Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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LE FILS PRODIGUE

Luc 15


Celle parabole, si touchante dans sa simplicité, contient l’histoire de la chute de l’homme, de la misère et des errements de ce dernier ainsi que de la longanimité et de l’amour du Créateur.

Le jeune fils, méprisant la vie paisible et heureuse que lui offrait le toit paternel, se crut, trop tôt, capable de voler de ses propres ailes, loin de sa famille. Il voulut se soustraire au joug paternel, lequel n’était pourtant pas celui d’un maître impitoyable, mais au contraire, la tendre affection d’un père veillant jalousement au bien de son enfant jusqu’à sa maturité.

Ce jeune homme est l’image de la race humaine dans sa présomption, son orgueil, sa propre justice, dans ses errements et son ingratitude envers son Dieu qui l’a créée pour le bonheur.

Cet enfant prodigue, c’est moi, c’est vous. La Sainte Parole dit: «... nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie...» (Ésaïe 53:6.)

Après avoir épuisé ses ressources, comprenant la folie de son acte, il revint à la maison affamé, couvert de haillons.

À la vue de sa misère, le père eut compassion de lui; la joie de retrouver son enfant repentant lui fit oublier l’ingratitude que celui-ci avait montré et il ordonna qu’on lui mit la plus belle robe, afin que nettoyé, vêtu proprement, il put entrer dignement dans la maison paternelle.


La désobéissance l’avait jeté dans l'exil et la misère, tandis que le repentir sincère et le retour au foyer contribuèrent à lui obtenir le pardon de son père.

Quand le Sauveur racontait cette parabole à la foule, Il voyait en la personne de ce père mal récompensé, le Dieu des cieux qui, depuis la chute d’Adam, constamment méconnu de sa propre créature ingrate, AVAIT POURTANT AIMÉ LE COUPABLE D’UN AMOUR INTARISSABLE, prêt à oublier, à effacer le passé et à recueillir le fugitif.

Dans la personne de ce fils ingrat et insensible, Jésus voyait toute une humanité (y compris vous et moi) égoïste, endurcie, ne cherchant à accomplir que sa volonté, suivant son propre chemin sans se soucier d’avoir brisé ainsi le cœur d’un tendre père.

Quand le Seigneur décrivait la scène du départ de l’enfant prodigue, Il pensait à une autre scène semblable qui se déroula au commencement, dans le Paradis terrestre, où le diable vint tenter nos premiers parents:

«Si vous mangez du fruit de l’arbre défendu, vous ne mourrez pas, mais vous serez comme des dieux connaissant le bien et le mal.»

Satan leur faisait croire ainsi qu’ils seraient libres vis-à-vis de Dieu et capables de mener une existence indépendante. Ils écoutèrent l'ennemi et la conséquence de leur désobéissance fut, non pas la liberté, mais l’esclavage du péché, la séparation d'avec Dieu et la perte de leur pureté originelle.

Depuis ce jour, leurs descendants vécurent dans la misère spirituelle, privés de la communion avec le Créateur, cherchant par tous les moyens à couvrir leur péché, leurs souillures, de même qu'Adam et Ève avaient essayé de cacher leur nudité avec des feuilles d’arbre.


Malgré tous ses efforts, l'homme reste, aux yeux de Dieu, le fils prodigue, couvert de haillons et misérable.

Dieu dans sa bonté, couvrit la nudité de nos premiers parents avec des peaux de bêtes immolées, faisant ainsi allusion à cette parfaite victime — Jésus, l’agneau de Dieu — qui, plusieurs siècles plus tard, devait donner sa vie pour les pécheurs afin que, par sa mort toutes leurs transgressions, toutes leurs souillures, qui les rendent indignes d’habiter avec Dieu, soient cachées aux yeux de l’Éternel.

Ce vêtement d’origine divine, et non pas humaine, c’est la justice de Jésus.

Le prophète Ésaïe dit: «nous (les hommes) sommes TOUS comme des impurs et toute notre justice est comme un vêtement souillé, NOUS SOMMES TOUS FLÉTRIS comme une feuille» (64; 5)

Grâces soient rendues à Dieu car il est aussi écrit:


«Il n’y a désormais AUCUNE condamnation

pour ceux qui sont EN Jésus-Christ»

(Rom. 8: 1).


C’est pourquoi approchons-nous de Dieu avec une repentance sincère, avec humilité et II nous accueillera.

Il nous pardonnera pour l’amour de Jésus et nous acceptera comme ses enfants bien-aimés.

C. Domouschief

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 07


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