Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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MÉDITATION


«Lot‭ choisit‭‭ pour lui toute la plaine‭ du Jourdain...‬‬‬‬» (Gen. 13/11)

Il y a, dans l'histoire de tout homme, un moment de crise qui révèle le fondement sur lequel il s’appuie dans sa marche, les motifs qui le font agir et les objets qu’il poursuit. Il en fut ainsi de Lot: il ne mourut pas à Charan, mais il tomba dans Sodome.

La cause apparente de sa chute fut la querelle entre les pasteurs de son bétail et ceux du bétail d’Abram. On rencontre facilement une pierre qui fait broncher, si ce n’est pas un jour, ce sera l’autre; si ce n’est pas en un lieu ce sera en un autre.

Dans un sens, il importe peu quelle est la cause apparente qui vous fait quitter le droit chemin; la cause réelle reste cachée, bien loin peut-être de l’attention publique, dans les profondeurs secrètes des affections du cœur, là où le monde, sous une forme ou sous une autre, a pu se loger.

La querelle entre les bergers eut pu facilement s’apaiser sans dommage spirituel, soit pour Lot, soit pour Abram. Elle ne fit, en réalité que fournir à ce dernier l’occasion de montrer la magnifique puissance de la foi, et cette élévation morale et céleste dont la foi revêt celui qui croit; tandis qu’elle manifesta la mondanité dont le cœur de Lot était rempli.

Cette querelle de bergers ne produisit pas plus la mondanité dans le cœur de Lot que la foi dans le coeur d’Abram.


ELLE MIT SEULEMENT EN LUMIÈRE

CE QUI EXISTAIT DANS LE CŒUR DE CHACUN D’EUX.


Il en est toujours ainsi: des controverses et des divisions s’élèvent dans l’église de Dieu, deviennent pour plusieurs une occasion de chute, et les font retourner au monde d’une manière ou d’une autre.

Ces personnes, voulant alors dégager leur propre responsabilité, accusent les controverses et les divisions, qui, en réalité, sont seulement les moyens de manifester le véritable état des âmes et les penchants des cœurs.

C’est montrer peu de grandeur morale que de blâmer les hommes et les circonstances quand la racine du mal gît en nous-mêmes, quelques déplorables que soient d’ailleurs les controverses et les divisions.

Il est triste et humiliant de voir des frères se quereller en présence même des «Cananéens et des Phérésiens», tandis que leur langage devrait toujours être: «Qu’il n’y ait point, je te prie, de contestation entre moi et toi... car nous sommes frères.» (Gen. 13/8).

C. H. Mackintosh.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 11


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