Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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JÉSUS LE GRAND SOUVERAIN SACRIFICATEUR


«Frères‭ saints‭, qui avez part‭ à la vocation‭ céleste‭, considérez‭‭ l’apôtre‭ et‭ le souverain sacrificateur‭ de la foi que nous‭ professons‭, ‭‭Jésus‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬‬. (Héb. 3/1)

Le rôle médiateur du Souverain Sacrificateur de la race d’Aaron nous donne un «Type» glorieux de la véritable position actuelle du croyant membre du Corps de Christ, Ambassadeur de Dieu.

Nous pouvons nous réjouir pleinement de ce privilège, car «cela ne vient pas de nous, c’est un Don de Dieu» et personne ne s’attribue cette dignité s’il n’est appelé de Dieu. — Chrétiens, mes Frères, n’avons-nous pas été appelés? et par quel merveilleux moyen!

Jésus, ce Grand Souverain Sacrificateur eut un sacerdoce plus parfait, plus complet que celui d’Aaron et de sa descendance. Essayons d’esquisser la perfection de ce Puissant ministère.

Le Saint-Esprit, dans l’Épître aux Hébreux, met en parallèle les deux ministères sacerdotaux mentionnés dans la Parole de Dieu.

L’un accepté librement, accompli dans une consécration complète, reflétant la Grâce et la Miséricorde Divine.

L’autre imposé et institué d’après la loi d’une ordonnance charnelle (Héb, 7/16) montrant l’exigence terrible de la Sainteté de Dieu, accompli dans la crainte (Lév. 10.)

Ces deux ministères si différents furent remplis parfaitement par Jésus. Ô profondeur de la richesse, de la sagesse et de la Science de Dieu! Frères Saints, considérons Jésus dans le double aspect de cette charge qu’il porta à la perfection.


1) Selon l’Ordre d’Aaron. — Le grand jour des Expiations le Grand Souverain Sacrificateur, conscient de sa souillure devait, avant de pénétrer dans le lieu très Saint, trouver pour lui-même une victime innocente qui se substituerait à lui afin qu’il évitât le châtiment. Ainsi purifié il pouvait faire l’expiation pour le peuple par le même procédé. (Lév. 16)

Traversant le Tabernacle, il portait dans le Lieu Très Saint la vie innocente de cet animal, livré à la mort pour les coupables.

Son rôle de médiateur, là, consistait à apporter comme représentant du Peuple, les souillures et les iniquités communes devant la face de Dieu sous la menace de mort.

Pour Israël assemblé au-dehors, la sortie du Sacrificateur après son service était le signe visible de la certitude du pardon, de l’efficacité de l’expiation. La vie sauve du Souverain Sacrificateur en était la garantie absolue.


Traversant un Tabernacle plus grand et plus parfait que celui qui fut construit par Moïse (Héb. 8) notre Grand Souverain Sacrificateur, Jésus, pénétra de l’autre côté du voile, non pas pour faire l’expiation pour ses péchés avec du sang étranger, mais avec son propre sang, car, pur et sans tâche, IL ÉTAIT SEUL CAPABLE D’ÊTRE LA VICTIME PARFAITE pour cette Puissante Expiation.

Les sept aspersions prescrites (Lév. 16/14) qu’il fit avec ce Sang précieux (Les Paroles de la Croix) apportèrent au monde un Pardon et une Propitiation éternels.

ENTRANT VOLONTAIREMENT DANS LA MORT, livrant sa vie pour le monde coupable IL FIT UNE EXPIATION PARFAITE; affirmée parfaite par Dieu lui-même —, car sa Glorieuse sortie du tombeau prouva, avec une Gloire éclatante la réalité du Pardon définitivement offert.

Certitude inébranlable; nous avons dans la Résurrection de Jésus la véritable preuve de la perfection de son Sacerdoce. (1 Cor. 15/17).


2) Selon l’Ordre de Melkisédek.

Ce personnage mystérieux qui apparaît brusquement dans la Parole de Dieu, au 14e Chapitre de la Genèse, est pris dans l'Épître aux Hébreux comme «type» de Souverain Sacrificateur Miséricordieux.

Aucune ordonnance fixant l’institution ou la continuité de ce sacerdoce n’avait été donnée par Dieu. Mais ce fut par une résolution prise dans une entière liberté que Melkisédek devint Sacrificateur du Très Haut.

Ce n’était pas un rite qui l’attachait à ce ministère, mais un sentiment d’obéissance. Ce Roi de Paix trouva sa joie dans le service de son Dieu, et dans ce rôle de Serviteur une véritable élévation (Héb. 7/7)

Son ministère fut auprès d’Abraham d’une grande portée morale. — Son intervention eut pour but de prévenir une chute lamentable de cet enfant de Dieu dans l’embuscade perfide tendue par le Roi de Sodome. — Le Pain et le Vin, symbole et type du réconfort spirituel, fortifièrent, Abraham, lui permettant de tenir ferme sur le terrain solide de la Foi. Lui rappelant que son espérance devait être basée, non pas sur les choses visibles du monde, mais sur Dieu.

Garant d’une Alliance plus excellente, dans un sacerdoce qui n’est pas transmissible, notre Grand Souverain Sacrificateur Jésus, d’une supériorité incontestable affirme ce ministère dans la Puissance de sa résurrection!

Intensifiant pour les siens cet effort de soutien qui caractérise le sacerdoce de Melkisédek, Jésus n’est-il pas pour nous Rachetés, ce Pain et ce Vin, fortifiant et entretenant en nous cette Victoire de la Foi.

Courage! Son ministère céleste a maintenant pour objet de nous garder sur la route, prévenir nos chutes, soutenir nos faiblesses.

Il vient au-devant de nous, pour nous bénir de sa propre main; douceur parfaite, quiétude ineffable que de connaître ce médiateur merveilleux (1 Cor 10/13). Il nous rappelle à sa table le double but de sa mort.


Frères Saints qui avez part à la Vocation céleste, considérez ce Souverain Sacrificateur dans la perfection de son Service;

Contemplez-le dans son ministère Parfait!

D. Farina

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 06


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