Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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TÉMOIGNAGES


«Dieu qui a dit: La Lumière brillera du sein des ténèbres! a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de Dieu sur la Face de Christ(II Cor. 4/6)

Quelle merveilleuse vérité pour ma femme et moi que ce passage de la Parole de Dieu.

C’est dans les jours les plus sombres de notre vie que, dans nos cœurs enténébrés, le Seigneur fit pénétrer sa Glorieuse lumière.

À la suite de revers et de soucis particulièrement pénibles, mon épouse affaiblie venait de contracter une sorte d’empoisonnement du sang mettant ses jours en danger. J’étais bien découragé et malheureux, quand je fus mis en contact avec la Grâce de Dieu.

Merveilleuse puissance: ma femme fut guérie; comprenant que cette grande miséricorde que le Seigneur nous témoignait là, avait pour but notre salut éternel, nous avons répondu à son appel d’amour en lui donnant nos vies.

Quelle joie maintenant pour nous de connaître cette vie nouvelle dans la Paix parfaite qu'il nous donne.

Amis lecteurs, puissiez-vous connaître pour vous-même cette merveilleuse Lumière que dans son Amour insondable Il a tait briller dans nos cœurs.

À Lui soit la Gloire, la Puissance et l’Honneur aux siècles des siècles.

L. H., Les Andelys (Eure)


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«Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos.»

Je suis venue à lui alors que j’étais fatiguée, usée par la maladie, chargée du lourd fardeau de mes péchés, et il m’a donné la santé de mon corps, la paix de mon âme. À Dieu seul soit toute la gloire!

Je n’étais qu’une pauvre épave sur cette terre le jour où Dieu s’est révélé à moi.

Par suite de paralysie intestinale, tout mon organisme était intoxiqué et l’anémie avait ravagé mon corps pendant de longues années, en épuisant mes forces et en donnant libre accès à plusieurs maladies. Malgré les soins très suivis de divers docteurs, mon état s’aggravait et j’étais demeurée tout à fait sceptique quant à ma guérison; le dernier diagnostic du docteur laissant entrevoir une issue fatale.

Mais si mon corps était près de la tombe, mon âme, hélas! n’était pas loin de la mort. J’étais aussi une épave dans le domaine spirituel.

Élevé par une famille très croyante, l’amour de mon Dieu avait été inculqué dans mon cœur dès mon enfance. J’avais poussé au sein de la religion dans laquelle j’étais née, observant tous les dogmes et pratiquant avec sincérité et «crainte» les ordonnances de mes conducteurs spirituels. Autant ma confiance était grande, autant le doute a été considérable et mon angoisse cruelle le jour où j’appris le malheur qui s’était abattu sur les miens, et dont notre prétendu modèle de piété était l’instigateur.

Je suis alors entrée dans un vrai labyrinthe spirituel. Je n’ai plus pratiqué, et je m’enlisais chaque jour loin de mon Dieu, fascinée par les plaisirs du monde dont ma jeunesse avait été privée. Je vivais la vie de ceux qu’on m’avait appris à fuir; et souvent, revenant sur mon passé, sur moi-même, dans ces moments où l’âme a besoin de la présence de son Dieu, je souffrais, me considérant la pire des hérétiques.

Ma santé perdue, sans espoir j’avais peur. Mais mon Père céleste veillait, il a répondu au cri de mon cœur. Il a placé sur mon chemin une âme pour me parler de vérité.

Pendant huit jours j’ai résisté à l’appel.

Enfin lasse de souffrir, je vins à l’humble maison de prières, qui est devenue pour moi une maison de bénédictions. Dieu m’a touchée de sa grâce le premier jour; la prédication de la Parole, le chant des cantiques, les témoignages inspirés, autant de breuvages pour mon âme assoiffée.

Nous sommes descendus dans les eaux du baptême, mon mari et moi, et quelques mois plus tard, le Seigneur nous scellait du sceau de la promesse. À lui seul soit toute la gloire. Aujourd’hui c’est la joie, le bonheur, car notre vie est fondée sur la Parole et nous avons pour nous les promesses glorieuses de notre Père:


«Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu»


Je crois à la mort expiatoire du Seigneur Jésus, je crois à sa mort rédemptrice, je crois à son intercession pour moi auprès du Tout Puissant et je vois chaque jour la gloire, la puissance et l'amour insondable de Dieu à mon égard.

Gloire à son saint Nom.

Madame A. , Sotteville les-Rouen (S. I.)


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Je bénis le Seigneur de m’avoir appelé à la Sainte lumière. Je suis allé à la salle d’évangélisation par pure curiosité et sollicité par ma femme qui recherchait la guérison de son corps. Je n’osais trop me montrer et ne saurais définir le sentiment qui me poussa à me mettre au fond de la salle, désirant passer inaperçu.

Mais le Seigneur a bien su me trouver, car j’ai été profondément touché par le message du salut; sans pouvoir me maîtriser et tout en me traitant de ridicule, je pleurais....

Progressivement l’orgueil fut banni de mon coeur, et, gloire soit rendue à Dieu, depuis ce jour-là j’ai senti sa miséricorde infinie.

Gloire à son saint nom! J’étais catholique de naissance, ma famille est très pratiquante et a compté parmi ses membres un prélat. J’ai été moi-même enfant de choeur jusqu’à 14 ans, et le désir de mes parents était que je continue dans cette voie, en me faisant entrer au séminaire. Je me suis libéré de cette tutelle et de cette vocation forcée en m’engageant (dans l’armée).

Que Dieu soit loué, car aujourd’hui je vois sa main puissante dans ma vie. Je le bénis parce qu’il m’a enlevé des erreurs et a fait de moi un enfant de lumière.

Je lui rends grâce parce qu’il m’a transformé et mon plus grand désir aujourd’hui est de faire sa volonté.

Je le bénis aussi parce que, dans sa miséricorde, il m’a guéri, sans que je lui demande, d’une maladie qui me faisait souffrir deux fois l’an, au printemps et à l’automne. Depuis que je lui appartiens je n’ai plus souffert du tout!

Gloire à Dieu! car je sais qu’il a pardonné tous mes péchés, et il a mis en moi l’assurance de la vie éternelle. Que son nom soit béni! Amen!

M. A., 
Sotteville les Rouen (S. I.)

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 06


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