Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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LA VIE DE MÉLANCHTON SAUVÉE PAR LA PRIÈRE

DE MARTIN LUTHER


Il est encourageant de redire l’histoire d’une réponse vivante à la prière pour le corps, réponse donnée par le Seigneur à l’éminent Soldat de la Croix, MARTIN LUTHER, le héros de la Réformation.

Luther, comme on le sait, fut élevé, éduqué et nourri dans l’Église Romaine, jusqu’au jour mémorable où, en lutte contre ses péchés, il s’imposait comme pénitence, de monter à genoux, le fameux escalier à Rome.

Le Saint-Esprit.qui connaissait sa soif profonde de vérité, grava en lui la conviction ineffaçable de l’inutilité absolue des modifications du corps pour satisfaire les besoins spirituels de l'âme.

Au milieu de ses efforts, ces mots merveilleux furent murmurés à son esprit:


«LE JUSTE VIVRA PAR LA FOI».


Immédiatement ses yeux furent ouverts. Il comprit la futilité des exercices physiques et aussitôt une nouvelle et glorieuse perspective illumina son âme, lumière qui, plus tard, devait produire la Réforme.

Mais le fait que nous désirons relater aujourd’hui, est l’exaucement que Dieu accorda à la prière de cet homme de foi, concernant son ami et dévoué coadjuteur dans l’œuvre à laquelle il avait consacré sa vie.

Un messager avait été envoyé à Martin Luther pour l’informer que son cher ami Philippe Mélanchton était alité, véritablement mourant.

Luther se rendit au chevet du malade et sa douleur fut grande de constater les symptômes annonçant l’approche du trépas.

En le voyant. Mélanchton se souleva et regardant Luther en face, il lui dit: «Ô Luther, est-ce vous? Pourquoi ne me laissez-vous pas partir en paix?»

Nous ne pouvons nous passer de vous encore Philippe, répondit Luther, et, se jetant à genoux, il lutta avec Dieu pour la guérison de son ami, pendant plus d’une heure. Puis, se relevant, il s’approcha du lit et prit son ami par la main.

De nouveau Mélanchton dit: «Cher Luther, pourquoi ne me laissez-vous pas partir en paix?»

Non Philippe, nous ne pouvons pas encore nous passer de vous.

Puis Luther commanda une soupe, et lorsqu’on l’eut apportée, il pressa le malade de la prendre, mais celui-ci refusa répétant toujours: «Mon cher Luther, pourquoi ne voulez-vous pas me laisser aller me reposer dans la maison du Père?»

Nous ne pouvons pas encore nous passer de vous Philippe, répondit de nouveau Luther. Puis il ajouta: «Philippe, prenez cette soupe ou je vous assure que je vous excommunie.»

Mélanchton prit la soupe. En très peu de temps il recouvra sa santé habituelle, ses forces revinrent, et, pendant les nombreuses années qui suivirent, il lutta pour la cause de la Réforme.

Rentré chez lui, Luther, une grande joie au cœur, dit à sa femme: «En réponse directe à ma prière, Dieu m’a donné la vie de mon frère Mélanchton, qu’il a retiré de la mort».

Quel encouragement cela devrait être pour tous les enfants de Dieu! car cet incident merveilleux montre clairement l’amour et la tendresse de notre Père Céleste.

N’oubliez pas que Dieu demande: des adorateurs, des intercesseurs, des témoins, des ouvriers dans sa maison et que le nombre des ministères est assez grand et très varié. Chaque chrétien a sa place marquée et une tâche à remplir dans l’église.

Connaissez-vous votre place et remplissez-vous votre tâche?

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 10


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