Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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L’EXCELLENCE DE LA LIBÉRALITÉ

(Il Cor. 8/7)


C’est une grâce de pouvoir donner à DIEU et pour sa cause.

Dans le livre des Actes des Apôtres (XX /35), il est même dit: «qu'il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir». C’est donc avec raison que cette grâce est mentionnée dans les ministères de l’Esprit (Rom. XII /6 à 8): «Que celui qui donne le fasse avec libéralité»

Beaucoup de personnes prient pour obtenir les dons des langues, d’interprétation, de miracles ou de guérison; mais combien peu sont celles qui demandent à Dieu le ministère de «libéralité». Peut-être craignent-ils d’être exaucés...?

Que nous apprend le Saint-Esprit au sujet de cette grâce nécessaire?

Dans la deuxième épître aux Corinthiens (VIII et IX) l’apôtre s’efforce d’amener les saints de Corinthe aux dons libéraux en attirant leur attention sur le noble exemple des chrétiens macédoniens et ceci, dans l’ordre qu’ont suivi ces chrétiens:


1°) Ils se sont d’abord donnés eux-mêmes au SEIGNEUR (II Cor. VIII /5).

Dieu désire votre cœur et votre vie. S’il est vrai que le don sans le donateur est une offrande fade, il est aussi vrai que celui qui se donne lui-même avec son aumône rassasie trois personnes: lui-même, son prochain affamé et le Seigneur.


2°) Ils n’ont pas fait de l’affliction ou de la pauvreté une excuse pour ne pas donner (II Cor. VIII /2).

Mais ils abondèrent plutôt en riches libéralités au milieu de leur pauvreté, à un tel point que Paul fut dans l'étonnement de leur générosité. Nul n’est trop pauvre pour donner quelque chose à Dieu.


3°) Ils n’ont pas attendu d’être invités à le faire. (II Cor. VIII/4).

Loin de subir des taquineries, des exhortations ou même des appels impératifs pour amener une libéralité de leur part, ils demandèrent avec de grandes instances, la grâce de partager leur argent avec les saints appauvris de Jérusalem.


4°) Ils ne se sont pas contentés de bonnes résolutions, mais les mirent à exécution (II Cor. VIII/11).

Dieu ne s’intéresse pas à ce que vous feriez si vous aviez la fortune d’Henry Ford, mais il regarde plutôt si vous êtes un serviteur fidèle dans ce que vous possédez temporellement.


5°) La personne à qui nous donnons est le Seigneur (Philip. IV/18).

«Un sacrifice de bonne odeur... que Dieu accepte». Celui qui note la chute des passereaux, qui scelle nos prières et ne perd de vue aucune de nos larmes, tient aussi compte de notre manière de donner. «Il rendra à chacun selon ce qu’aura été son œuvre


6°) Le principe de l’offrande joue aussi son rôle.

Comment devons-nous donner:

a) Nous devons donner régulièrement et systématiquement (I Cor. XVI/2). «Le premier jour de la semaine» notre mauvaise habitude de donner spasmodiquement n'aidera jamais à l'accomplissement du plan de Dieu. Nous devons avoir en nous assez de conviction pour que le ministère de la libéralité devienne aussi régulier et systématique que tout autre exercice spirituel.


b) Nous devons donner proportionnellement (I Cor. XVI/2). «Selon la prospérité de chacun».

Si vous gagnez 2.000 francs par mois, ne trouvez pas étrange que Dieu vous demande plus qu’à votre voisin qui ne gagne que 1.000 francs. Le plan financier de Dieu pour l'Église vise à nous placer chacun sur un pied d’égalité (voir II Cor. VIII/12 et 14).


c) Nous devons donner individuellement (I Cor. XVI/2) «Que chacun»...

Aucune exception n’est faite pour ceux qui se font une excuse de leur avarice ou de leur manque de consécration. Tous sont compris: vieux et jeunes, riches et pauvres, car Dieu ne veut priver personne de la bénédiction reçue par la libéralité.


d) Nous devons donner avec joie. (II Cor. IX/7) «Car Dieu aime celui qui donne avec joie».

Nous perdons beaucoup de la gloire et de la récompense de la libéralité quand nous contribuons à l’œuvre en maugréant ou dans un sentiment d’obligation; quelques-uns d’entre nous peuvent chanter:

«La totalité de la nature serait mienne.

Que mon don serait encore trop petit»

jusqu'au moment où la bourse d’offrande passe. Après, nous regardons partir la mince pièce qui contribue à l’œuvre comme si des regrets nous montaient au cœur.


e) Nous devons donner dans un esprit de sacrifice agréable (Luc XXI/34).

Lisez dans un esprit de prière le récit de l’offrande faite par la pauvre veuve (Luc XXI) et de l’offrande des Macédoniens (II Cor. VIII/2).

Et surtout voyez l’exemple de Celui qui sacrifia les richesses célestes et le sourire du Père afin que, s’appauvrissant, il puisse nous enrichir des biens éternels et que cet exemple par excellence puisse incliner notre cœur à la bienveillance.


7°) Quelle est la récompense de la libéralité?

Au donateur libre et joyeux, Dieu affirme qu’il sera, en un sens, le bénéficiaire de son amour (II Cor. IX/7) qu’il gagnera sa faveur illimitée (Héb. XIII/16); que dans cette vie il aura en surabondance les bénédictions spirituelles et que les bénédictions temporelles existeront de telle manière qu’il ne sera jamais dans le besoin. (Mal. III/8-12.Prov. III/9-10. — Prov. IX/24-25. – Philip. IV/19) et que dans l’éternité il aura un «fruit» abondant à son compte (Philip. IV/17) auquel seront ajoutées les âmes dont l’entrée au ciel fut rendue possible par ses dons.


Les richesses éternelles seront votre part, car au lieu d’amasser dans les caves terrestres, vous aurez mis votre trésor dans le ciel.

Ô Seigneur! rends-nous libéraux dans nos offrandes à cause de ton nom! Amen!

M. S. Mac Lellan

The Elim Evangel 9 mars 1934)

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 09


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