VIENS ET VOIS

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TÉMOIGNAGE

Je rends gloire à Dieu pour tout ce qu’il a fait pour moi, car avant de connaître sa divine Parole, je n’étais qu’une pauvre épave humaine.

J’avais dû subir deux grandes opérations, la seconde en Octobre 1932, et le docteur m’avait dit qu’il faudrait me résigner à ne plus travailler; plus de ménage, rien que de la chaise longue. Il me fallait pourtant travailler pour nourrir mes trois enfants, car j’étais seule pour cela. Pendant quatorze mois ce fut des souffrances terribles.

Mais Dieu, dans son immense amour, Dieu que j’avais tant blasphémé, se fit connaître à moi. Auparavant je ne voulais pas croire à l’existence de Dieu. J’ignorais le sacrifice sublime de Jésus sur la Croix; mais il s’est révélé entièrement à moi.

La première fois que je vins dans cette maison de prière, je restai brisée en entendant chanter: «Jésus, je viens, je viens à toi».

J'eus l’impression que ce cantique était pour moi, et mon cœur ne fit que sangloter devant ce grand amour. Je compris combien j’étais coupable devant Dieu, combien grande était mon indignité, tandis que Dieu, si bon se penchait sur moi pour me relever à mes yeux. Que son nom soit béni!

Je bénis aussi mon Sauveur pour la seconde guérison qu’il a faite en moi.

En Octobre 1934 je tombais malade d’une péritonite. Pendant 36 heures j’eus des vomissements continuels. Les docteurs parlaient d’une troisième opération, mais ils savaient que même cette opération n’éviterait pas la mort.

Mais le Seigneur était avec moi et me gardait.

Madame Nicolle vint prier pour moi et m’imposer les mains au nom de Jésus. Je regardai à Dieu et lui demandai pardon si je l’avais offensé. Vingt-quatre heures après le Seigneur me guérissait à l’instant où les médecins se présentaient pour m’emporter à l’hôpital.

Oh! je bénis et loue mon Sauveur, car sans lui je ne serais plus qu'une esclave. Il m’a sauvée du péché, de la boue, mais je lui ai donné mon cœur, et je sais qu’en lui seul, j’ai la paix, la joie et le bonheur.

Lui seul pourvoit à tout ce dont j’ai besoin.

Lui seul me soutient dans mon travail, car maintenant je puis travailler 12 et 14 heures par jour sans souffrir. Je ne sens plus ces plaies intérieures qui m’ont tant fait souffrir, et je puis marcher sans gêne.

Il m’a donné un corps nouveau, un cœur nouveau; il m’a entièrement régénérée. Sans lui, j’aurais sûrement brisé le souffle de vie qu’il avait mis en moi. Mais gloire lui soit rendue, il m’a gardée de ce crime.

Je bénis et je loue mon Sauveur, et je glorifie le nom de Jésus.

Alléluia!

Mme L., Rouen

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 10