade en le voyant.

La voici capitaine, mais je ne la lis que pendant mes loisirs.

C’est bien, ne t'effraie pas. Approche-toi, prends cette chaise à mon côté et lis-moi un passage consolant qui m’aidera à bien mourir. LIS-MOI UNE PAGE DANS LAQUELLE IL EST PARLÉ DE LA GRÂCE DE DIEU À L’ÉGARD DES PÉCHEURS SOUILLÉS TELS QUE MOI.


Le pauvre enfant était tellement troublé qu’il ne savait quoi lire. Au bout d’un instant, il se souvint qu’avant de quitter la maison paternelle pour naviguer, sa chère mère lui avait fait promettre de lire souvent le chapitre 53 du prophète Ésaïe. Il feuilleta aussitôt la bible et ayant trouvé la page précieuse, il lut:

Mais il était blessé pour nos péchés Brisé pour nos iniquités;

Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui

Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

Le capitaine, qui buvait chaque mot avec avidité, s’écria: «Arrête-toi, voici ce qu’il me faut, relis-moi encore une fois ces quelques lignes.»

Et le garçon lut à nouveau ces paroles bénies:

Mais il était blessé pour nos........

Ah, mon cher enfant, c’est là le remède pour mon âme; c’est juste ce après quoi je soupirais.

Alors, enhardi, le petit garçon de cuisine ajouta:

«Monsieur le capitaine, quand nous lisions ce passage ensemble à la maison, ma mère me demandait toujours d’y mettre mon nom; voulez-vous me permettre de vous lire ces mêmes paroles comme ma bonne mère m’apprenait à le faire»?

Oui, mon enfant.

Et le garçon lut encore avec beaucoup de recueillement.

Mais il était blessé pour les péchés de JEAN

Brisé pour les iniquités de JEAN;

Le châtiment qui donne la paix à JEAN est tombé sur lui

Et c'est par ses meurtrissures que JEAN est guéri.

Le capitaine se tournant alors vers l’enfant lui dit: «Mets maintenant mon nom, le nom de capitaine Gervais.

Le garçon recommença:

Mais il était blessé pour les péchés du CAPITAINE GERVAIS,

Brisé pour les iniquités du CAPITAINE GERVAIS;

Le châtiment qui donne la paix au CAPITAINE.......

Cela suffit mon garçon tu peux t’en aller maintenant.


Quand le capitaine se retrouva seul, il se tourna vers le mur et se mit à répéter ce verset en y mettant son nom.

À mesure qu’il répétait ces paroles sublimes, la lumière de Dieu pénétrait dans son âme obscure, y apportant la consolation et la paix.

Un des nombreux fils prodigues de Dieu, pour lesquels Christ est mort à la croix, retournait à la céleste maison paternelle.

Le capitaine mourut; mais avant d’expirer il appela tout l’équipage qui, pendant des années avait été sous ses ordres et devant tous, il témoigna que le Seigneur Jésus avait été blessé pour ses péchés, livré à la mort pour ses iniquités, et que dans ses meurtrissures, il y avait la guérison pour lui, grand pécheur.


Cher lecteur, désires-tu partir d’ici-bas dans la paix du Seigneur?

Aujourd’hui, tu as la possibilité de te repentir comme ce capitaine, mais n’attends pas le dernier moment de la vie.

Voici ce que la Parole de Dieu dit:


Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve,

Invoquez-le tandis qu’il est près

(Ésaïe 55-6)


(Tiré du «Blagovestitel» Bulgarie)

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 11


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