Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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NOTRE ESPRIT SOUS LE SANG

(Pour avoir la maîtrise de nos pensées)


Lorsqu’une pensée nous visite, et s’enracine dans l’esprit, elle s’empare de la langue, met bientôt les mains et les pieds en action, et prend ainsi possession de l’homme tout entier.


UN ESPRIT ÉTOURDI, DISTRAIT, MAL ÉQUILIBRÉ EST UNE CALAMITÉ.


Les pensées sont audacieuses, osées, puissantes et persistantes. Comme des personnalités, elles s’imposent et forcent l’entrée de l’esprit en le séduisant par des promesses.

Elles viennent en s’insinuant, en menaçant; elles viennent de mille manières; elles viennent seules ou en troupe. Certaines attendent à la porte, guettant le moment où elles pourront entrer en foule et parler tandis que l'esprit est plein d’autres choses.

Si on le leur permet, elles occupent toute la place, tout le temps, et se nourrissent de la paix de leur hôte, jusqu’à ce que, cette paix entièrement détruite, on n’aspire plus qu’à la mort.


Elles entretiennent sans cesse un bavardage étourdissant, sans soucis des nerfs qu’elles fatiguent, du cerveau qui s’affaiblit et du cœur qui se glace.

La crainte se précipite dans l’esprit et s’empare de l’être. Le pauvre cœur palpite tandis que la peur nous tient ferme et qu’un mal venu de l’enfer nous étreint.

Combien d’âmes ont accueilli et entretenu la peur et ont été atteintes par le mal qu’elles redoutaient.

Une pensée frappe à la porte. On l’admet, on s’entretient avec elle, on lui obéit et elle conduit à l’échafaud.

Une passion entre dans l’esprit. On la contemple un instant; bientôt elle possède l’être entier et le mène au péché et à la honte.

L’anxiété, la nervosité apparaissent, elles drainent la paix et font veiller toute la nuit pour rien.


On se laisse pénétrer par le doute, aussi rempli de mort que l'enfer lui-même. On le consulte. Il disperse alors au loin toute lumière et remplit l’esprit de ténèbres.

Le trouble, aux multiples faces, fécond en idées, est venu dans l’esprit; tout le jour il est là et revient le matin sitôt que vous ouvrez les yeux.

La médisance paraît portant un balai dégoûtant de fange pour en couvrir l’être entier.

La pauvreté longue, maigre, pâle et vide vient et, s’appuyant sur le mur, comme un revenant, vous avertit d’avoir à prendre garde de l’avenir.

Le souci, aussi grand que la terre, chargé de 1000 poids de 100 kilos chacun, entre pour se décharger sur vous.

Le vieux «Moi» toujours sous le jugement de Dieu, refuse de mourir. Il veut rester debout et tient à la main une épée toute prête à le protéger. Des serviteurs pleins de pitié, munis d’éventails et de sels, attendent le moment d’intervenir dans le cas ou il serait blessé ou défait.

Il prend la meilleure place et réclame le plus d’attention bien qu’il soit le visiteur le moins désirable que l’esprit puisse souhaiter.

Dépouillé de Dieu, le vieux «Moi» est sous la malédiction éternelle et malgré cela, il est sans cesse aux aguets, prêt à tendre des pièges.

Et les amis, les ennemis, les maris, les femmes, les enfants, et demain, les maisons, les pays, et le travail en main de quelque nature que ce soit, puis ce qui était autrefois, ce qui est maintenant, ce qui sera, et ceci et cela et autre chose, réel et imaginaire, impression et suggestion des démons; et ce que pensent à votre sujet les amis, les voisins, les ennemis, toutes ces choses venant à vous comme des messagers rapides:


SI VOUS LE PERMETTEZ vous tourmenteront,

réclameront toute votre attention,

elles occuperont et posséderont votre esprit.


Les gens qui sont contre vous disent du mal de vous. Leurs pensées, leurs paroles, comme les esprits des démons, pourront vous visiter et vous tourmenter presque jusqu’à la mort.

Des milliers d’êtres humains sont dans la tombe ou dans les asiles d’aliénés; d’autres milliers souffrent de tourments physiques ou des maladies simplement PARCE QU’ILS ONT PERMIS À TOUTES CES CHOSES D’OCCUPER LEUR ESPRIT et beaucoup d’entre eux, âmes honnêtes, soupirent après la délivrance.

Nous ne pouvons chasser ces visiteurs importuns, ils sont trop nombreux, trop forts, trop adroits, pour nous. Ils n’ont aucun sentiment, aucune honte. Chassez-les à coups de pied, et les voilà de retour. Jetez-les dehors, fermez la porte, ils entrent de nouveau, car chacun d’eux a la clé.


Dieu merci, il y a pourtant une possibilité d’être délivré de ces tourments,

ces esprits malfaisants,

et cela à travers le précieux sang de l’Agneau immolé.


J’avais eu des ennuis avec certaines personnes. J’avais fait mon possible pour être en paix avec elles et je savais comment le Seigneur voulait que j’agisse en cette circonstance. Mon désir était de rester dans la volonté de Dieu.

Cependant chaque jour, ces gens occupaient ma pensée et me parlaient sans cesse des ennuis passés.

Dès le matin, en me réveillant, je les retrouvais remplissant mon esprit, me tourmentant sans arrêt. Je me sentais impuissant en face d’eux et ne savais que faire.

C’est alors que me montrant les linteaux de la porte, en Égypte, sur lesquels était le sang par où aucun mal, aucun mauvais esprit ne pouvait passer, le Seigneur me fit comprendre que, dans mon impuissance, je n’avais simplement qu’à lui remettre mon esprit, demander, croire et voir le sang de Christ sur moi tout comme sur les portes en Égypte.


Ce fut pour moi une nouvelle inspiration bénie et j’obéis.

Les mauvais visiteurs revinrent mais je dis alors: «Le sang est sur la porte. Le monde est mort pour moi et je suis mort au monde, vous ne pouvez entrer sous le sang». Ils s’enfuirent.

Encore et encore ces pensées revinrent, mais je leur montrais simplement le sang sur la porte, sur mon esprit; chaque fois qu’elles revenaient je pensais au sang et bientôt leur puissance diminua et finit par cesser.

Mon esprit fut alors au repos tandis que je remettais tout à Dieu en pensant au sang de Jésus.

Frères bien aimés, l’Agneau sans taches a répandu son sang précieux pour vous:

pour vous laver de tout péché,

pour vous couvrir,

vous libérer de toute chaîne,

vous garder non seulement de tout péché, mais aussi pour éloigner le tourment de votre esprit.

Le sang est notre seule sécurité. La nuit où le sang fut mis sur la porte en Égypte, la mort, le trouble, les tourments ne purent entrer dans la maison.

Chère âme tourmentée, le précieux sang de l’Agneau de Dieu est des milliers de fois plus précieux et plus puissant que le sang du petit agneau immolé en Égypte.

REGARDE, PAR LA FOI, son sang répandu sur ton être tout entier. Quand ces pensées malfaisantes viennent à toi et cherchent à capter ton attention, élève tes mains et montre-leur le sang sur toi.

Consens à mourir à toi-même dans ce sang et mets-toi continuellement et définitivement sous sa protection.

D. W. Griffin.

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 09


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