Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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RAISON ET FOI

LE DIEU DE LA BIBLE EST LE CRÉATEUR 
DE L’UNIVERS


Le «British Weekly» du 12 Novembre 1936 contient, parmi d’autres excellents articles, un exposé, par Sir Charles Marston, promoteur des fouilles de Jéricho et de Lakhis.

Cet article, en moins de quatre colonnes, relatait d’une façon aussi précise que décisive, la preuve de LA VÉRACITÉ HISTORIQUE COMPLÈTE DE LA BIBLE, ainsi que l’exactitude de ses dates.

Il expliquait également comment la nouvelle science d’archéologie (fournissant des données définitives sur le passé) doit supplanter les conclusions de la Haute Critique, laquelle, en se basant uniquement sur des allégations non fondées, commet entre autres erreurs, celle de placer Moïse après Josué!

Sir Charles Marston ajoute: — «En vue d’éviter toute confusion... il est préférable d’ignorer les «faits acquis» de la critique biblique pour interpréter les preuves archéologiques d’après le lieu où on les a découvertes.»

Je n’ai jamais douté de l’inspiration divine de la Bible, cependant autant j'ai souffert d’imputations faites à son sujet, autant ma satisfaction a été grande en apprenant ces imputations réfutées. Lorsque je lisais que sa véracité était prouvée (surtout par une autorité aussi compétente que sir Charles Marston), je m’étais demandé si la preuve que «La Bible a dit vrai» n’apportait pas avec elle la preuve que le Créateur de l’Univers est le Dieu de la Bible.


Il y a quelques années, j’ai entendu l'un des professeurs de science les plus illustres de France déclarer qu’il n’avait pas trouvé d’erreurs scientifiques dans la bible, et que, par elle, il avait été fréquemment guidé à faire de nouvelles découvertes.

Une dame très connue, lisant un jour un livre sur les prophéties de la Bible, a déclaré qu’aucun homme n’aurait ainsi pu prédire l’avenir! Elle abandonna tout pour suivre Dieu.

Un médecin de Paris, parcourant les conseils d’hygiène de Moïse, affirma que nul ne serait parvenu à écrire de cette manière avant ces dernières années. Il devint prédicateur de l’évangile.

Donc, si aucun homme n’avait pu écrire ni la science, ni les prophéties de la Bible, qui aurait pu le faire, sinon notre Dieu?

Les Hébreux de l’Ancien Testament et auteurs d’écritures découvertes à Lakhis ne reconnaissent comme Dieu que Jéhova. Les chrétiens reconnaissent le même Dieu et déclarent qu’il est devenu leur Père en Jésus Christ. La Bible ne peut ni se diviser contre elle même, ni reconnaître un autre Dieu que le sien.

La science, la prophétie, l’archéologie, et tout ce qui est écrit dans la Bible, déclarent qu’elle est la Parole de Dieu, et cette Parole affirme que son auteur est le seul Dieu et le Créateur de l’univers.

Je puise à la brochure de sir Ambrose Fleming:

«L’ordre dans la nature et le surnaturel dans les Écritures». Il nous est superflu de lire les premières pages, car l’archéologie affirme que le monothéisme existait partout avant le polythéisme.

Je remarque à la page 10:

«Il est reconnu de plus en plus que les phénomènes numériques et les lois quantitatives de la nature nous révèlent l’univers non seulement comme une «Chose», mais aussi une «pensée»: une pensée implique un «Penseur». Je me dis que nous avons dû être «créés à son image», ainsi que sa Parole le déclare (Genèse 1-26) autrement, nous ne pourrions pas comprendre. Le «Penseur» pense toujours et ne peut être contredit par aucune théorie.»


Je comprends sir Ambrose Fleming, lorsqu’il dit que «La création par une puissance externe n’est plus seulement une croyance religieuse, mais une nécessité scientifique et un fait.»

Je remarque un peu plus loin dans cette brochure (page 12). «SI NOUS VIOLONS CE QU'ON NOMME LES LOIS DE LA NATURE, les conséquences sont inévitables et certaines si nous touchons un fil électrique nous ne sommes ni excusés, ni pardonnés parce que nous ne savions pas qu’il fut dangereux, ou parce que nous n’étions pas avertis, ou que nous étions la victime de l’action d’une autre personne: de fatals ou de douloureux résultats en sont toujours la conséquence. Nous ne pouvons donc présumer que dans l'arène morale ou spirituelle, à part des arrangements spéciaux, il y eut encore de l’immunité, ou que la violation des lois divines soit moins sérieuse dans ce domaine que le monde physique.

«Nous pourrions donc conclure que la véracité biblique du pardon pour le péché n’implique ni une omission, ni un acquiescement, ni un simple effacement des conséquences du péché.»

La bible nous apprend que, sitôt le péché pénétré dans le jardin d’Éden «une offrande substitutive a dû être donnée par Dieu lui-même (Genèse III; 15-16, Ps. XL 6-7Héb. X 1-29).

«Abel offrit pour ses péchés une brebis sans tache (Genèse IV-4) »


Graduellement la vérité fut dévoilée, que les sacrifices matériels et les cérémonies étaient symboliques et ne suffisaient pas par eux-mêmes «....» symboliques de l’offrande de l’homme-Dieu sur la Croix (II Cor. V/19) et promise à Ève pour obtenir la rédemption de l’homme (Gen. III-15). Son efficacité fut confirmée quand, selon l’Esprit de sainteté, «Jésus-Christ a été déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection d’entre les morts. «(Rom. 1-4

«La rédemption humaine est, en elle-même, une chose miraculeuse... elle est surnaturelle (Page 15)».

«Les évènements de l’Ancien-Testament furent les stages de l’éducation qui amena la révélation complète de Dieu en Jésus-Christ. Nous ne pouvons donc priver la Bible de ces évènements surnaturels sans détruire complètement sa puissance régénératrice.»

«Nous ne pouvons pénétrer dans les bas-fonds d’une grande ville, ni approcher les peuples des pays païens au moyen d’un évangile non miraculeux ou d’une religion de simple morale.»

«L’expérience démontre que le seul message efficace est celui de l’ancien, mais toujours nouvel Évangile de la Grâce de Dieu: «que Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.» (page 16)»

Gloire au Créateur de l’univers pour la révélation de lui-même par sa Parole et par sa vie sur cette terre!

R. M. Baridon

(«Gazette de Lausanne» 20/2/37)

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 10


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