Il est écrit: TA PAROLE EST LA VERITE(Jean 17.17)... cela me suffit !

VIENS ET VOIS

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SI J’AVAIS SU


Un homme avait la surveillance d’un pont tournant sur un large fleuve.

Une nuit il accepta de suivre quelques gais compagnons dans un cabaret voisin, pour un moment seulement. Malheureusement, il omit de refermer le pont.

Bientôt, un train arrivait toute vitesse. Le gardien bondit, mais ce fut trop tard. Le train se précipita dans les eaux noires du fleuve entraînant avec lui les quelques centaines de voyageurs qu’il transportait.

Le service de sauvetage s’organisa aussitôt. Les cris déchirants mêlés aux gémissements des agonisants, produisirent sur le coupable un tel effet, qu’il en perdit la raison et l’on dut l’enfermer dans un asile.

Les seuls mots qu’il put prononcer à la vue de l’horrible spectacle, furent: «SI J’AVAIS SU!»

Les amis qui le visitèrent après la catastrophe lui demandaient parfois: «Jean me reconnaissez vous?», mais il portait la main à son front et répétait invariablement: «SI J’AVAIS SU, SI J’AVAIS SU!»


* * *


Si nous pouvions tirer le voile qui cache à nos yeux l’endroit où dans l’au-delà; les âmes perdues habitent, nous entendrions certainement retentir ce même cri de désespoir sortant de milliers de bouches: «SI J’AVAIS SU!»

«Si j’avais su me tourner vers Jésus, je serais alors avec les rachetés du ciel. J’ai abusé de la patience de Dieu, j’ai méprisé l’amour du Sauveur pour moi.

Pendant ma vie terrestre, j'ai résisté à l’Esprit de Dieu et je n’ai pas profité de l’opportunité qu’Il m’offrait pour me préparer à la vie éternelle.

Maintenant je me consume dans la souffrance des remords et la grâce de Dieu est loin de moi, ainsi que toute espérance du bonheur du ciel».

OH, SI J’AVAIS SU!

C’est ainsi que des hommes et des femmes insouciants cèdent aux tentations de ce monde mauvais oubliant volontairement que Dieu désire qu'ils le cherchent de tout leur cœur dès ici-bas et qu’ils reçoivent Sa grâce dans la personne de Jésus évitant ainsi la condamnation du pécheur.

L’Éternel dit: «Je suis vivant, je ne prends pas plaisir à la mort du méchant mais à ce qu'il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie, pourquoi mourriez-vous?» (Ezéch. 33: 11).

Le salut se trouve dès ici-bas.

Après la tombe, c’est la perdition pour ceux qui ont rejeté la grâce de Dieu, et le ciel pour ceux qui ont aimé le Seigneur Jésus.

C. Domouschief

Source: https://pentecostalarchives.org/

Viens et Vois 1937 - 05


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